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Peut-être mais ce métier est un tout, tu ne peux pas te contenter que des trucs "sympas"... Désolée d'être un peu rêche là-dessus, mais en ce cas-là tu fais puéricultrice, ou sage-femme mais en acceptant de prescrire l'IVG médicamenteuse. C'est-à-dire que tu restes du côté sympa de la force,
Le côté sympa de la force il fait des décès d'enfants. Des sedations de fin de vie. Et autres trucs super sympa.
Donc non y a pas de côté sympa de la force. Juste tu te renseignés avant de choisir ton taf
Je n'avais vu que des extraits pour ma part, avant de tomber sur l'échange complet. Le voici (8 minutes) pour celleux qui seraient dans le même cas. Apparemment il n'exerce pas dans un désert médical, il y aurait des hôpitaux à "moins d'une demie heure". Il estime également qu'en tant que médecin libéral, il n'a pas à porter la responsabilité du défaut d'organisation du service public hospitalier (sensé assurer l'égal accès aux divers soins sur le territoire). Et comme les extraits le laissaient déjà deviner, il considère l'embryon/le foetus comme une vie, et l'IVG un comme acte particulier et moralement difficile en principe. A l'époque où il pratiquait l'IVG, il était motivé par "la détresse" des patientes.
La question ici n est pas de forcer les gynecos a pratiquer un acte avec lequel ils ne sont pas d accord. L objectif serait surtout de faire en sorte que d ici quelques générations, les gynecos choisissent cette spécialité en connaissance de cause. Ainsi leur conscience serait préservée par le choix d une autre specialité.
En attendant, la question ne se poserait pas l égalité d acces aux soins pour TOUTES ET TOUS était respecté.
Le fond du problème c est qu un gyneco faisant appel à sa clause de conscience, dans ceraitais coins de France, coupe l accès aux soins.
La réflexion doit etre globale. Il faut former plus de gyneco et mener une vrai politique contre les deserts médicaux. Ainsi peut être que la question ne se poserait plus...
J'ai regardé l'interview en intégralité, et la vérité est toute autre. Je suis déçue du quotidien, au lieu de mettre en avant l'intégralité de l'interview ils préfèrent surligner une phrase alors qu'au début de cettte interview ce monsieur précise que "mon avis personnel n'intéresse pas vos auditeurs, je suis ici en tant que représentant du syndicat des gyneco francais". Effectivement à titre personnel (puisque la "journaliste" a engagé la discussion sur ce plan) il considère que l'ivg est un homicide. Soit. Cependant il reconnait que chacun a son opinion propre sur le sujet, et respecte tout à fait celles et ceux qui penseraient différemment. Si vous souhaitez débattre, regardez cette interview en intégralité, car c'était vraiment du buzz de la part de quotidien et non un vrai commentaire de journaliste.
@Cépamoi Initialement, il ne voulait pas donner ses raisons en estimant que "son avis et sa vie importent peu" puisqu'il parlait en tant que président du syndicat, mais la journaliste l'a repris en insistant qu'il était aussi médecin et je pense qu'à partir de là on était dans une individualisation de son discours.
Mais je suis d'accord que le lexique juridique était utilisé n'importe comment, l'IVG n'est pas une infraction. Après, "homicide" n'est pas qu'une notion juridique, même si la journaliste insistait sur les codes, et je pense qu'il a été assez explicite quant à la procédure à suivre pour qu'on comprenne qu'il ne s'agit pas d'un problème de droit, de traiter celleux qui pratiquent ou ont recours à l'IVG de hors-la-loi. Il se corrige ensuite en disant que malgré que ce ne soit pas une personne au sens du Code civil, une embryon/un foetus reste une vie et quand la journaliste lui répond que pour certain.e.s ce n'est pas un fait, il conclut que chacun.e à son opinion dessus et qu'en tant que médecin il n'est pas forcé d'avoir l'une ou l'autre.
Ses propos me semblent plus nuancés que ce qui en a été rapporté.
@Cépamoi : Il a exprimé publiquement ne pas pratiquer des IVG et les raisons, qu'il aurait d'ailleurs pu s'abstenir de présenter, mais il a aussi publiquement exprimé renvoyer les patientes vers des personnes le pratiquant donc en quoi se prononce-t-il contre le droit ? Au contraire, il a eu la prudence de détailler l'état actuel du droit et de préciser comment il s'inscrit dedans. Ne pas faire l'IVG soi-même, c'est différent que d'estimer que c'est une procédure qui devrait être interdite et ça ne caractérise pas l'entrave en soit. Sans aucune animosité, as-tu regardé la vidéo ?
Les droits (des personnes) ne peuvent pas être détaché de considérations morales/éthiques et de la science, surtout s'agissant des questions médicales. Le droit ce n'est pas une sphère strictement à part, ça me semble indispensable à la pertinence des lois qu'elles prennent en compte les enjeux spécifiques des domaines qu'elles régissent.
@Cépamoi : J'ai bien lu qu'il s'exprime publiquement dans un contexte de recul d'accès aux soins, mais je n'ai pas vu en quoi de sa prise de parole découlerait la violation d'un quelconque droit ou une entrave à l'exercice du droit quand il participe (par obligation) à diriger les patient.e.s dans des endroits où il est assuré. Après, si ça te semble explicite C'est surement une différence d'interprétation sur ce que signifie être "anti-choix" et agir en conséquence.
Je ne crois pas que ce soit seulement pour des raisons religieuses. A mon avis,c'est autant voire même plus un contrôle sur le corps et la sexualité des femmes.
@Cépamoi : Comme quoi! Je ne vois pas comment on peut s'exprimer ou agir "contre un droit" (voire tenir des propos et/ou agir dans la mouvance anti-choix) sans le violer/l'entraver, encourager ces comportements ou clairement demander sa suppression. Mais visiblement tu entendais autre chose par là. Mea culpa, ce n'est vraiment pas évident pour moi de comprendre autre chose
Le syndicat et son Président ont assez vite réagi pour réaffirmer qu'il ne s'agissait que d'une position personnelle du Président qui n'était pas celle du syndicat. Donc niveau récupération anti-choix, iels ne peuvent se prévaloir que de l'opinion d'un médecin isolé. Dans ce contexte de désolidarisation, je ne trouve pas que son discours a tellement de valeur ajoutée par rapport à celui d'un.e autre médecin, et il n'est pas le premier a parler de vie retirée s'agissant de l'IVG. Donc il n'a pas grand chose à les apporter de mon point de vue.
J'ai l'impression qu'on fait porter à sa position beaucoup trop de choses en fait. Or elle n'apporte rien de nouveau aux anti-choix, qui ressasseront toujours les mêmes arguments, et n'implique pas que celleux qui pratiquent l'IVG devraient selon lui arrêter ou que ses patient.e.s se retrouvent habituellement démuni.e.s.
Mais bon, l'un dans l'autre il aurait effectivement mieux fait de se taire quand la journaliste a commencé à lui demander ce qu'il en était de sa pratique personnelle, vu comment ça a tourné et été interprété.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a mis en ligne un communiqué de presse en réaction à la cette polémique pour celleux que ça intéresse.