Alors qu'une partie du monde musulman réagit toujours violemment à la diffusion sur internet d'un film anti-islam réalisé par quelques chrétiens fanatiques, Charlie Hebdo remet le couvert en publiant une nouvelle série de caricatures du prophète Mahomet.
Pour Charb, le directeur de la publication du journal, les choses sont simples : "si on commence à se poser la question de savoir si on a le droit de dessiner ou pas Mahomet, à la fin on ne représentera plus rien, et la poignée d'extrémistes qui s'agitent dans le monde et en France aura gagné."
Pour sa part, le Conseil français du culte musulman condamne "avec la plus grande vigueur ce nouvel acte islamophobe" et lance "un appel pressant aux musulmans de France à ne pas céder à la provocation". Le président de cette instance, Mohammed Moussaoui fait part de sa "profonde consternation", parlant "de dessins insultants à l'égard du prophète de l'islam".
De son côté, le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur dénonce "une véritable incitation, une véritable exacerbation des tensions qui règnent à travers le monde".
Dans cette affaire, le gouvernement marche sur des oeufs. Dans un communiqué qui ne mentionne pas Charlie Hebdo, le premier ministre souligne que "la liberté d'expression constitue l'un des principes fondamentaux de notre République". Mais il précise que "cette liberté s'exerce dans le cadre de la loi et sous le contrôle des tribunaux, dès lors qu'ils sont saisis".
Suite à cette publication, la sécurité a été renforcée aux abords de l'immeuble du XXème arrondissement qui abrite la rédaction de Charlie Hebdo, mais aussi autour de l'ensemble des représentations françaises (ambassades, consulats) dans les pays où ont lieu les manifestations contre le film anti-islam.
D'accord ou pas d'accord avec Charlie Hebdo ? La longue tradition bouffe-curé du journal peut-elle s'appliquer à l'Islam ? Sinon, pourquoi ?
Pour Charb, le directeur de la publication du journal, les choses sont simples : "si on commence à se poser la question de savoir si on a le droit de dessiner ou pas Mahomet, à la fin on ne représentera plus rien, et la poignée d'extrémistes qui s'agitent dans le monde et en France aura gagné."
Pour sa part, le Conseil français du culte musulman condamne "avec la plus grande vigueur ce nouvel acte islamophobe" et lance "un appel pressant aux musulmans de France à ne pas céder à la provocation". Le président de cette instance, Mohammed Moussaoui fait part de sa "profonde consternation", parlant "de dessins insultants à l'égard du prophète de l'islam".
De son côté, le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur dénonce "une véritable incitation, une véritable exacerbation des tensions qui règnent à travers le monde".
Dans cette affaire, le gouvernement marche sur des oeufs. Dans un communiqué qui ne mentionne pas Charlie Hebdo, le premier ministre souligne que "la liberté d'expression constitue l'un des principes fondamentaux de notre République". Mais il précise que "cette liberté s'exerce dans le cadre de la loi et sous le contrôle des tribunaux, dès lors qu'ils sont saisis".
Suite à cette publication, la sécurité a été renforcée aux abords de l'immeuble du XXème arrondissement qui abrite la rédaction de Charlie Hebdo, mais aussi autour de l'ensemble des représentations françaises (ambassades, consulats) dans les pays où ont lieu les manifestations contre le film anti-islam.
D'accord ou pas d'accord avec Charlie Hebdo ? La longue tradition bouffe-curé du journal peut-elle s'appliquer à l'Islam ? Sinon, pourquoi ?
Dernière édition :