Il est bien de ne pas rejeter vos propres turpitudes sur les autres. Ce qui vous parait inaccessible ou incroyable n'est pas nécessairement la réalité de tous.
Le banquier appelle et quand c'est le cas il ne dit pas vient faire de l'investissement locatif, il peut proposer pleins de leviers à charge pour le client de choisir ce qui lui correspond en fonction de ses objectifs : retraite, études, fiscalité, location meublée, non meublée et nue propriété qui est extrêmement rentable pour qui dispose de trésorerie mais risqué en termes de dégradation... J'ai une petite connaissance de la finance et une idée précise de ce je souhaite le banquier dans ce contexte n'est que facilitateur et pas nécessairement conseiller.
Je ne suis pas immigrée, je ne suis pas française mais je ne suis pas immigrée. Je disposais d'une bourse d'études très confortable (supérieur au smic sans quasiment rien à payer j'ai précisé avoir fait le choix d'une vie spartiate, mes voyages pour aller voir ma famille étant régler à l époque par ma bourse qui m'offrait 2 billets par an à noel et en été que j'utilisais au printemps pour travailler durant les vacances) non française bien sure et j'ai rapidement compris que en travaillant à coté je me constituerai un capital pour me lancer. Durant mes études doctorales j'ai étudié en école de commerce pour y obtenir un master professionnel ( et les cours de transmission d'entreprise, de valorisation du capital, d'investissement de rentabilité ont été très formateur à titre personnel).
L'investissement immobilier est multiforme : parkings, très petite surface, petite surface, locaux commerciaux, SCI, EHPAD, logement étudiant, à l'étranger (grèce, tunisie...)... le ticket d'entrée n'est donc pas forcement des milliards au tout début. Je connais des étudiants qui le font même aujourd'hui, ils font des crédits à la consommation achètent des parkings et mobilisent l'effet de levier pour se constituer un capital. Il y a 17 ans c'était encore plus intéressant. J'imagine que vous serez ahuris, cela existe certains sont même entrepreneurs sur les bancs de leurs écoles et font des chiffres d'affaires non négligeables (ils m'épatent !). Je les connais et cela ne me surprend guère.
Si je travaille, oui je travaille mais moins depuis mercredi pour des raisons évidentes, d'abord je suis en vacances et surtout donc il n'y a pas de réunions. Et cela a essentiellement consisté à lire des rapports et notes de chef de bureau et à les amender ce qui n'empêche pas de répondre ici.
Je ne sais pas quelles sont vos professions mais dans mon milieu professionnel nous sommes sans arrêt en voyage une grosse part du budget est consommé par le marché des voyages, donc les voyages personnels ne représentent dans mon écosystème que des visites essentiellement familiales. Naturellement si vos familes sont dans la creuse ou le jura j'imagine que vous ne verrez pas d'utilité à voyager.
Le vote est personnel je n'en dirai donc rien à Arpège.
Quant à une répartition plus égalitaire des ressources appelée de tous vos voeux ici et là, je vous suggère d'accompagner le pouvoir legislatif et executif pour repenser un modèle de société qui vous semble plus égalitaire, plus juste et qui selon votre approche propose une repartition qui convient à tous en tenant de compte de toutes les variables et d'arriver à un equilibre parfait si tant est que cela puisse exister.
Pour ma part ce ne sont pas vos injonctions ou même vos lécons de morale qui égratineront mon paradigme et ma vision et je vous ai adressé des réponses sommes toutes reciproques sur le fond et la forme des vôtres.
Je finis en disant que lorsque j'ai dit que je "méritais" ça n'avait rien à voir avec la meritocratie ou avec ceux qui peinaient à se loger ou à acheter, ça avait avoir que après roulé avec ma vieille guimbarde de 20 ans j'avais bien merité d'acheter quelque chose qui me faisait envie depuis bien longtemps. Malheureusement les écrits sont par nature biaisés et traduisent quelque fois imparfaitement la pensée de son auteur.
Je vous quitte à present et vous souhaite à tous et toutes bonne continuation.