@LilyOnMarch
Il est magnifique ton message. Et tu as analysé les miens avec nettement plus d'objectivité que je n'en suis capable: c'est l'émotion qui parle, l'émotion qui hier soir m'a fait douter encore, alors que au midi ma décision était pesée et définitive.
Ce n'est pas parce que je pourrais le garder que je dois le garder. L'IVG n'a pas été légalisée pour satisfaire un droit de mort ou de vie, mais pour permettre aux femmes qui n'étaient pas prêtes / n'avaient pas les ressources nécessaires / ou même le psychisme nécessaire pour le garder de pouvoir ne pas le garder.
Je ne joue pas de ce droit de vie ou de mort, j'ai juste pas les moyens de m'occuper de cet enfant que ça pourrait devenir, et pour l'heure, je n'avorte que de cellules, pas d'un enfant.
J'ai eu cet éclat de génie et ce courage de faire le test de grossesse le lendemain du jour où je l'ai acheté, pas parce que je pensais qu'il serait positif, mais pour être sûre qu'il soit négatif et que si c'était pas le cas, je puisse arrêter ça avant d'atteindre les 10 SA, ce que toi tu as vécu par la force des choses (j'ai quand même une chance inouïe: en 8j pile poil tout rond je n'aurais plus à compter). Je me suis dit si c'est positif, tu en seras au tout début, ça sera moins dur... j'ai été tellement convaincue qu'il me fallait agir vite que j'ai eu tous mes rdv en double. Si je dois culpabiliser, j'ai fait en sorte que ce soit le moins possible et pourtant ça ne suffit pas.
Pour ne pas culpabiliser du tout, devrais je le garder? Non, t'as bien raison. Aujourd'hui c'est super dur, jusqu'à vendredi ça sera super dur, mais cette ébauche de vie doit-elle payer à vie le prix pour la sérénité de ma conscience? Non... ça serait injuste pour lui, et le chemin que j'ai dessiné est semé d'embûches, je pourrais le regretter dans quelques mois, et alors il serait trop tard, il serait si proche d'arriver... et l'avoir gardé pourrait devenir la pire décision de ma vie. Rien que pour ça, je ne peux pas. C'est douloureux mais c'est la seule issue.
Mais j'espère profondément que dans quelques mois je pourrais faire preuve de la même sagesse que toi, du même recul.
J'espère aussi qu'il sortira du bon de tout ça, je perds une certaine innocence mais qui sait, j'ai peut-être récupéré le garçon? Peut-être que ça lui fera l'effet d'un électrochoc, qu'il va se poser définitivement, ne plus jamais croire que l'herbe est plus verte ailleurs, faire une maison, et que la prochaine fois ça ne sera pas un accident? Que si aujourd'hui je refuse de prendre le risque, un jour je prendrai parce qu'il ne serait plus seulement le meilleur ami, le meilleur amant, le plus grand confident, le plus grand complice, mais tout simplement le papa qu'il manquait? Peut-être que de toute cette énergie négative il en ressortira du positif, une belle histoire, et qui sait, deux adultes? Car nous ne le sommes ni l'un ni l'autre...
Merci tout plein du fond du cœur en tout cas. J'étais décidée hier midi, et à 17h je me suis dit et si j'appelais maman peut-être qu'elle aurait une solution? C'est con. C'est pourtant bcp plus facile quand c'est une autre qui décide à notre place. Et c'est là que ça coince encore: comment dire si si, je peux le garder, alors que je voudrais être sûre et avoir l'aval de ma Maman? Le jour où je serai prête à être mère, c'est le jour où je n'aurai besoin/envie de l'avis de personne quant à ma décision.
Nous ne sommes que dimanche... la semaine va être longue longue longue, et le plus dur c'est de rester concentrée. Je suis tombée sur un pauvre cas clinique hier dont le titre du cas était "docteur j'ai rajeuni!!! j'ai à nouveau mes règles!!!" J'ai fondu en larmes... ça va être vraiment très long comme semaine.
En plus j'aurai pu le vivre toute seule et pas du tout, j'en ai parlé ici, je l'ai dit au garçon, et le garçon se sent très concerné. Il m'a emmenée récupérer l'écho hier matin, il a proposé 3 fois de m'accompagner au docteur vendredi... enfin ça aurait pu être mille fois plus dur encore.
Et pourtant je flippe. Il accepte, mais quand ce sera fait, dans 1 mois 2 mois, me le pardonnera-t-il? "c'est ton bidou oui, mais à 50% là-dedans, c'est moi" ...
La vie la vraie n'est pas dans mon utérus, c'est ce qu'on nous fait croire mais c'est faux. La vraie vie c'est celle qu'on choisit de donner, pas seulement le jour où on décide de ne pas avorter, mais aussi tout ce qu'on a à donner ensuite. Et même si psychologiquement ça serait moins dur de le garder, c'est égoïste. C'est arrivé et à présent il faut être responsable. Je n'aurai rien de plus, dans cette autre vie, à lui donner que mes regrets, que ma certitude de l'avoir gardé parce ce que je trouvais facile s'est avéré psychologiquement trop compliqué.
Vendredi c'était limpide et facile, ce qui me semblait compliqué c'était les appels, les rdv, tout ce que j'avais appris qui dans la vraie vie ne s'appliquait pas comme ça. Aujourd'hui c'est beaucoup plus compliqué et moins évident. Je me réveille en sursaut la nuit, la prise de sang est fausse, on a oublié le bilan hépatique! Et d'un coup je réalise que je confonds tout, que le bilan hépatique c'est pour le methotrexate dans une grossesse extra-utérine... et que ce n'est pas mon cas. La nature ne m'a pas fait de coups bas je l'ai fait seule, ça se passe dans mon utérus, et ça se passe correctement.
Je surveille la moindre perte ressentie, je prie pour y voir du sang, celui que je vois dans mes cas cliniques et où je me dis "facile, elle fait une fausse couche" et j'ai mon diagnostic, j'ai mes points.
Si je faisais une fausse couche, je culpabiliserai moins, mais je sais aussi quelles questions sous-jacentes me parasiteraient le cerveau: et si c'était la première fausse couche, et qu'ensuite j'en faisais 2 de plus à un terme aussi précoce? Très vite je me persuaderais d'avoir telle maladie de façon complètement erronée, je me convaincrais que être enceinte sera toujours compliqué, et le repos que je penserais trouver dans le fait d'avorter spontanément ne deviendrait qu'une angoisse pour l'avenir...
C'est compliqué. Si j'étais une fille lambda, je ne pourrais pas faire toutes ces conjonctures là... foutues études.
J'espère profondément que cette décision que je sais la bonne, je ne la regretterai jamais. Je regretterai toujours d'être tombée enceinte au mauvais moment, mais il ne faudra jamais regretter d'avoir refusé de la poursuivre. C'est à moi d'assumer, et aucun cas à ce petit bout de chou que ça pourrait devenir.
Il y a encore une semaine j'étais etudiante, une fille qui révise et qui vit au jour le jour, qu'est un peu adulte dans l'âge mais dans les faits toujours à l'l'école, toujours un peu l'ado qui ramène son linge à la maison pour que maman le lave car pas de machines à laver, un peu adulescente comme dirait un certain chanteur.
Hier... hier, je suis devenue adulte. La vie ne sera plus jamais pareille, mon corps n'aura plus jamais la même signification. Il était ma peau mon enveloppe, et aujourd'hui il n'est plus celui qui a grandi avec moi, il est devenu femme, "je" suis devenue une femme. Je perds mon innocence.
A chacun de mes concours, j'ai perdu des vies qui m'étaient chères. J'en ai fait des forces, je me suis reprochée mon absence et je me suis battue pour que cet amour que je n'avais donné qu'en pointillés entre 2 révisions, deviennent une dette: je suis allée à mes concours de première année, fallait que malgré les larmes je sois dans le numerus clausus, et si je n'y étais pas, il fallait que je puisse me dire que j'avais fait ce que je pouvais. Quand j'ai réussi, j'ai regardé le ciel, j'ai dit merci mille fois et pardon mille fois, et encore aujourd'hui, je regarde le ciel et j'y cherche un soutien.
On ne sait pas ce qu'il y a après la mort, moi je me suis inventée ce ciel il y a bien bien longtemps, quand je ne comprenais pas. C'était un mécanisme de défense, c'était enfantin, et je l'ai gardé.
Aujourd'hui... ah aujourd'hui. Je perds une vie que je n'avais pas prévu de perdre, je la perds de mon vrai fait, et je ne sais pas ce qu'est cette vie. La fille pragmatique qui voyait défiler les IVG à l'hôpital aurait été bienveillante: "c'est rien, c'est que des cellules, c'est pas un bébé..." et moi je n'ai que ces questions: elles vont aller où ces cellules? Au ciel? et dans ce cas je pourrais les regarder comme ceux que j'aimais et que j'ai perdus, appeler à l'aide, demander pardon? Ou bien dans le néant comme si elles n'avaient jamais existé... alors que c'est si douloureux.
Je n'ai pas la réponse à toutes ces questions qui viennent et qui surgissent de je ne sais où, je n'y avais jamais réfléchi, et depuis hier ça tourne en boucle. Qu'est-ce que c'est, où ça s'en va? Dans quelques années ça s'apaisera, j'en suis sûre. Même si jeudi, si l'on m'avait posé cette question de savoir si je voulais des enfants, j'aurai répondu "oh je ne sais pas, vu comme va le monde, est-ce vraiment un cadeau de donner la vie? et est-ce que j'aurai un amoureux sur qui je peux compter?". Ce matin c'est différent. En adulte que je suis devenue, je sais que qu'elle que soit l'émotion, ma vie est trop instable pour l'imposer à un bébé. Mais je crois que la seule façon d'apaiser cette douleur, ces remords, c'est de me dire "aujourd'hui j'avorte, je pèse le pour et le contre, c'est mieux pour toi qui n'est rien à l'heure actuelle, que quelques cellules... mais la prochaine fois tu verras, j'assumerai, et je serai en mesure de le faire. Je me pardonnerai, et quoique tu sois et où que tu sois, j'espère que tu me le pardonneras" car un jour, il y aura un bébé, mais un bébé qui pourra partir dans la vie avec un peu plus de bagages, plus d'assurance. C'est tellement évident que ça me noue la gorge, car jeudi non, je n'aurai jamais écrit/pensé ça, j'aurai ri et balayé d'un revers de manche cette discussion qui concernait ma vie d'adulte, ce que je n'étais pas.
Du coup c'est très compliqué et chaque jour c'est plus compliqué.
Je lis sur facebook des posts anodins qui disent: "chouette! week-end de 3j!" et un week-end ne m'a jamais paru aussi long et passer aussi lentement. Je regarde les cours et d'un seul coup je ne comprends pas comment j'ai pu m'inquiéter du regard d'autrui ou la déception de mes parents si je ne finissais pas dans les 3000 premiers, comment j'ai pu penser que l'on penserait que j'étais nulle alors qu'à ce concours j'aurai la moyenne, et que ce n'est qu'un savoir inutile que les autres auront en plus qui leur permettra d'être tout devant et de faire cardio, ce que je ne veux pas, ce que même dans une réalité alternative je n'aurai jamais choisi si j'avais pu.
Je ne vois depuis hier que le négatif de toute cette experience désastreuse, je sens ces nausées qui sont clairement dues à ces quelques cellules et qui sont clairement les plus agréables qui soient, et je sens toutes ces autres nausées ces envies de vomir et ce manque criant d'appétit qui n'ont rien à voir, qui sont les plus désagréables qui soient et qui sont le fruit de ma tête.
Et ce matin en écrivant il y a du positif: j'avorte mais je n'oublierai jamais, je sacrifie mais j'en retire une leçon, et je ne sais pas, si ce sacrifice me donne une leçon de vie, c'est que l'existence de ces quelques cellules aussi brèves soient-elles avaient quand même un sens? Je cherche un pardon, et je cherche une réassurance. Ce maudit concours n'est pas toute ma vie, ce maudit classement ne dira jamais que je ne suis pas apte à être médecin car j'ai le savoir et je le sais. Et si j'arrive à maintenir mon classement du concours blanc, alors je n'en serai que plus heureuse: je me suis battue, même en sachant que j'ai fait face à la pire semaine de ma vie et la plus dure des décisions de ma vie à 50j et des brouettes du concours. Et si c'est le cas, personne ne le saura, sauf moi. Et je serai la seule à mesurer l'étendue de ma performance, l'évolution.
J'ai eu l'impression toute cette année qu'une grande enfant serait en novembre interne, je regardais les internes et je me disais comment ils font, pour avoir cette assurance et cette capacité à raisonner en adulte pour soigner? J'ai l'impression qu'en novembre finalement, ce n'est pas la même fille qui enfilera sa blouse à l'hôpital et s'occupera d'un service: elle ne sera pas tout à fait une adulte, mais elle sera plus apte à se conduire comme telle, à se considérer comme telle sans avoir l'impression que c'est juste la vie qui l'a poussée là, elle le petit lutin. Et peut-être que devenir docteur sera plus une évidence, moi qui me disais toujours: "mais comment les patients vont-ils me prendre au sérieux?!?!".
Si je deviens cette femme, ce docteur, alors dans 6 mois je pourrais peut-être me regarder dans une glace et me dire: "c'était pas facile, c'était pas anodin, mais ça n'a pas été vain. Même si ça n'a pas vécu, ça a fini par avoir du sens, et c'est le plus bel hommage qu'on pouvait y donner". Non, ça n'aura pas de nom, et jamais ô grand jamais je ne dois lui en donner, même si je suis ô combien tentée.
Et, réflexe de gamine, je fume. Pour le convaincre que je l'ai déjà bien trop abîmé pour l'encourager dans cette vie, pour me convaincre que je l'ai déjà bien trop abîmé pour envisager de lui donner la vie, pour le convaincre qu'il n'y aura rien à regretter. Et je culpabilise aussi, de tant l'abîmer. Depuis que je sais je pèse le pour et le contre là aussi, arrêter une semaine et reprendre... par respect. Je suis perdue même sur cette décision là, et quand j'y songe alors je n'ai qu'une envie c'est d'en refumer une pour repousser la réflexion à plus tard. Je voudrais être vendredi et qu'on me l'enlève, je suis fatiguée de cette ambivalence, en prendre soin le misérable temps qu'il lui reste à vivre, et l'abîmer le plus possible pour le convaincre que non, je n'ai rien à donner.
Je crois que mardi je vais m'effondrer en pleurs, que je vais la supplier de me filer mon ordo pour faire les beta et de me revoir le lendemain pour me donner les cachets, que j'ai pas besoin de plus de temps et que j'en suis suffisamment malade pour qu'on y mette fin, que mon cerveau est bien formaté et que je sais déjà quel médicament je dois prendre et quand, que je connais déjà les effets secondaires et non je n'ai aucun antécédent médical contre-indiquant les médicaments, et que oui j'accepte l'écho de contrôle, qu'après l'avoir bien pourri je veux être sûre qu'il soit bien parti.
Je suis fatiguée.
L'ex-amoureux m'a envoyé un message cette nuit en rentrant de sa soirée où je l'ai incité à aller quand même, je le blamais de s'amuser alors que moi je regardais the voice sans le voir, jamais cette émission ne parut aussi futile et longue, je le blamais d'avoir déjà oublié ce que lui ne portait pas, et en lisant son message je crois bien qu'il a fait semblant toute la soirée "je pense à toi".
Vis à vis de lui aussi j'ai cette ambivalence, j'ai peur qu'il me déteste, j'ai peur d'avoir fait naître ce désir de paternité, j'ai peur qu'il s'en trouve une autre, j'ai peur qu'il me blâme à jamais, j'ai peur qu'il m'en veuille, et je crois aussi que j'ai peur qui'il ne me le reproche jamais et de toujours redouter ce moment où il me dirait "tu l'as enlevé, t'aurais du être plus forte".
J'ai ces questions en suspens pour l'internat: est-ce que je ne devrais pas partir mais moins loin que prévu, me poser au milieu du pays pour être à distance raisonnable de tout le monde?
Je hais ce sac sans embryon, c'est tout petit et ça me les brise, ça soulève trop de questions que je n'avais pas envisagées, ça ébranle trop ce que je croyais inébranlable. Je voudrais qu'un devin me dise "ça va aller, quoique tu choisisses après cette ivg, tu feras les bons choix, et t'y trouveras ton bonheur, je te dirai pas lequel car si c'est pas celui que tu imagines aujourd'hui tu vas te dire que c'est foutu, mais t'as tord, tu seras heureuse".
En attendant j'attends, je m'asseois par terre, je pleure, puis je travaille un peu, j'essaye du moins, et puis j'irai peut-être courir et enfin m'y remettre, avec cette crainte que ce qui était autrefois un moyen de garder la ligne et de manger comme un ogre, pourrait devenir une drogue, une pénitence. Pour la première fois j'aurai une raison de courir, quelque chose à expier en me forçant à être à bout de souffle. J'avorte mais il existera, j'en suis persuadée, d'une manière ou d'une autre, je ne sais pas encore sous quel stratagème symbolique et malsain mon esprit va décider de le matérialiser, mais je sais qu'il me hantera, et je ne sais pas si c'est bien ou si ça aussi ça contribue à me rendre malade.
Il y a une semaine je m'inquiétais de mes 3 pauvres kg même pas suffisant pour me permettre de filer mon sang, c'est dire la futilité des 3kg et le fait que j'étais sûrement la seule à l'avoir remarqué, et ce matin je n'ai aucun besoin de me peser pour vérifier ce que je sais déjà: ils sont partis, ou alors il n'en reste 3 fois rien et ça sera parti demain, après-demain.
Et à choisir, si je pouvais me venger de ce qui m'arrive en allant courir plutôt qu'en faisant une pseudo-anorexie éphémère comme pendant ma dépression de l'été dernier, ça m'arrangerait.
Faut vraiment que j'arrive à la convaincre de me glisser entre 2 rdv mercredi, en prônant ma responsabilité et mes études de médecine, je ne peux pas attendre vendredi, c'est déjà en train de dégénérer. Et c'est inconcevable d'être si pragmatique quand il s'agit des autres et si stupide quand il s'agit de moi, tout ce message est un putain de non sens criant. Je le sais, alors pourquoi j'oublie à chaque paragraphe ce que j'ai démêlé au précédent?
.....
Le garçon vient d'appeler, il me dit de venir, que c'est idiot de rester chez moi à broyer du noir, qu'il est partant pour faire les cas cliniques de cancérologie même s'il y comprend rien, qu'on va aller marcher, que j'ai le droit de ramener les 2kg de légumes que j'avais prévu avant que mon monde s'écroule pour faire des soupes et de les faire chez lui, que si j'en veux pas tant pis il les mangera (une petite voix me dit que si ça se trouve il va tout jeter -_-).
C'est trop bizarre. Je suis à deux doigts de le supplier de ne plus jamais me laisser seule le soir, pas comme hier, et c'est une gaminerie, ça ne résoudra rien et ça ferait tout empirer.
Sur ce je m'éclipse, merci mille fois pour le soutien, je pense que jusqu'à samedi prochain vous m'avez dans les pattes, mille excuses. Je lis tout ce que vous écrivez, je suis pas forcément apte à en mesurer toute la véracité et la sagesse, mais je lis, je retiens, je relirai, et je percuterai. En attendant pour aujourd'hui, le garçon a raison, ne pas réviser et broyer du noir ne sert à rien, ruminer ne démêle rien, j'emmêle plutôt, et quitte à rien faire ou faire semblant de travailler, autant le faire chez lui.
Doux week-end les filles (
@Mu aussi dont le message est arrivé en meme temps que je tapais celui-ci, c'est dire si j'ai rien foutu aujourd'hui).