Déjà, je vous envoie à tout.e.s mes bonnes ondes, ça n'a pas l'air d'être une période facile pour tout le monde.
@Osha
@MorganeGirly
-
Sinon, je venais donner des nouvelles aussi !
Ma vie sentimentale est toujours autant en bordel.
J’ai démarré une relation avec mon crush en juin - j’étais venue en parler un petit peu ici parce que j’étais déjà anxieuse à ce moment là car je craignais qu’on ne passe pas l’été et que la relation s’étiole pendant nos vacances respectives, mais on a finalement tenu bon et poursuivi notre histoire à la rentrée dans l'optique que ça devienne potentiellement sérieux.
Le problème aujourd’hui, c’est que notre relation avance trèèès lentement et que je ne me sens pas du tout en sécurité émotionnelle.
Ma psy m’a dit que c'était bon signe qu’il ne veuille pas prendre toute la place que j’étais prête à lui donner (parce qu’en général, les gars qui se précipitent pour l’occuper sont toxiques), mais il y a un juste milieu tout de même je trouve.
Globalement, on se voit une fois tous les 7-10 jours, sur son initiative : je me suis prise plusieurs stops de mon côté qui m'ont bien refroidie, du coup j’attends que ce soit lui qui propose maintenant pour qu’on se voit, et nos échanges par messages ne sont pas très réguliers (je me suis prise plusieurs vents également, et ça aussi j’ai vraiment du mal à encaisser), donc je ne peux pas dire que je me sente vraiment en couple pour le moment. Pourtant quand on se voit, c’est super, on s’amuse bien, on rigole bien, le sexe est +++ et l’intimité au top (on dort dans les bras l’un de l’autre toute la nuit) mais je me questionne quand même beaucoup sur sa prise de distance. Un de mes amis le suspecte d’avoir déjà une copine mais moi je ne pense pas, je pense que n’ayant jamais eu de relations sérieuses avant, il ne sait juste pas faire - le seul truc qui me fait un peu tiquer, c’est l’absence de gestes d’affection quand on est dehors, j’ai voulu lui prendre la main une fois quand on était assis en terrasse au restaurant et j’ai pu lire la panique dans ses yeux, mais je pense que c’est culturel de son côté, il doit être assez pudique là-dessus (enfin, J’ESPÈRE que c'est la bonne raison, sinon je casse tout ).
Bref, moi qui ai enchaîné les déceptions amoureuses depuis trop longtemps et qui cherche à construire quelque chose de solide, j’ai commencé ces dernières semaines à perdre patience et à me dire que cette relation n’irait probablement pas dans le sens que j’aimerais et qu’il vaudrait peut-être mieux y mettre un terme avant que j’y laisse des plumes (j'essaie d'apprendre de mes précédentes relations, tout de même ).
J’étais donc prête la semaine dernière à abandonner notre histoire jusqu’à ce qu’il me propose de rencontrer ses copains, et là je me suis dit, quand même, que c'était un gros pas pour lui, parce qu’il n’avait jamais présenté aucune fille à aucun de ses amis, donc je me suis chauffée en disant ALLEZ, donnons-nous une chance ! et comme ça s’est très bien passé avec ses copains, bah, ça m’avait franchement reboostée, surtout qu’on a pour projet de partir en week-end dans ma maison de campagne en Bretagne la semaine prochaine et qu’il y rencontrera ma sœur aussi au passage, donc mine de rien, on avance, on avance.
Sauf qu'entre-temps, c’est le néant quoi, il m’écrit un peu mais aucune prise d'initiative pour qu’on se revoit. Il faudrait compter à peu près deux semaines entre notre dernière rencontre et le départ en Bretagne, et, pour moi, sachant qu’on vit à moins d’une heure l’un de l’autre, c’est beaucoup trop long. Du coup, comme ma meilleure amie est de passage à Paris ce weekend et que c’était l’occasion idéale pour lui de la rencontrer, je me suis remuée un peu mercredi et je suis sortie de "ma zone de confort" en lui proposant de se joindre à nous pour un restaurant vendredi soir et il m'a répondu qu'il avait un anniversaire jeudi, vendredi et samedi. Ok super, et moi alors ?
Je n’ai rien répondu à part “Ah bon d’accord, tant pis !” en jouant la carte de la froideur ensuite, ce qui n’est pas très mature je veux bien l’admettre, mais la seule fois où j’ai essayé d’ouvrir le dialogue avec lui, je me suis prise un mur monumental, alors que ça me demande beaucoup d’effort de démarrer une conversation sérieuse, donc je n’ai pas su réagir autrement.
(Pour faire court : il n’avait quasi pas donné de nouvelles suite à un week end où j’avais vécu un bad trip par SA faute - il a voulu m'initier à la drogue, sauf qu'il a fait n'importe quoi - et je lui ai reproché de m’avoir laissée seule dans le noir toute la semaine qui a suivi, en lui disant au passage que je m’étais attachée à lui et que je ne pouvais pas mettre mon coeur sur pause, et il m’a répondu qu’il était désolé et m'a proposé une date pour qu’on se voit, mais je n’ai eu aucun retour sur ce qu’il ressentait, l’affaire s’est close sur cet échange - une amie m’a dit qu’au moins, il n’avait pas fui face à cet aveu… heu, waouh, super ? )
Je l’apprécie beaucoup, honnêtement c’est un très bon gars (si on oublie la drogue ) qui est toujours prêt à rendre service, qui vient me chercher et me ramène un peu partout, qui me prépare des petits plats, au top sur le ménage, qui s’occupe formidablement bien de son chien (et moi tout ça me fait penser “super papa en perspective”), mais je n’ai pas l’impression qu’il soit spécialement attaché à moi ou que je lui manque quand on ne se voit pas. Je sens qu’il m’apprécie beaucoup et qu’il aime passer du temps avec moi, mais je n'ai pas l'impression que ça aille beaucoup plus loin. Il a dit un truc qui m’a fait tiquer l’autre jour quand on a laissé son chien seul à l’appartement : “je suis toujours triste de le quitter” *temps de pause* “ce serait donc ça, être amoureux ?” et c’est peut-être de la surinterprétation de ma part, mais j’en conclus qu’il n'a jamais ressenti la même chose pour moi, ou pour personne d'autre.
Et je suis GAVÉE, PUNAISE. Tout ça me ravive les traumas de mes précédentes ruptures avant lesquelles j'étais encore et toujours dans une position d’attente pour finalement me rendre compte que mes sentiments amoureux n’étaient pas réciproques et je me sens du coup constamment en situation de rejet.
Franchement, ça m’épuise. J’ai essayé de suivre le conseil de ma psy de ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier et de continuer à rencontrer/voir d’autres mecs pour ne pas être trop focus sur mon crush et ainsi laisser la porte ouverte à d'autres opportunités amoureuses, mais clairement, mon cœur a fait son choix car aucun de ces mecs n'a réussi à éveiller mon intérêt et je n’arriverai sans doute pas à détourner mon attention de mon crush tant qu’on continuera à se voir.
Une amie me dit de tenir bon, parce qu'elle a vécu la même situation avec son mari actuel et qu'elle pense que son comportement est normal parce que c'est un gars (oui, bon, elle n'est pas très déconstruite), un peu plus jeune, qui plus est (il a 28 ans, moi 31) et qu'il doit tout simplement penser que je suis acquise et qu'il a tout le temps du monde avant de vraiment s'investir et de s'intéresser à mes besoins, mais moi du coup je me raccroche bêtement à son expérience, alors que, franchement, pour moi, la situation pue.
J’imagine que notre weekend en Bretagne sera décisif, mais je suis tellement saoulée par la situation actuelle que ça me contrarie de vouloir mettre ma frustration de côté (c'est plus fort que moi) pour que le weekend se passe bien, car je sais très bien que s’il se passe bien, je vais me sentir encore plus amoureuse de lui et me mettre à espérer que notre relation évolue dans le bon sens. Sauf que ce n’est pas productif du tout. J’aimerais tellement réussir à percer sa coquille pour qu’on arrive à communiquer ensemble, parce que sans ça, on fonce droit dans le mur, mais là, clairement, je me sens démunie. Je suis tellement pudique sur mes sentiments par peur de me prendre un revers derrière que c’est extrêmement compliqué pour moi d’ouvrir le dialogue, mais je me dis que le temps de tout un week end, de trois jours en plus, il y aura bien un moment où on arrivera à se dévoiler un peu plus ?
Bref, en attendant, je prends un xanax dès que je suis contrariée, en espérant que ça passe et que la situation s’améliore comme par magie
Edit: ortho et coquilles
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Sinon, je venais donner des nouvelles aussi !
Ma vie sentimentale est toujours autant en bordel.
J’ai démarré une relation avec mon crush en juin - j’étais venue en parler un petit peu ici parce que j’étais déjà anxieuse à ce moment là car je craignais qu’on ne passe pas l’été et que la relation s’étiole pendant nos vacances respectives, mais on a finalement tenu bon et poursuivi notre histoire à la rentrée dans l'optique que ça devienne potentiellement sérieux.
Le problème aujourd’hui, c’est que notre relation avance trèèès lentement et que je ne me sens pas du tout en sécurité émotionnelle.
Ma psy m’a dit que c'était bon signe qu’il ne veuille pas prendre toute la place que j’étais prête à lui donner (parce qu’en général, les gars qui se précipitent pour l’occuper sont toxiques), mais il y a un juste milieu tout de même je trouve.
Globalement, on se voit une fois tous les 7-10 jours, sur son initiative : je me suis prise plusieurs stops de mon côté qui m'ont bien refroidie, du coup j’attends que ce soit lui qui propose maintenant pour qu’on se voit, et nos échanges par messages ne sont pas très réguliers (je me suis prise plusieurs vents également, et ça aussi j’ai vraiment du mal à encaisser), donc je ne peux pas dire que je me sente vraiment en couple pour le moment. Pourtant quand on se voit, c’est super, on s’amuse bien, on rigole bien, le sexe est +++ et l’intimité au top (on dort dans les bras l’un de l’autre toute la nuit) mais je me questionne quand même beaucoup sur sa prise de distance. Un de mes amis le suspecte d’avoir déjà une copine mais moi je ne pense pas, je pense que n’ayant jamais eu de relations sérieuses avant, il ne sait juste pas faire - le seul truc qui me fait un peu tiquer, c’est l’absence de gestes d’affection quand on est dehors, j’ai voulu lui prendre la main une fois quand on était assis en terrasse au restaurant et j’ai pu lire la panique dans ses yeux, mais je pense que c’est culturel de son côté, il doit être assez pudique là-dessus (enfin, J’ESPÈRE que c'est la bonne raison, sinon je casse tout ).
Bref, moi qui ai enchaîné les déceptions amoureuses depuis trop longtemps et qui cherche à construire quelque chose de solide, j’ai commencé ces dernières semaines à perdre patience et à me dire que cette relation n’irait probablement pas dans le sens que j’aimerais et qu’il vaudrait peut-être mieux y mettre un terme avant que j’y laisse des plumes (j'essaie d'apprendre de mes précédentes relations, tout de même ).
J’étais donc prête la semaine dernière à abandonner notre histoire jusqu’à ce qu’il me propose de rencontrer ses copains, et là je me suis dit, quand même, que c'était un gros pas pour lui, parce qu’il n’avait jamais présenté aucune fille à aucun de ses amis, donc je me suis chauffée en disant ALLEZ, donnons-nous une chance ! et comme ça s’est très bien passé avec ses copains, bah, ça m’avait franchement reboostée, surtout qu’on a pour projet de partir en week-end dans ma maison de campagne en Bretagne la semaine prochaine et qu’il y rencontrera ma sœur aussi au passage, donc mine de rien, on avance, on avance.
Sauf qu'entre-temps, c’est le néant quoi, il m’écrit un peu mais aucune prise d'initiative pour qu’on se revoit. Il faudrait compter à peu près deux semaines entre notre dernière rencontre et le départ en Bretagne, et, pour moi, sachant qu’on vit à moins d’une heure l’un de l’autre, c’est beaucoup trop long. Du coup, comme ma meilleure amie est de passage à Paris ce weekend et que c’était l’occasion idéale pour lui de la rencontrer, je me suis remuée un peu mercredi et je suis sortie de "ma zone de confort" en lui proposant de se joindre à nous pour un restaurant vendredi soir et il m'a répondu qu'il avait un anniversaire jeudi, vendredi et samedi. Ok super, et moi alors ?
Je n’ai rien répondu à part “Ah bon d’accord, tant pis !” en jouant la carte de la froideur ensuite, ce qui n’est pas très mature je veux bien l’admettre, mais la seule fois où j’ai essayé d’ouvrir le dialogue avec lui, je me suis prise un mur monumental, alors que ça me demande beaucoup d’effort de démarrer une conversation sérieuse, donc je n’ai pas su réagir autrement.
(Pour faire court : il n’avait quasi pas donné de nouvelles suite à un week end où j’avais vécu un bad trip par SA faute - il a voulu m'initier à la drogue, sauf qu'il a fait n'importe quoi - et je lui ai reproché de m’avoir laissée seule dans le noir toute la semaine qui a suivi, en lui disant au passage que je m’étais attachée à lui et que je ne pouvais pas mettre mon coeur sur pause, et il m’a répondu qu’il était désolé et m'a proposé une date pour qu’on se voit, mais je n’ai eu aucun retour sur ce qu’il ressentait, l’affaire s’est close sur cet échange - une amie m’a dit qu’au moins, il n’avait pas fui face à cet aveu… heu, waouh, super ? )
Je l’apprécie beaucoup, honnêtement c’est un très bon gars (si on oublie la drogue ) qui est toujours prêt à rendre service, qui vient me chercher et me ramène un peu partout, qui me prépare des petits plats, au top sur le ménage, qui s’occupe formidablement bien de son chien (et moi tout ça me fait penser “super papa en perspective”), mais je n’ai pas l’impression qu’il soit spécialement attaché à moi ou que je lui manque quand on ne se voit pas. Je sens qu’il m’apprécie beaucoup et qu’il aime passer du temps avec moi, mais je n'ai pas l'impression que ça aille beaucoup plus loin. Il a dit un truc qui m’a fait tiquer l’autre jour quand on a laissé son chien seul à l’appartement : “je suis toujours triste de le quitter” *temps de pause* “ce serait donc ça, être amoureux ?” et c’est peut-être de la surinterprétation de ma part, mais j’en conclus qu’il n'a jamais ressenti la même chose pour moi, ou pour personne d'autre.
Et je suis GAVÉE, PUNAISE. Tout ça me ravive les traumas de mes précédentes ruptures avant lesquelles j'étais encore et toujours dans une position d’attente pour finalement me rendre compte que mes sentiments amoureux n’étaient pas réciproques et je me sens du coup constamment en situation de rejet.
Franchement, ça m’épuise. J’ai essayé de suivre le conseil de ma psy de ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier et de continuer à rencontrer/voir d’autres mecs pour ne pas être trop focus sur mon crush et ainsi laisser la porte ouverte à d'autres opportunités amoureuses, mais clairement, mon cœur a fait son choix car aucun de ces mecs n'a réussi à éveiller mon intérêt et je n’arriverai sans doute pas à détourner mon attention de mon crush tant qu’on continuera à se voir.
Une amie me dit de tenir bon, parce qu'elle a vécu la même situation avec son mari actuel et qu'elle pense que son comportement est normal parce que c'est un gars (oui, bon, elle n'est pas très déconstruite), un peu plus jeune, qui plus est (il a 28 ans, moi 31) et qu'il doit tout simplement penser que je suis acquise et qu'il a tout le temps du monde avant de vraiment s'investir et de s'intéresser à mes besoins, mais moi du coup je me raccroche bêtement à son expérience, alors que, franchement, pour moi, la situation pue.
J’imagine que notre weekend en Bretagne sera décisif, mais je suis tellement saoulée par la situation actuelle que ça me contrarie de vouloir mettre ma frustration de côté (c'est plus fort que moi) pour que le weekend se passe bien, car je sais très bien que s’il se passe bien, je vais me sentir encore plus amoureuse de lui et me mettre à espérer que notre relation évolue dans le bon sens. Sauf que ce n’est pas productif du tout. J’aimerais tellement réussir à percer sa coquille pour qu’on arrive à communiquer ensemble, parce que sans ça, on fonce droit dans le mur, mais là, clairement, je me sens démunie. Je suis tellement pudique sur mes sentiments par peur de me prendre un revers derrière que c’est extrêmement compliqué pour moi d’ouvrir le dialogue, mais je me dis que le temps de tout un week end, de trois jours en plus, il y aura bien un moment où on arrivera à se dévoiler un peu plus ?
Bref, en attendant, je prends un xanax dès que je suis contrariée, en espérant que ça passe et que la situation s’améliore comme par magie
Edit: ortho et coquilles
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