Bon bon bon
Me voilà pour mon récit.
Alors comme expliqué précédemment, la prise du milfégyne m'a vraiment mis minable. Des fucking nausées&vomissements, bonne fièvre, un état mental proche de la serpillère. Je peux le dire que c'est ça, a posteriori, parce que dans les faits je n'ai pas été malade, j'avais pas mal ailleurs, ni la grippe ni la gastro donc.
Fort heureusement, mon amoureux était avec moi. Il a proposé de venir me chercher, et il est arrivé avec des croissants. Le pauvre ^^' j'ai pu mesurer son taux d'amour (si si ça se dit) au fait qu'il s'excusait à chaque bosse sur la route, et qu'il a su arrêter la voiture aux bons moments pour que je puisse aller vomir. Ouais, chouette. J'avais pas besoin d'être à jeun... vu ma tronche au réveil, j'ai pris des trucs faciles à vomir (je suis hyper prévoyante, oui).
J'ai été admise dans de bonnes conditions malgré tout, en revoyant les visages déjà croisés, ça c'est important vu le moment délicat.
Cependant, on m'a prévenue que monsieur ne pourrait me voir de la matinée : c'est une chambre commune. J'étais un peu deg, on était surpris, mais bon il est allé se faire un ciné pour passer le temps. (ce jour là il neigeait, il a préféré rester dans les parages)
Me voici donc, hop deshabillée, la chemise sexy, et là, passage très cool avec l'infirmier : il a touuut expliqué tout bien comment ça allait se passer, il était prévenant, gentil comme tout. Il a dit de garder culotte chaussettes jusqu'à l'intervention pour plus de confort, il m'a rassurée sur le gaz MEOPA, et quand il m'a présenté la pré-médication, de l'Atarax, j'ai un peu flippé : ce truc là c'est pour endormir un sanglier en colère!
Il était ok pour que je ne prenne pas toute la dose si je ne le sentais pas. Finalement j'ai tout pris, et j'ai pioncé comme une bienheureuse jusqu'à l'intervention, une heure et demi après. On m'a proposé de la musique, c'était sympa, et le gaz, en fait, c'est vraiiiiment le pied. Tu passes directement de "sobre dans un moment moyennement cool" à "3 verres de champagne contexte festif"
L'opération en soi, le docteur s'est montré délicat, il me posait les questions, me demandait quand il pouvait effectuer l'acte "je vais vous faire un toucher vaginal, vous me prévenez quand c'est ok pour vous?" "j'ai placé le spéculum, tout va bien, la dilatation est satisfaisante, on va passer à l'anesthésie du col" enfin vous voyez l'idée. Mon infirmier me tenait le masque et traduisait mes vagues mouvements de tête en réponses audibles. J'étais pas capable de mieux, je me sentais lourde et légère, j'avais envie de rire mais pas la force. L'infirmier aussi me parlait, m'expliquait ce que j'entendais. Et y'avais une infirmière supplémentaire qui me faisait des sourires et me frottait l'épaule de temps à autre. J'étais bien, les filles, vraiment.
Niveau douleur, quand ça tirait un peu plus, je prenais une booooooonne inspiration de gaz, et c'était déjà passé. Et hop, le DIU avec.
On a malheureusement fini par me retirer ce masque
et je suis retournée à la chambre. Et là, ze SURPRISE. j'ai enfilé une culotte et pris un carré sous plastique qui s'avérait être une serviette extra +++ . Je vous jure, je l'ai regardée et j'ai pensé très fort "toi et moi on va pas être copines"
Bon j'ai pas fait ma princesse et je l'ai gardée quelques heures bien sagement, et j'ai attendu d'être sur le départ pour mettre ma culotte FEMPO.
Le temps de me remettre, j'ai re-pioncé, sms ma sister et mon homme, je trouvais ça bizarre de me sentir bien. Mais c'est un fait, ça allait tranquillement. Bon c'était bizarre dans mon bas ventre, mais pas la mer à boire.
Monsieur a pu m'accompagner dans mon rendez-vous infirmier avant départ, et là bonne rigolade, l'infirmière dit qu'on peut reprendre les rapports avec préservatifs (on est fragile les deux semaines qui suivent) dès ce soir. Je l'ai regardé en mode "bon ben allez hop grimpe moi dessus là!"
Voilà, on est partis l'esprit léger, on est rentrés chez moi, quelques épisodes netflix et il était parti. Et je continuais netflix seule. Bouillotte et ibuprofène sur la journée, ibu le lendemain par précaution (si on fais une coupure dans ce médoc ça fait mal!) et le jour d'après j'ai dû en prendre un, mais c'était tranquille dans mon bidou.
Des saignements façon"blessure" plus que des menstrues, mais plutôt légers pour moi, dites vous quand je rinçais ma culotte FEMPO ça allait vraiment vite.
Encore aujourd'hui j'ai des petites pertes mais ça va.
Voilà, rendez-vous mardi prochain pour le dernier contrôle. J'ai repris un volume et une sensibilité de poitrine normale, plus de fatigue, plus d'appétit d'ogre (et plus d'excuse pour m'empiffrer ^^' ) mon bidou est sage.