Pour tout te dire, je ne déteste pas les policiers, ou les membres de l'armée, j'ai et ai toujours eu des très bons amis dans les forces de l'ordre, que ça soit des gardiens de prison, des policiers de quartier, des policier dans les unité d'intervention armées, des policiers a la section grand banditisme, des sous-off de l'armée de terre, des para-comando, des ingénieurs de l'armée,... Et j'ai longtemps voulu moi même être para.
Tout ça pour expliquer que a la base, je n'avais pas de préjugés négatifs sur les force de l'ordre, bien au contraire.
Mais force est de constater que même si individuellement, la plus part des policiers (puis ce qu'on parle d'eux en particulier) sont des gens tout a fait contre le genre d'exaction commise contre les manifestants, l'effet de groupe doublé avec des ordres pas clairs et un encadrement désastreux peux faire de la plus sympa des personnes avec qui prendre l'apéro un rouage d'un organisme meurtrier. Je ne déteste pas toute personne qui porte l'uniforme, mais je déteste profondément, viscéralement, ce que peux faire cet uniforme qu'iels portent.
Quand je parle de l'uniforme, j'en parle comme de l’élément le plus visible de la barrière. Au fil du temps, nous avons construit une barrière entre le eux, et le nous, et souvent cette barrière est montée et consolidée par l'état quand celui ci a intérêt a séparer la police des intérêts du peuple. On met des policier sur des missions difficiles, voir dangereuses, et comme ce sont les ordres, ils y vont. Ensuite, les dirigeant qui ont ordonné cet action mettent en exergue le fait qu'il y a eu des violence envers les policier (ben oui, quand on demande a des crs de charger dans la foule, parfois la foule se défend), le focus est fait sur un jet de pierre pour masquer le fait que l'intervention était musclée et disproportionnée, on monte ca en épingle et hop , d'une manifestation pacifiste dans la quelle des CRS ont charger en suivant des ordres irresponsable, avec comme conséquence plusieurs blessés légers chez les manifestants, on passe a une foule haineuse, en colère, dangereuse, dans la quelle nos braves dirigeant on envoyer les gentils policiers qui ont subis des jets de pierres. Je ne blâme pas les CRS et les policiers qui ont charger dans ce cas de figure, je blâme les dirigeants, ceux qui ont privilégier une charge armée plutôt qu'une sécurisation du lieu de manifestation, je blâme les dirigeants qui ont laisser des casseurs venu foutre le bordel bien dégénérer, qui ont interdis a leur hommes d'intervenir pour évacuer les fauteurs de trouble, tout ca pour générer des agressions et des image permettant de prouver que la manifestation était violente.
La police, l'armée, la gendarmerie, ect, sont des outils crée pour être la force d'ordre de notre société. Dans nos démocratie, cet outil armé est censé être l'outil du peuple, les personnes qui portent l'uniforme sont censé être les protecteurs du peuple, des citoyens. Le premier signe, selon moi, d'un glissement d'une démocratie vers un système totalitaire, c'est le passe de cet outil "armé" de main du peuple vers les seules mains du pouvoir en place.
Qui a peur des policiers? Nous, citoyens. Moi quand je vois des policiers, depuis quelques temps, j'ai peur.
Qui instrumentalise la police? Qui a intérêt a voir la police charger des manifestant voulant changer les choses ? Qui a intérêt a ce que nous craignons la figure d'autorité de l'uniforme ?
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La monté du FN dans la police française n'est qu'un symptôme de cette lutte interne pour savoir qui aura la main mise sur ce bras armé, cet outils qui permettait avant de pouvoir manifester sans crainte et qui maintenant est la hantise de tout ceux qui restent debout.
Et pour aller plus loin, qui a intérêt a ce que nous haïssions les "flic", qui a intérêt a ce que nous les considérions comme de simple larbin du pouvoir ?
Je vous conseil de lire, si vous arriver a trouver ce texte en bibliothèque, "cinq minutes avant l'apocalypse, dites donc vous arrivez a temps!" de Bernard Blanc .
Dans ce texte, des manifestant contre le système d'hypercapitalisme se regroupent en petite comunauté pour vivre dans les foret des produits de la terre, et le symbole de cette révolution sont des chats.
Je ne blâme pas le couteau, je blâme celui qui le brandis sous mon nez en me menaçant de s'en servir.