@Imago : J'ai été diagnostiqué par plusieurs psy comme étant hypersensible. Clairement ça me hype pas du tout, surtout qu'on s'en sert beaucoup pour nier mes ressentis (typiquement me sortir "Non mais t'es hypersensible, c'est rien du tout, prends sur toi"), ça me paraît aberrant de savoir que des gentes aimeraient être diagnostiqué hypersensible.
Dans mon cas, c'est comme si je n'avais aucune nuance, soit je suis à fond, soit je suis à terre, sans transition. J'ai l'impression de hurler en permanence à l'intérieur de moi, la moindre contrariété/dispute me rends malade tant qu'elle n'a pas été résolu, et quand mes émotions deviennent trop fortes même pour moi je tombe dans une sorte de léthargie où je ne ressens plus rien/me fous de tout.
De manière générale je gère très mal mes émotions quand je suis seule. Face aux autres je reste toujours calme et digne. Seule, je hurle, je jette des trucs, je pleure, je bois, je sautille ... Bref en bien comme en mal, j'ai des réactions extrêmes.
Pour les avantages, je n'en vois qu'un : ça m'aide à écrire, ressentir tout ça c'est un matériel extraordinaire à exploiter pour des récits. Pas de quoi souhaiter l'être franchement.
Après les autres ont souvent voulu me mettre dans des cases, (autiste, HQI, bipolaire, états limites etc ...) moi non. Je n'ai que 2 diagnostiques liés à ma personnalité (hypersensible et HQI), le reste c'est des névroses et des trauma. Je préfère comme ça. Je suis celle que je suis, je ne me résume pas à une série de symptômes et de pathologies.
Dans mon cas, c'est comme si je n'avais aucune nuance, soit je suis à fond, soit je suis à terre, sans transition. J'ai l'impression de hurler en permanence à l'intérieur de moi, la moindre contrariété/dispute me rends malade tant qu'elle n'a pas été résolu, et quand mes émotions deviennent trop fortes même pour moi je tombe dans une sorte de léthargie où je ne ressens plus rien/me fous de tout.
De manière générale je gère très mal mes émotions quand je suis seule. Face aux autres je reste toujours calme et digne. Seule, je hurle, je jette des trucs, je pleure, je bois, je sautille ... Bref en bien comme en mal, j'ai des réactions extrêmes.
Pour les avantages, je n'en vois qu'un : ça m'aide à écrire, ressentir tout ça c'est un matériel extraordinaire à exploiter pour des récits. Pas de quoi souhaiter l'être franchement.
Après les autres ont souvent voulu me mettre dans des cases, (autiste, HQI, bipolaire, états limites etc ...) moi non. Je n'ai que 2 diagnostiques liés à ma personnalité (hypersensible et HQI), le reste c'est des névroses et des trauma. Je préfère comme ça. Je suis celle que je suis, je ne me résume pas à une série de symptômes et de pathologies.