Je viens d'aller voir
Pop Redemption, et le film a beau être assez ridicule, il m'a mise de trop bonne humeur. Ça m'a rappelé à quel point j'adorais l'été pour les festivals.
Parfois, les festivals ça peut me taper sur les nerfs : il pleut, je suis de mauvaise humeur, les concerts et la foule me gavent, je ne peux pas me laver ou aller aux toilettes tranquille, j'ai pas de rechange, j'ai faim, en plus j'ai l'impression que si je suis fatiguée, je ne peux pas vraiment aller me coucher tôt : je me sens comme la rabat-joie, le point noir au milieu d'une foule de bisounours joviaux, et de toute façon c'est techniquement pas possible parce qu'il y a des bourrins qui hurlent "apéroooo" et autres lourderies avec leurs mégaphones dans les tentes à côté....
Mais souvent, les festivals ça me met trop de bonne humeur
Il fait beau, on est pompette toute la journée, on parle à tout le monde en leur disant n'importe quoi, on croise par hasard des gens qu'on connait alors qu'on est à des kilomètres de chez soi, on tente des stratagèmes pour pouvoir rentrer quand on n'a pas de place, on sympathise avec les stands de bouffe et de bières... Bien sûr, niveau musique, ça fait des souvenirs incroyables, c'est l'occasion de voir plein d'artistes qu'on n'aurait jamais pu aller voir, on en découvre d'autres qu'on ne soupçonnait pas d'être si cools, on est ému par l'ambiance qui se dégage de certains concerts, on se vide les nerfs à d'autres...
Et après, on retourne zoner sur le camping. On fait plein d'aller-retours, on en oublie certains à cause du soleil et de l'alcool (
), on perd nos potes, on se créée des repères le temps d'un weekend : il y a des têtes qui deviennent familières, des gens avec lesquels on sympathise... En plus ce n'est pas rare qu'il y ait des champs à proximité pour aller jouer dans la nature (j'ai l'air un peu malsaine là non ?
, et le top c'est quand on peut même aller se baigner pas loin
.
Même la fin des festivals, je trouve ça cool quand je suis de bonne humeur : sur le chemin du retour, on est tous fatigués, du coup on raconte (encore) n'importe quoi, on chante en écoutant
Nostalgie, on s'installe comme des loques... Et puis on passe au fast-food histoire de clore le festival sur un dose bien grasse...
Pas citer svp, j'éditerai sûrement, mais ça y est, je suis trop contente d'être en été là