Ce que j'aimerais lui dire...
- Initiateur de la discussion Abelys
- Date de début
Reste loin de moi et arrête avec tes allusions sexuelles parce que ca me perturbe et je ne dois pas
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Je sais pas quoi dire. Je suis juste hyper triste et je crois que j'ai besoin que ça sorte. Ca ne s'adresse pas à une personne mais à 130 et bien plus encore. J'ai mal ce soir. Ca fait un an et j'ai mal ce soir en pensant à l'année dernière. Je n'étais pas à Paris il y a un an, mes proches bien que pour certains présents sur les lieux, trop proches de l'horreur, trop proche, n'ont rien eu. Mais j'ai mal de cette nuit d'angoisse les yeux rivés sur mon téléphone jusqu'à 4h du matin pour avoir le sms de cette amie pour me dire qu'elle était en sécurité. Je n'ose même pas imaginer la douleur de ceux qui ont perdu quelqu'un. Ca me fait peur, ça me fait mal, j'ai eu peur dans le métro aujourd'hui, en cette date. C'est nul je sais qu'on nous dit de pas avoir peur mais déjà que je suis claustro de base faut dire que les attentats de Paris et de Bruxelles n'ont pas aidé. Je me sens mal de ma ville silencieuse et calme quand dans mes souvenirs les images de cette nuit atroce me restent en tête. J'ai mal d'avoir vu la place de cette grande ville sans bougies tout à l'heure. J'ai mal de ne pas avoir de bougies à allumer à ma fenêtre. J'ai mal de cette génération, de ma génération touchée pour des conneries d'idéaux de merde. J'ai mal de tout ça et j'ai envie de pleurer.
Je ne supporte pas cette situation.
Le début de l'année scolaire s'est très bien passé. On a appris à se connaître, on s'est trouvé des points communs. On a passé du temps tous les deux, on a discuté de tout et de rien, on a ri ensemble. En classe, sans même parler, on s'échangeait des regards. On se souriait. Je vous ai tous invité chez moi pour ton anniversaire. Tu es arrivé en avance, on a eu la chance d'avoir un moment tous les deux. Et j'appréciais tellement ces moments privilégiés avec toi.
Les vacances sont arrivées. Le dernier jour de cours tu as fait un malaise sur le trajet pour la fac, alors je n'ai pas pu te voir. Tu m'as dit que tu allais faire des analyses et te reposer, que rien n'était grave. Nous avons passé nos vacances chacun de notre côté, elles sont passées très vite.
Et depuis, plus rien. Tu ne donnes plus de nouvelles à personne. Tous nos messages et nos appels sont sans réponse, On ne te voit plus, on ne sait pas où tu es, comment tu vas, ou même si tu reviendras un jour.
Tu m'as laissé le temps de m'attacher à toi, et tu as disparu. Les autres sont passés à autre chose, mais je n'arrive pas à ne pas m'inquiéter pour toi.
Tous les soirs avant d'aller dormir j'espère te revoir le lendemain matin. Quand je sors de la classe prendre un café, comme je le faisais avec toi, je regarde toujours les gens qui passent dans l'espoir de te voir apparaître. Je ne peux rien faire, je n'ai aucun pouvoir. Et mon impuissance me torture.
Alors je fais la seule chose que je peux faire. Espérer. Je sais que cette situation n'est pas définitive. Je sais que cela va changer. Je le sens. Mais je m'inquiète pour toi. Reviens vite, je t'en prie. Reviens vite, en forme, et toi-même. Tu me manques.
Le début de l'année scolaire s'est très bien passé. On a appris à se connaître, on s'est trouvé des points communs. On a passé du temps tous les deux, on a discuté de tout et de rien, on a ri ensemble. En classe, sans même parler, on s'échangeait des regards. On se souriait. Je vous ai tous invité chez moi pour ton anniversaire. Tu es arrivé en avance, on a eu la chance d'avoir un moment tous les deux. Et j'appréciais tellement ces moments privilégiés avec toi.
Les vacances sont arrivées. Le dernier jour de cours tu as fait un malaise sur le trajet pour la fac, alors je n'ai pas pu te voir. Tu m'as dit que tu allais faire des analyses et te reposer, que rien n'était grave. Nous avons passé nos vacances chacun de notre côté, elles sont passées très vite.
Et depuis, plus rien. Tu ne donnes plus de nouvelles à personne. Tous nos messages et nos appels sont sans réponse, On ne te voit plus, on ne sait pas où tu es, comment tu vas, ou même si tu reviendras un jour.
Tu m'as laissé le temps de m'attacher à toi, et tu as disparu. Les autres sont passés à autre chose, mais je n'arrive pas à ne pas m'inquiéter pour toi.
Tous les soirs avant d'aller dormir j'espère te revoir le lendemain matin. Quand je sors de la classe prendre un café, comme je le faisais avec toi, je regarde toujours les gens qui passent dans l'espoir de te voir apparaître. Je ne peux rien faire, je n'ai aucun pouvoir. Et mon impuissance me torture.
Alors je fais la seule chose que je peux faire. Espérer. Je sais que cette situation n'est pas définitive. Je sais que cela va changer. Je le sens. Mais je m'inquiète pour toi. Reviens vite, je t'en prie. Reviens vite, en forme, et toi-même. Tu me manques.
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