A
AnonymousUser
Guest
En allant sur le topic des sensations indescriptibles, je me surprends à repenser à ce jour de juin l'année dernière. J'en avais beaucoup parlé sur ce topic, mais j'ai envie de le redire, juste un peu, juste pour revivre ça pendant quelques lignes.
C'était un ami d'ami, je l'ai vu pour la première fois un soir, au CDI. C'était son pote qui m'intéressait mais c'est lui qui m'a interpellée. J'étais en train de travailler et je l'ai entendu parler de la prépa avec l'autre, qui était d'une prétention incroyable. Lui était tellement cool, prenait ça de très loin, disait vivre pour la guitare, n'envisageait rien de trop ambitieux, juste quelque chose de très cohérent. J'ai levé la tête et il était là avec son putain de sourire en coin qui me met un coup au coeur quand j'y repense. Un soir il a participé à ce concert de fin d'année où j'ai assisté et je crois bien que je suis tombé amoureuse de lui, de sa guitare, de sa façon de ne rien prendre au sérieux avec ses airs de grand gamin. Je l'ai croisé en repartant du lycée, je l'ai arrêté pour lui dire simplement que j'avais aimé ce qu'il avait joué.
On se regardait de loin et puis un soir il sortait du lycée, j'étais là, et il m'a demandé avec un petit sourire "tu m'accompagnes ?". On est pas allé chez lui, il ne m'a pas raccompagné au métro, on a simplement passé quelques unes des plus jolies heures de ma vie à se balader dans le XVI° arrondissement, à regarder les touristes et la Tour Eiffel depuis le Trocadéro, à se raconter tout et n'importe quoi. Il a failli m'embrasser, m'a finalement laissé partir. On est parti en vacances chacun de notre côté quelques semaines après - des semaines tellement insignifiantes mais que je trouvais remplies d'espoir, mes amies me disaient qu'on était parfaits ensemble, lui me souriait en coin et me disait que j'avais des grosses joues. Il ne s'est rien passé.
Je l'ai revu à la rentrée comme dans un mauvais teenmovie, il était encore plus chouette qu'avant si c'est possible. On a parlé un peu et on s'est recroisé dans Paris cette nuit-là, il a déboulé d'un couloir du métro et s'est jeté sur moi. On est reparti chacun de notre côté, toujours comme dans un mauvais teenmovie.
Je l'ai revu la semaine d'après; il avait une copine.
Ca fait maintenant 6 mois que je ne l'ai pas vu et je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir terriblement.
Je me demande pourquoi je ne l'ai pas embrassé ce soir-là.
Je me demande pourquoi je n'ai jamais pris son numéro, ou pourquoi je ne l'ai pas demandé à cette connaissance qu'on a en commun.
Je me demande pourquoi je n'ai pas réagi plus tôt,
et bordel je me hais d'y penser encore, je devrais en avoir fini avec ça mais non, ça revient comme par vagues et je crois bien qu'il me manque,
et je retourne une fois par semaine là où il a toujours cours et j'espère toujours le croiser -même en sachant qu'il n'a pas cours à cette heure-là,
et je sais que si je le revoie, copine ou non, cette fois-ci je lui colle mon numéro dans la main avant qu'il ne puisse dire un mot, et cette situation m'emmerde terriblement.
what if we never meet again, hein.
(et j'ai une espèce de conviction stupide qu'un jour on se recroisera, qu'il sera là, moi aussi, et que ce sera simplement la suite logique de tout ce qu'on avait commencé, et que ce sera bien)
fuck.
C'était un ami d'ami, je l'ai vu pour la première fois un soir, au CDI. C'était son pote qui m'intéressait mais c'est lui qui m'a interpellée. J'étais en train de travailler et je l'ai entendu parler de la prépa avec l'autre, qui était d'une prétention incroyable. Lui était tellement cool, prenait ça de très loin, disait vivre pour la guitare, n'envisageait rien de trop ambitieux, juste quelque chose de très cohérent. J'ai levé la tête et il était là avec son putain de sourire en coin qui me met un coup au coeur quand j'y repense. Un soir il a participé à ce concert de fin d'année où j'ai assisté et je crois bien que je suis tombé amoureuse de lui, de sa guitare, de sa façon de ne rien prendre au sérieux avec ses airs de grand gamin. Je l'ai croisé en repartant du lycée, je l'ai arrêté pour lui dire simplement que j'avais aimé ce qu'il avait joué.
On se regardait de loin et puis un soir il sortait du lycée, j'étais là, et il m'a demandé avec un petit sourire "tu m'accompagnes ?". On est pas allé chez lui, il ne m'a pas raccompagné au métro, on a simplement passé quelques unes des plus jolies heures de ma vie à se balader dans le XVI° arrondissement, à regarder les touristes et la Tour Eiffel depuis le Trocadéro, à se raconter tout et n'importe quoi. Il a failli m'embrasser, m'a finalement laissé partir. On est parti en vacances chacun de notre côté quelques semaines après - des semaines tellement insignifiantes mais que je trouvais remplies d'espoir, mes amies me disaient qu'on était parfaits ensemble, lui me souriait en coin et me disait que j'avais des grosses joues. Il ne s'est rien passé.
Je l'ai revu à la rentrée comme dans un mauvais teenmovie, il était encore plus chouette qu'avant si c'est possible. On a parlé un peu et on s'est recroisé dans Paris cette nuit-là, il a déboulé d'un couloir du métro et s'est jeté sur moi. On est reparti chacun de notre côté, toujours comme dans un mauvais teenmovie.
Je l'ai revu la semaine d'après; il avait une copine.
Ca fait maintenant 6 mois que je ne l'ai pas vu et je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir terriblement.
Je me demande pourquoi je ne l'ai pas embrassé ce soir-là.
Je me demande pourquoi je n'ai jamais pris son numéro, ou pourquoi je ne l'ai pas demandé à cette connaissance qu'on a en commun.
Je me demande pourquoi je n'ai pas réagi plus tôt,
et bordel je me hais d'y penser encore, je devrais en avoir fini avec ça mais non, ça revient comme par vagues et je crois bien qu'il me manque,
et je retourne une fois par semaine là où il a toujours cours et j'espère toujours le croiser -même en sachant qu'il n'a pas cours à cette heure-là,
et je sais que si je le revoie, copine ou non, cette fois-ci je lui colle mon numéro dans la main avant qu'il ne puisse dire un mot, et cette situation m'emmerde terriblement.
what if we never meet again, hein.
(et j'ai une espèce de conviction stupide qu'un jour on se recroisera, qu'il sera là, moi aussi, et que ce sera simplement la suite logique de tout ce qu'on avait commencé, et que ce sera bien)
fuck.