Ce que j'aimerais lui dire...

[Weaver]

A mon copain:

Je sais que tu es fatigué, mais moi aussi. Je fatigue, je n'en peux plus, et tu ne m'aides pas.
J'ai conscience que tu prends le train 2 fois par semaine, c'est crevant, et que ça dure depuis un mois et que les mois précédents ont été durs pour toi.

Je me casse le cul depuis 6 mois à cumuler 2 jobs, une meilleure amie ingrate, mes cours, et puis savoir que tu fais des heures de route en voiture, ça m'effraie. J'essaye de ne pas faire comme les années précédentes, à savoir me rouler en boule et attendre que ça passe. Je te jure que je lutte de toutes mes forces, mais plus le temps passe, et plus j'ai envie de pleurer, tout le temps. Je m'effrite.

Aide moi.

 

[SourCherry.]

Tu me manques enfoiré.

 

[Cygnus]

Chaque jour où il fait soleil, je me souviens que nous nous étions dit que nous irions au parc. On devait s'asseoir sur un banc, tous les deux. Peut-être marcher dans les allées, si j'en étais capable, car j'ai perdu l'habitude de marcher, comment fait-on déjà, pour tenir sur ses deux jambes, même dans les parcs. Regarder les arbres fleurir, les gosses passer courir et tomber, trouver que la vie valait le coup quand même. Je devais vous dire ce que je ressentais et vous deviez me parler de vous; comme j'aimais quand vous me parliez de vous, c'était ce que je preferais avant même que vous me rassuriez. Etre assis, tous les deux, l'un à côté de l'autre, comme un couple improbable. Un infirmier et sa patiente, dans un parc. Un jour je vous avais dit que nous prendrions des serviettes et qu'on s'allongerait tous les deux dans l'herbe, côte à côte; vous vous souvenez? Vous aviez laissé s'échapper un grand rire.

Il n'y aura jamais de parc pour tous les deux. Il est toujours là mais vous n'y êtes plus.

(...)

 

[Gochugaru]

Arrête, je t'en supplie, arrête de m'étaler ta vie dans la figure, tu as de la chance, c'est bien que tu sois contente, mais PITIE, ça me fait plus de mal qu'autre chose de devoir répéter pour la dixième fois (ceci n'est absolument pas une hyperbole, plutôt un euphémisme en fait) "ah ouais ! c'est super ! profite bien ! tu as de la chance !" le tout avec le sourire bien sûr...

(J'arrête pas de poster ici... Il faudrait peut-être qu'un jour je commence à assumer mes opinions...)

 

[Ineffable]

***

 

[lualdi]

Quand est-ce que tu vas réaliser que je suis en larmes devant ce putain d'écran pendant que tu te regardes ton film à 3 mètres de moi ? RÉVEILLE-TOI PUTAIN.

 

[AnonymousUser]

Ce qu'il y a de bien, avec toi, c'est que tu me prends comme je suis. Tu es comme dans ce conte, quelqu'un de plein et d'entier, qui s'auto-suffit, et qui prend le meilleur des gens comme un bonus. J'ai honte d'être aussi incomplète, aussi bancale, et de t'en faire baver sans arrêt. Et le pire, c'est que tu pardonnes à chaque fois, et à chaque fois j'ai un peu plus honte de te demander pardon.

 

[Bianca Bond]

A lui : où est passé ce qu'on était ? Il n'y a plus de complicité, plus de regard, plus d'envie. J'ai beau t'aimer, j'attends plus...
Et finalement tu pars, tu me l'enlèves en même temps. Qu'est-ce qu'on peut espérer finalement ?

A eux : Je n'en peux plus de vos caprices, de votre nombrilisme, d'être la gentille bonne poire qui ne se prend que des gnons dans la gueule. J'en ai assez de faire la forte pour que vous alliez bien... Qu'en est-ce que je pourrais pleurer moi aussi ? Je le fais seule, ça vous arrange et ça m'évite de vous voir tout ramener à vous. Qu'importe l'âge : vous m'emmerdez ! Vous êtes déjà tellement vieux et aigris ! Vous avez tout, je n'ai rien, je n'oublie jamais pour autant que beaucoup vivent des choses bien plus terribles. Combien de fois y avez vous pensé ? Combien de fois vous êtes vous retourné sur quelqu'un en espérant autre chose que votre propre bonheur ? Approximativement jamais.
J'ai beau me taire, vous me dégoûtez. Le malheur des autres vous ramène toujours à votre propre échec. Et bien noyez vous dans votre boue de misère et n'espérez plus ma main, elle se tournera vers des gens qui méritent qu'on soit là pour eux.
Je me sens vide, et quelque part, je sais que vous êtes responsables de mon état.
Je finirai par devenir comme vous, égoïste, uniquement tournée vers mes misérables problèmes et je vous emmerderai du plus profond de mon âme !

 

[-Kim]

Je ne peux pas vivre sans toi, mais notre relation est destructrice. Je vais agir comme une enfant, en me trouvant un mec, et je m'en fou. J'aimerais juste voir la tête que tu feras quand je l'embrasserai devant toi, que tu me vois embrasser quelqu'un d'autre que toi. C'est puéril, je sais, mais je ne vois rien d'autre à faire. Je préfère agir comme ça plutôt que de rester passive face à cette situation.

 

[SourCherry.]

Finalement je ne sais toujours pas ce que je veux/ressens. Je change d'avis sur toi tous les 2 jours. C'est usant. Mais je suis toujours sûre de la même chose : TU ME MANQUES SALE TYPE !

 

[John Coffey.]

C'est toujours dans les moments où je me décidais enfin à franchir le pas, à ne plus t'envisager en tant qu'ami mais bien plus que cela, que tu m'as déçue. Mais là, tu as atteint un point de non retour, le fameux "point de rupture", car tu as trop descendus dans mon estime, et pourtant Dieu sait combien j'en avais.
Tu m'as ouvert les yeux sur ta personne, maintenant, je crois que c'est à toi de te rendre compte de ce que tu fais.

 

[Khloé]

à B : Il m'aura fallu du temps pour t'oublier, mais c'est fait. Et c'est maintenant que je me rend compte que tu n'es qu'un pauvre con et que non, jamais on se retrouvera. Garde ta pute, elle est bien elle.

et à mon prof d'histoire-géo : qu'il est vraiment exceptionnel, et que si je n'avais pas de chéri, il y'a longtemps que je lui aurait sauté dessus.