Je ne vais pas m'excuser d'avoir des principes et des convictions, comme tu n'as pas à t'excuser d'avoir les tiennes.
Par contre je suis désolé qu'on n'ait pas pu trouver un terrain d'entente ou quelque chose qui nous permet de dépasser, ou de faire abstraction de tout cela. Peu importe quoi, mais qui nous n'aurait pas éloigné.
Tu me manques, tu me connais, tu sais que je ne suis pas vraiment du genre émotionnel, je ne m'attache pas aux gens, je suis plutôt de genre à être effrayé quand c'est le cas et j'ai tendance à faire demi-tour et courir loin de mes sentiments. Et pourtant, tu me manques.
Notre amitié a toujours été... honnêtement je n'ai même pas de mot pour la décrire, on est tellement si similaire et complémentaire, c'est comme si j’étais avec moi-même avec juste quelques légères différences. Nos soirée a rigolé, à jouer, à rester réveillé jusqu'à 4h du matin à papoter.
C'est comme un vide, comme si j'avais été coupé en 2, c'est très étrange, je n'ai jamais pensais que je ressentirais cela, encore moins en amitié.
Parfois je te vois ou j'entends ta voix, et j'ai envie de te parler, même juste dire coucou, mais je me retiens et ça me déchire.
Tu serais tellement fier de moi pour m'entendre avouer mes sentiments, pour enfin ne pas cacher mes émotions et dire que je suis blessée.Puis je me rappelle tes paroles, tes propos qui, même si ils n’étaient pas directement diriger vers moi, m'incluais, je me demandes parfois si tu t'en ai rendu bien compte.
Mais tu sais ce qui est le pire, savoir que je fais partie de "ces gens-là", de ces personnes que tu détestes tant.
Je ne suis pas désolée d’être moi, et en même temps, j'en suis désolée.