@Flowercream- C'est vrai que quand j'étais jeune, j'avais un peu cette vision de l'adoption. Dans la fiction, les rares histoires de parentalité qui me faisaient envie étaient des histoires d'adoption(cf Yoko Tsuno et Rosée, mon avatar).
Et j'avais l'exemple extrêmement positif de mon grand frère (demi-frère, 20 ans de plus) qui avec son épouse a adopté deux enfants et qui a vraiment bien géré.
Ça n'est que plus tard que j'ai compris que "bien gérer" ces adoptions n'avaient pas été forcément chose aisée et avait demandé beaucoup de réflexion, d'implication et de capacité de remise en question.
Pour arriver à créer un vrai lien de parentalité sans couper les enfants de leurs cultures originelles ni nier leurs spécificités (telles que la peur de l'abandon, le questionnement sur les origines)
Quand j'avais +/-27 ans, j'ai aussi eu une longue discussion sur l'adoption avec mon moniteur d'escalade qui était Antillais, n'avait pas été adopté mais connaissait énormément de gens qui l'avaient été et qui avait une vision très dure de l'adoption internationale, qu'il considérait comme un arrachement scandaleux des enfants à leur culture. Selon lui, il aurait mieux valu mettre en place une aide internationale pour permettre aux orphelinats de ces.pays d'accueillir dignement ces enfants ou permettre l'adoption au sein du pays.
Je ne dis pas que je suis d'accord avec lui, je ne connais pas assez le sujet, mais moi qui avait tjs eu cette vision """"bienveillante"""" de l'adoption, ça m'a fait réfléchir.
Et finalement, un couple de ma connaissance s'est lancé dans un processus d'adoption il y a quelques années (en Belgique). Pendant deux ans, ils ont dû envoyer une sorte de lettre de motivation tous les mois pour que leur dossier rentre dans la liste des dossiers traités (couple d'hommes, je ne sais pas si ça a pu jouer sur la durée du traitement).
Une fois qu'ils ont enfin été acceptés, ils ont dû passé tellement de tests, d'entretien... Ils ont par exemple dû dessiner les étapes de leur vie avec l'enfant selon une situation spécifique (ex : la mère de l'enfant était une prostituée, imaginez et dessinez les différentes étapes de discussion sur le sujet avec l'enfant).
Je comprends que tout ça soit nécessaire, on ne confie pas un enfant à n'importe qui, mais ça ne fait pas envie. A l'époque, il y a une vingtaine d'années, mon frère avait aussi raconté à quel point les entretiens psy (dont il comprenait tout à fait la nécessité) etaient moralement épuisant pour lui, à quel point il était secouant de sentir qu'on cherchait à évaluer s'il était ou non un pédophile par exemple.
Et pour finir, une connaissance vient de me dire qu'en Belgique, le processus coûterait 8000 à 15000€ (j'ai pas vérifié)
Bref, @Mamy_Plug tout ça peut aussi expliquer le choix de l'enfant biologique
Et j'avais l'exemple extrêmement positif de mon grand frère (demi-frère, 20 ans de plus) qui avec son épouse a adopté deux enfants et qui a vraiment bien géré.
Ça n'est que plus tard que j'ai compris que "bien gérer" ces adoptions n'avaient pas été forcément chose aisée et avait demandé beaucoup de réflexion, d'implication et de capacité de remise en question.
Pour arriver à créer un vrai lien de parentalité sans couper les enfants de leurs cultures originelles ni nier leurs spécificités (telles que la peur de l'abandon, le questionnement sur les origines)
Quand j'avais +/-27 ans, j'ai aussi eu une longue discussion sur l'adoption avec mon moniteur d'escalade qui était Antillais, n'avait pas été adopté mais connaissait énormément de gens qui l'avaient été et qui avait une vision très dure de l'adoption internationale, qu'il considérait comme un arrachement scandaleux des enfants à leur culture. Selon lui, il aurait mieux valu mettre en place une aide internationale pour permettre aux orphelinats de ces.pays d'accueillir dignement ces enfants ou permettre l'adoption au sein du pays.
Je ne dis pas que je suis d'accord avec lui, je ne connais pas assez le sujet, mais moi qui avait tjs eu cette vision """"bienveillante"""" de l'adoption, ça m'a fait réfléchir.
Et finalement, un couple de ma connaissance s'est lancé dans un processus d'adoption il y a quelques années (en Belgique). Pendant deux ans, ils ont dû envoyer une sorte de lettre de motivation tous les mois pour que leur dossier rentre dans la liste des dossiers traités (couple d'hommes, je ne sais pas si ça a pu jouer sur la durée du traitement).
Une fois qu'ils ont enfin été acceptés, ils ont dû passé tellement de tests, d'entretien... Ils ont par exemple dû dessiner les étapes de leur vie avec l'enfant selon une situation spécifique (ex : la mère de l'enfant était une prostituée, imaginez et dessinez les différentes étapes de discussion sur le sujet avec l'enfant).
Je comprends que tout ça soit nécessaire, on ne confie pas un enfant à n'importe qui, mais ça ne fait pas envie. A l'époque, il y a une vingtaine d'années, mon frère avait aussi raconté à quel point les entretiens psy (dont il comprenait tout à fait la nécessité) etaient moralement épuisant pour lui, à quel point il était secouant de sentir qu'on cherchait à évaluer s'il était ou non un pédophile par exemple.
Et pour finir, une connaissance vient de me dire qu'en Belgique, le processus coûterait 8000 à 15000€ (j'ai pas vérifié)
Bref, @Mamy_Plug tout ça peut aussi expliquer le choix de l'enfant biologique
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