@Sol Invictus Je trouve ça limite de placer la police et de manière générale les forces armées de l’Etat sur le même plan que les musulmans. Si les deux groupes sont des minorités, ils sont loin d’avoir le même pouvoir et la même autorité au sein de la société, et pour cause: l’un des deux groupes a littéralement la permission de l’Etat d’exercer la violence, sous certaines conditions, mais quand même.
De par cette autorité donnée par l’Etat, la police a une responsabilité envers le peuple français, et il est normal qu’on lui demande des comptes - autant au niveau personnel qu’au niveau de l’institution. La police est formée de volontaires qui s’engagent à une mission d’ordre et de sécurité, ou je sais pas quoi, qui fait qu’on est en droit d’attendre des comptes de chacun de ses membres comme de son institution (parce que chaque bavure individuelle entache toute l’institution, en compromettant et mettant en péril sa mission), et de lui demander si l’autorité et la permission de l’exercice de la violence donnés ont été utilisées abusivement, ou si elles ont été utilisées responsablement et dans le cadre défini.
La communauté musulmane n’a, à ce que je sache, aucune mission donnée par le gouvernement, aucune responsabilité particulière. S’il est normal de tenir responsables de leurs actes les individus musulmans enfreignant les lois, il est absurde (et abusif) de demander des comptes à toute la communauté musulmane pour les acte de certains de ses membres, parce qu’elle ne se forme pas sur les mêmes règles ni pour les mêmes raisons que la police.
Vois-tu la différence? Il ne suffit pas d’être une minorité dans la société pour crier à la persécution.
Et beaucoup de monde, justement, trouve que la police abuse de l’autorité et de la responsabilité qui lui a été donnée. Et de par son rôle, et sa raison d’être, plutôt que de crier à l’oppression, il faudrait que les organisations policières prennent acte des accusations qui leur sont faites, condamnent les bavures commises par ses membres, et agissent de façon responsable, ce que d’autres madz ont mieux décrit que moi.
Il en est de même pour l’armée, les CRS, tout ça.
Enfin, et surtout: la police a pour rôle de faire respecter les lois, et de punir les contrevenant-es à ces lois. S’il y a des lois qui sont injustes, qui attaquent injustement les prostituées ou les personnes trans (en les interdisant d’aller aux toilettes, pour prendre un exemple concernant mon pays - mais ce n’est pas forcément mieux en France) les policier-es ont pour obligation de faire respecter ces lois aussi, et d’arrêter les contrevenant-es. Tout-e policier-e qui entre dans ce corps de métier avec le désir d’aider ses concitoyen-nes se retrouve avec pour travail celui de pourrir la vie des plus faibles d’entre elleux (SDF, prostitué-es, etc). Il y a donc les gentils flics qui enforcent toutes ces lois, les mauvais flics qui abusent de leur pouvoir … et celleux qui démissionnent. Celleux qui restent dans leur métier préfèrent conserver leur place plutôt que d’arrêter de persécuter les faibles à cause de lois injustes, celleux qui restent dans leur métier préfèrent obéir à des ordres injustes quand on leur en donne que de perdre leur position. Celleux qui restent ont fait le choix de rester.
Tout cela pose plus largement la question de l’ordre et de son maintien dans la société; mais dans l’état actuel des choses la position de policier, ou de servant-e armé-e de l’Etat n’est pas une position tenable, et c’est pour ça que beaucoup de monde n’aime pas la police, à la fois en tant qu’institution et en tant qu’individus.
De par cette autorité donnée par l’Etat, la police a une responsabilité envers le peuple français, et il est normal qu’on lui demande des comptes - autant au niveau personnel qu’au niveau de l’institution. La police est formée de volontaires qui s’engagent à une mission d’ordre et de sécurité, ou je sais pas quoi, qui fait qu’on est en droit d’attendre des comptes de chacun de ses membres comme de son institution (parce que chaque bavure individuelle entache toute l’institution, en compromettant et mettant en péril sa mission), et de lui demander si l’autorité et la permission de l’exercice de la violence donnés ont été utilisées abusivement, ou si elles ont été utilisées responsablement et dans le cadre défini.
La communauté musulmane n’a, à ce que je sache, aucune mission donnée par le gouvernement, aucune responsabilité particulière. S’il est normal de tenir responsables de leurs actes les individus musulmans enfreignant les lois, il est absurde (et abusif) de demander des comptes à toute la communauté musulmane pour les acte de certains de ses membres, parce qu’elle ne se forme pas sur les mêmes règles ni pour les mêmes raisons que la police.
Vois-tu la différence? Il ne suffit pas d’être une minorité dans la société pour crier à la persécution.
Et beaucoup de monde, justement, trouve que la police abuse de l’autorité et de la responsabilité qui lui a été donnée. Et de par son rôle, et sa raison d’être, plutôt que de crier à l’oppression, il faudrait que les organisations policières prennent acte des accusations qui leur sont faites, condamnent les bavures commises par ses membres, et agissent de façon responsable, ce que d’autres madz ont mieux décrit que moi.
Il en est de même pour l’armée, les CRS, tout ça.
Enfin, et surtout: la police a pour rôle de faire respecter les lois, et de punir les contrevenant-es à ces lois. S’il y a des lois qui sont injustes, qui attaquent injustement les prostituées ou les personnes trans (en les interdisant d’aller aux toilettes, pour prendre un exemple concernant mon pays - mais ce n’est pas forcément mieux en France) les policier-es ont pour obligation de faire respecter ces lois aussi, et d’arrêter les contrevenant-es. Tout-e policier-e qui entre dans ce corps de métier avec le désir d’aider ses concitoyen-nes se retrouve avec pour travail celui de pourrir la vie des plus faibles d’entre elleux (SDF, prostitué-es, etc). Il y a donc les gentils flics qui enforcent toutes ces lois, les mauvais flics qui abusent de leur pouvoir … et celleux qui démissionnent. Celleux qui restent dans leur métier préfèrent conserver leur place plutôt que d’arrêter de persécuter les faibles à cause de lois injustes, celleux qui restent dans leur métier préfèrent obéir à des ordres injustes quand on leur en donne que de perdre leur position. Celleux qui restent ont fait le choix de rester.
Tout cela pose plus largement la question de l’ordre et de son maintien dans la société; mais dans l’état actuel des choses la position de policier, ou de servant-e armé-e de l’Etat n’est pas une position tenable, et c’est pour ça que beaucoup de monde n’aime pas la police, à la fois en tant qu’institution et en tant qu’individus.
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