A
AnonymousUser
Guest
J'ai sous les yeux un article du mensuel "Pour la Science" du mois de novembre qui parle du virus de la grippe A(H1N1), je me suis dit que ce serait intéressant de le mettre ici, même si je doute un peu de sa bonne place:
" L'équipe de Ten Feizi, à l'Imperial College de Londres, a mis en évidence un mécanisme qui expliquerait que le virus A(H1N1) de la grippe provoque de plus graves symptômes que les virus saisonniers, chez certaines personnes. Ces virus infectent les cellules de l'appareil respiratoire en se fixant à des récepteurs. Il s'agit de molécules d'acide sialique liées à une molécule de galactose par des liaisons dites alpha-2,6 et alpha-2,3. Or, alors que le virus saisonnier s'attache aux récepteurs alpha-2,6, présents sur les cellules du haut de l'appareil respiratoire, le virus A(H1N1) se lie aussi aux récepteurs alpha-2,3 qui tapissent l'appareil respiratoire inférieur, provoquant des lésions et une infection plus graves.
Des facteurs individuels seraient en jeu, telles les caractéristiques des récepteurs viraux et des variations de la qualité des réponses immunitaires. L'équipe de Béatric Riteau, à l'INRA de Jouy-en-Josas, a ainsi montré que diverses souches de virus de la grippe A déclenchent, dans les cellules des alvéoles pulmonaires, la production de molécules HLA-G, connues pour inhiber les réactions immunitaires. En fabriquant ces molécules, les cellules infectées ne seraient pas reconnues par le système immunitaire et ne seraient pas détruites. Les molécules HLA-G étant essentiellement synthétisées lors de la grossesse, cette découverte expliquerait également la plus grande vulnérabilité des femmes enceintes vis-à-vis du virus."
Attention, je ne le mets pas pour encourager au vaccin, hein.
" L'équipe de Ten Feizi, à l'Imperial College de Londres, a mis en évidence un mécanisme qui expliquerait que le virus A(H1N1) de la grippe provoque de plus graves symptômes que les virus saisonniers, chez certaines personnes. Ces virus infectent les cellules de l'appareil respiratoire en se fixant à des récepteurs. Il s'agit de molécules d'acide sialique liées à une molécule de galactose par des liaisons dites alpha-2,6 et alpha-2,3. Or, alors que le virus saisonnier s'attache aux récepteurs alpha-2,6, présents sur les cellules du haut de l'appareil respiratoire, le virus A(H1N1) se lie aussi aux récepteurs alpha-2,3 qui tapissent l'appareil respiratoire inférieur, provoquant des lésions et une infection plus graves.
Des facteurs individuels seraient en jeu, telles les caractéristiques des récepteurs viraux et des variations de la qualité des réponses immunitaires. L'équipe de Béatric Riteau, à l'INRA de Jouy-en-Josas, a ainsi montré que diverses souches de virus de la grippe A déclenchent, dans les cellules des alvéoles pulmonaires, la production de molécules HLA-G, connues pour inhiber les réactions immunitaires. En fabriquant ces molécules, les cellules infectées ne seraient pas reconnues par le système immunitaire et ne seraient pas détruites. Les molécules HLA-G étant essentiellement synthétisées lors de la grossesse, cette découverte expliquerait également la plus grande vulnérabilité des femmes enceintes vis-à-vis du virus."
Attention, je ne le mets pas pour encourager au vaccin, hein.