Je vous fais un petit mix de ce que j'ai pu trouver sur le net en plus léger
1. Pour bénéficier des bons remèdes, il faut poser le bon diagnostic.
Le manque de confiance en soi peut provenir de 3 causes distinctes qu'on peut schématiser en une pyramide en trois parties.
- Le socle, c'est l'estime de soi ==> autrement dit l'estimation de notre propre valeur par nous même
- La partie intermédiaire, c'est la confiance en soi ==> autrement dit mes compétences personnelles
- La partie supérieure, c'est l'affirmation de soi ==> autrement dit mes compétences relationnelles
Ce qui fait qu'on peut:
- être sûr de soi dans ses relations interpersonnelles et souffrir d'une faible estime de soi
- s'estimer et n'avoir qu'une confiance limitée dans ses talents
Donc dans ce cas là:
Apprendre à se faire confiance, ça signifie
développer la confiance dans ses compétences, ses talents
ça passe par
changer le regard qu'on pose sur ses actions et ses capacités
Le travail doit se faire
au niveau des cognitions dans un premier temps, ça consiste à
modifier le regard sur soi, sur ses émotions.
Voici 4 façons de procéder pour augmenter sa confiance en soi:
Accroître son expertise : Il est plus judicieux de
renforcer ses compétences dans une discipline plutôt que de s'attaquer à ses incompétences réelles ou supposées. Le but étant d'
acquérir de l'expertise dans le(s) domaine(s) où nous nous estimons qualifié et dans lesquels nous éprouvons du plaisir, car ce n'est qu'associé à une émotion positive (fierté, gaieté, légèreté d'esprit...) que le sentiment d'expertise produit de la confiance en soi et la renforce durablement, ce qui modifie notre comportement général.
Interviewer ses proches: L’idée est de choisir un ami, un collègue, un membre de sa famille, et de lui expliquer que
nous avons besoin de son aide pour y voir plus clair en soi. « À quel moment, dans quelles circonstances, dans quel domaine m’as-tu trouvé ou me trouves-tu compétent ? » Poser la question et noter les réponses, sans les commenter, permet non seulement de
se voir de l’extérieur, de développer un sentiment de sécurité (« Je ne suis pas seul, je peux obtenir de l’aide quand j’en ai besoin »), mais également de
découvrir des talents et des compétences singulières dont nous ne soupçonnions pas l’existence ou que nous considérions comme « normales ».
Lister ses actes: Il s’agit de
prendre du recul afin de modifier son schéma cognitif de base (« Je ne me sens pas capable de… »). Pour cela, commençons par
lister, sur une feuille, tous les actes de la journée au cours desquels nous nous sommes senti défaillant (couple, famille, travail), en expliquant en une phrase la cause de ce sentiment. Sur une autre feuille, même exercice, mais en version positive : quels sont
les actes dans lesquels nous nous sommes senti capable et pourquoi. Dernière étape : relire plusieurs fois les deux listes, de manière à intégrer la double vision des choses. Pratiqué régulièrement,
cet exercice « déglobalise » le sentiment d’incompétence, car il introduit de la nuance, des exceptions, et met en lumière certaines compétences.
Établir des objectifs réalistes: Contrairement à ce que nous croyons trop souvent, le perfectionnisme n’est pas l’apanage des personnalités ambitieuses ou sûres d’elles. Il touche une grande partie d’entre nous et s’exprime plus fréquemment sur le mode du reproche (« Je ne fais pas assez bien ! ») que sur celui de l’encouragement (« Je dois faire encore mieux »). Être perfectionniste, c’est se fixer des objectifs inaccessibles ; le sentiment d’impuissance ou d’incompétence que nous en retirons contamine tous les autres domaines de notre vie. Pour sortir de ce piège, il est nécessaire de
faire le tri entre objectif réalisable (mener une réunion professionnelle), momentanément irréalisable (dialoguer avec mon ado) ou durablement inaccessible (racheter ma société). En notant cette distinction par écrit, avec ou sans l’aide d’un proche. L’idéal est de
justifier chaque « objectif » en précisant les moyens dont nous disposons ou dont nous pourrions disposer et les compétences sur lesquelles il est peu raisonnable de compter (gagner au Loto pour racheter ma société…
Source:
http://www.psychologies.com/Moi/Se-.../4-exercices-pour-oser-agir/4Lister-ses-actes
avril 2011