@Miss Ninja
Entendons-nous bien : je ne suis pas pour la sacralisation du lien biologique, ni pour maintenir ce lien à tous prix au détriment de l'enfant.
Une amie très proche travaille comme psy pour une structure qui acceuille des enfants qui viennent de familles pire que dysfonctionnelle (parents drogués ,maltraitant, une mère qui a déjà menacé sa fille de 7 ans d'un flingue... Et ça la rend malade de voir que quoiqu'ils aient fait, ces parents ne sont quasiment jamais déchu de leurs droits et les gamins retournent chez eux quelques temps, ça se passe évidemment mal et il faut à nouveau leur trouver une structure d'accueil.
Oui ça me choque que dans ce genre de cas, on fasse passer la filiation biologique avant tout.
Ceci dit, je ne suis pas du tout d'accord de considérer la pauvreté (sauf extrême) comme une raison valable d'enlever des enfants à leurs familles. Je trouve ça atroce et classiste . Parce que des histoires d'enfants qui te racontent que certes leurs parents étaient pauvres mais qu'ils ont été aimés, qu'ils ont tout fait pour eux et qu'ils étaient heureux malgré tout, tu en entends, beaucoup.
En fait, ma pensée pourrait se résumer ainsi :
Je reviens sur le cas de l'Irelande. Certes, l'idée était au moins autant de punir les mères que de protéger les enfants (les nonnes ont simplement laissé mourir certains d'entre eux). Mais selon la morale de l'époque, il était évident que des filles-mères n'étaient pas aptes à être mères.
Or quand tu vois les réactions des enfants qui ont été enlevé quand ils ont compris, souvent adulte, ce qui s'était passé... ça fait des dégâts aussi (tu as le film "Philomena" sur je sujet).
Et là, je parle de ce qui concerne les enfant déjà nés .
Je suis juste contre le fait d'interdire aux gens d'avoir des enfants. Je ne vois pas comment ça serait possible sans risques de dérives iniques.
Pour les enfants déjà nés et qui peuvent s'exprimer, une règle devrait être de les écouter,
Entendons-nous bien : je ne suis pas pour la sacralisation du lien biologique, ni pour maintenir ce lien à tous prix au détriment de l'enfant.
Une amie très proche travaille comme psy pour une structure qui acceuille des enfants qui viennent de familles pire que dysfonctionnelle (parents drogués ,maltraitant, une mère qui a déjà menacé sa fille de 7 ans d'un flingue... Et ça la rend malade de voir que quoiqu'ils aient fait, ces parents ne sont quasiment jamais déchu de leurs droits et les gamins retournent chez eux quelques temps, ça se passe évidemment mal et il faut à nouveau leur trouver une structure d'accueil.
Oui ça me choque que dans ce genre de cas, on fasse passer la filiation biologique avant tout.
Ceci dit, je ne suis pas du tout d'accord de considérer la pauvreté (sauf extrême) comme une raison valable d'enlever des enfants à leurs familles. Je trouve ça atroce et classiste . Parce que des histoires d'enfants qui te racontent que certes leurs parents étaient pauvres mais qu'ils ont été aimés, qu'ils ont tout fait pour eux et qu'ils étaient heureux malgré tout, tu en entends, beaucoup.
En fait, ma pensée pourrait se résumer ainsi :
- si un parent est matraitant, il est légitime de lui retirer son enfant et de le déchoir de ses droits dans les cas graves
- si un parent n'est pas en état de s'occuper de son enfant (donc les deux parents s'ils sont à deux), et qu'il met son enfant en danger, il est légitime de protéger l'enfant, de le placer, mais pas de couper le lien si le(s) parent(s) est (sont) aimants et que ce sont les circonstances qui les rendent incapables de prendre soin de l'enfant
- si des parents sont aimants, s'occupent de leur enfant aux mieux MAIS que les conditions matérielles ou morales semblent difficile, il n'est pas légitime d'enlever un enfant à ses parents. Le rôle de l'état est alors de fournir des aides aux parents pour que la situation soit moins difficile
Je reviens sur le cas de l'Irelande. Certes, l'idée était au moins autant de punir les mères que de protéger les enfants (les nonnes ont simplement laissé mourir certains d'entre eux). Mais selon la morale de l'époque, il était évident que des filles-mères n'étaient pas aptes à être mères.
Or quand tu vois les réactions des enfants qui ont été enlevé quand ils ont compris, souvent adulte, ce qui s'était passé... ça fait des dégâts aussi (tu as le film "Philomena" sur je sujet).
Et là, je parle de ce qui concerne les enfant déjà nés .
Je suis juste contre le fait d'interdire aux gens d'avoir des enfants. Je ne vois pas comment ça serait possible sans risques de dérives iniques.
Pour les enfants déjà nés et qui peuvent s'exprimer, une règle devrait être de les écouter,