@Zénon je suis d’accord avec toi sur le côté drogue dure, mais il faut comparer ce qui est comparable. Factuellement, l’héroïne est suceptible de te rendre accro dès la première prise et l’équivalent de la gorgée (comme la gorgée de champagne) n’existe pas. L’héroïne n’est pas connu pour sa saveur.
Par contre j’envisagerais possiblement de faire goûter des drogues comme le cannabis ou même l’ecstasy à mon grand ado. Pourtant, ma dernière prise d’ecsta remonte à bien avant la naissance de mes enfants.
- Je sais que ça peut sembler “inconscient” mais au contraire. J’ai tout essayé plus jeune, même l’héroïne, une fois. C’était complètement con, mais je ne savais pas que c’était si dangereux même la première fois, je n’ai pas sombré dans l’addiction et n’en ai jamais repris mais j’ai pris un risque. J’aurais aimé savoir avant que c’était si grave.
J’ai vu l’addiction de près même si j’ai échappé à la plupart (je fume, c’est déjà trop) et je sais que mes connaissances “addicts” ne viennent pas de familles ou l’on discutait et où on avait la liberté de faire ses expériences avec un cadre “stricte mais bienveillant”. Ça se faisait dehors, dans des cadres dangereux, peu importe que les parents soient strictes ou non.
- je préfère donc dediaboliser, ce qui est discuté en bonne intelligence a la maison, est nettement moins attractif.
- Si ils ont la curiosité de découvrir ça, autant que ça se fasse dans un lieu sécurisé avec quelqu’un qui veille sur eux et qui sait quoi faire si ça tourne mal (je parle tjs de l’équivalence d’un demi verre).
- je ne considère pas que la consommation de drogues récréatives comme les taz ou le cannabis, soient pire que l’alcool si elles sont consommées raisonnablement dans des contextes festifs occasionnels.
- je suis favorable à la légalisation de toutes les drogues à part l’héroïne, car selon moi si on veut en trouver on en trouve, autant réguler, encadrer et prévenir.