Je voulais profiter de la fraicheur qui retombe pour faire une chouette balade avec Brave Toutou mais cinq minutes après avoir démarré de l'appart, on a croisé un chien sur le trottoir d'en face et Brave toutou s'est mis dans tous ses états.
C'est vraiment casse-pompon sa sensibilité dans le quartier parce que c'est chiant de devoir faire 20 minutes de route pour une balade cool et que y a des jours, ça me soulagerait de pouvoir faire juste une chouette balade de quartier point. Mais là, le taff me draine toute mon énergie, ma patience, mon élan de "allez, on y va", et j'ai plus rien pour lui. J'arrive à prendre mon parti la majorité du temps, non y a plein de trucs que je peux pas faire avec lui, oui, j'ai refusé des jobs intéressants dans des médiathèques cools parce que je sais que vivre en milieu urbain ++, c'est pas érable pour lui, je pars pas en vacances parce que mon budget loisirs est en grande partie devenu le budget "balades collectives" et je me dis que c'est ok. Mais y a des moments où j'aurais juste envie qu'on croise ce chien à 25 mètres sans en faire toute une histoire.
Edit : Et demain, j'ai rdv chez le psy du travail et ça me soule un peu.
Il m'avait filé une vidéo à regarder, j'ai pas fait.
Et il voulait que je lise un livre sur la CNV, il est sur ma table de nuit depuis trois semaines mais j'y ai pas touché.
En vrai, j'ai pas la foi quand je rentre chez moi le soir de devoir en plus faire des devoirs pour ma psy perso et en plus plus, des devoirs pour le psy du travail. En plus, depuis le dernier rdv, tout ce qu'il avait voulu que je mette en place mais qui dépendait d'autres personnes, bah les autres personnes ont pas faire leur part du job
et ce qui dépend de moi, c'était donc cette lecture (et ça me soule de devoir bucher la CNV alors que la moitié du problème, c'est quand même que j'ai une collègue qui ne fait pas son travail.
Et c'est moi qui ai double dose de travail parce qu'il faudrait quand même pas que je la froisse en lui demandant de descendre les chaises des tables le matin.
)et " lâchez priiiise", sauf que comme ma psy perso m'a dit, y a un moment où quand on est crispée de partout parce que sur les nerfs tout le temps, c'est pas possible de lâcher prise "juste là et juste au bon dosage" et pour elle, là, ma chimie du cerveau est complètement flinguée donc je peux physiologiquement pas lâcher prise.
Bref, elle m'a dit de donner son numéro au psy du travail pour qu'ils communiquent donc ils verront ça ensemble. Mais demain va pas être une très bonne session. J'ai des montées de larmes-presque-aux-yeux une ou deux fois par jour, y a moyen qu'il me récupère à la petite cuillère.