Je me demande...

[Etp]

@Ada or ardor La vie en Queer au contraire c'est très bien, c'est une super référence d'analyse, qui offre de nombreuses pistes et réflexions jamais dogmatiques... et c'est littéralement son job, la personne qui le tient est doctorant-e en études de genre

 

[Philomuse]

Je me demande d'où vient cette sensation de bien-être, voir de légère euphorie, qui survient quand je ne m'alimente ou ne dors pas assez. Ça serait limite un peu addictif ce truc, mais ça n'a pas de sens : mon corps n'est pas sensé se mettre en circuit fermé jusqu'à l'épuisement... Pourquoi il m'envoie pas un signal d'alerte au lieu d'un signal positif ? C'est pour me consoler le temps de trouver une solution peut-être ?

 

[Lady Stardust]

et c'est littéralement son job, la personne qui le tient est doctorant-e en études de genre

Ça empêche visiblement pas de dire parfois n'importe quoi...
Je suis tombé la semaine dernière sur l'article "les revendications politiques des aromantiques", et oula y'a des trucs dedans... (je voulais commenter mais j'avais pas de compte wordpress donc je me suis abstenue).

Du type :
"Il est tant que les personnes qui entendent exclure les personnes aro de la communauté LGBT+ arrêtent de croire (ou de vouloir croire) qu’une personne aromantique c’est comme une personne hétéro avec juste l’attirance romantique « en moins ». Les personnes aromantiques ne s’intéressent pas au genre opposé, et cela est suffisant pour la société hétéronormative pour les marginaliser. Les femmes aromantiques ne s’intéressent pas romantiquement aux hommes, comme les lesbiennes, et sont donc souvent mises dans le même paquet. Les hommes aromantiques ne s’intéressent pas romantiquement aux femmes, et idem sont souvent mis dans le même paquet que les gays. "
On est vraiment en train de dire au calme que des hommes, par exemple hétérosexuels (sens uniquement sexuels) et aromantiques sont "mis dans le même paquet que les gays"?
Pardon mais c'est juste inepte comme affirmation (idem pour les femmes hétérosexuelles aromantiques)

Je dis pas que y'a pas de clichés négatifs sur les aromantiques "sexuels" (et ils ne seront pas les mêmes pour les hommes et pour les femmes), pr exemple un homme hétérosexuel et aromantique sera pas forcément très bien considéré dans certaines sphères et aura droit à son lot de clichés négatifs en mode "c'est un connard égoïste", mais y'aura pas gay dedans, hein (on vit vraiment pas dans le même monde pour faire des affirmations aussi wtf je pense )

Bref pour moi lire ce genre d'ineptie sous forme d'affirmations jamais justifiées ça me donne pas de manière générale une "bonne" opinion de ce blog, même s'il y a certains articles qui sont intéressants.


De même, c'est bien de médiatiser le fait qu'on fasse subir des thérapies de conversions aux aromantiques, mais c'est soutenu par quelles statistiques et témoignages? "les témoignages s'accumulent", du coup où sont-ils? On est quand même en train de parler de gens psychiatrisant le fait de ne pas tomber amoureux en mettant des gens sous médication, c'est un sujet grave, ça serait à creuser non?
Idem pour les viols correctifs de personnes "sexuelles" pour "supprimer leur aromantisme", on parle d'un crime grave basé sur un motif spécifique, le sujet vaudrait mieux que des affirmations péremptoires, non?

C'est un peu le problème d'un certain nombre d'articles sur ce blog, visiblement la méthodo d'avoir des sources se marie pas bien avec un certain nombre d'articles... (quand aux listes, on parle de citer des genres basés sur des posts de gens sur tumblr, alors je trouve ça très bien dans une optique de témoignages vis à vis de son genre, c'est enrichissant et ça peut baucoup aider, mais quand ça sort du témoignage pour se transformer en "liste de genres" d'après moi c'est questionnable).

Et c'est dommage parce que le sujet des revendications politiques des aromantiques est intéressant dans le fond, l'aromantisme reste trop peu connu. Dommage que ça donne juste une impression de n'importe quoi à la lecture...

 

[MedusaQueen]

Mais d'abord j'entortille mes cheveux dans une serviette pour éviter que les gouttes froides coulent et humidifient encore plus le peignoir et essuie mes jambes car les courants d'air (avec une porte et une fenêtre fermée oui oui) sur les jambes humides ça me fait grelotter dès la sortie de la douche.

Mais ouiiiii je fais exactement ça! Enfin quelqu'un qui comprend le pb des courants d'air sur les jambes
(bon moi je mouille la tête le moins possible, mais c'est toutafé ça, je m'entortille également les cheveux quand je le fais )

 

[Horion]

@seapunk
On a jamais dit que ça n'existait pas. Dans la plupart des messages (dont le mien), je vois juste que ça nous ne correspond pas, et j'ai même rajouté que tant que des personnes s'y retrouvaient tant mieux.

Après j'ai aussi le droit de me questionner sur ce sujet parce que je trouve que ça catégorise beaucoup et j'aime pas trop quand il y a trop de cases. Ça ne remet pas en cause l'existence de ceux qui s'y retrouvent. Je suis une chaîne YouTube et un Twitter d'un mec trans qui est sur le spectre de l'autisme qui s'y reconnaît et en a parlé plusieurs fois.
On dirait qu'on a plus le droit de s'interroger sur ces sujets qui sont complexes à comprendre quand on est pas concerné. Se poser des questions c'est pas remettre en question et enlever la légitimité aux personnes qui s'y retrouvent.

D'ailleurs j'ai du mal à définir le genre donc pourquoi pas. Mais je pense qu'il est aussi important de se définir en dehors de sa NA, enfin pour moi ma NA c'est pas toute ma vie. Elle influe énormément, change mes rapport sociaux, ma manière de vivre au quotidien, m'empêche d'avoir le parcours professionnel que je souhaite. Mais je sais que si j'explique toutes mes difficultés à travers elle, c'est aussi cacher certains comportements derrière. Alors comme je disais c'est un sujet complexe car je supporte pas non plus qu'on ne reconnaisse pas qu'elle m'entraîne pleins de difficultés que je ne maîtrise pas. Mais moi-même j'ai le droit de critiquer ma NA et de tenter de voir au-delà d'elle.

J'ai l'impression aussi que toutes les théories autours du genre existent à cause du patriarcat et de la difficulté à s'en émanciper. Moi-même je me questionne sur mon genre parfois.

 

[Glov']

Je me demande d'où vient cette sensation de bien-être, voir de légère euphorie, qui survient quand je ne m'alimente ou ne dors pas assez. Ça serait limite un peu addictif ce truc, mais ça n'a pas de sens : mon corps n'est pas sensé se mettre en circuit fermé jusqu'à l'épuisement... Pourquoi il m'envoie pas un signal d'alerte au lieu d'un signal positif ? C'est pour me consoler le temps de trouver une solution peut-être ?

Si j'ai bien compris ce podcast, il semblerait que ce soit parce que ton cerveau se met en mode survie : il cherche activement les meilleurs solutions pour te maintenir en vie. D'où la sensation d'euphorie, car ton cerveau est en train de tourner à plein régime pour essayer de te sortir de cette phase qu'il estime dangereuse pour ta santé.

 

[Philomuse]

Ah merci @sunnyna je vais écouter ça !

 

[Horion]

@seapunk
Je comprends mieux ton message. D'ailleurs j'ai sûrement mal interprété mais Twitter me fait réagir parfois plus que je ne le voudrais à force de pas pouvoir parler de certains sujets sans se faire insulter (ce qui n'est pas du tout ton cas).

Par exemple moi je me suis hyper reconnue dans le HPI qui est pourtant remis en cause par la personne handi que je suis. Surtout dans les difficultés qui y sont associés, contrairement à l'autisme où je ne me reconnais pas du tout (j'ai pas de meltdown par exemple ni de stim pour me calmer). Parce que je me suis posée beaucoup de questions sur pourquoi j'étais pas adapté socialement, depuis l'enfance et pourquoi j'arrive pas à m'intégrer dans des groupes, je suis plus à l'aise en très petit comité. Pourtant je suis une personne tolérante, gentille, oui j'ai parfois un franc parlé mais j'y vais jamais franco et j'ai toujours était rejetée par la masse. Ça interroge, pourquoi ce rejet ? Je me suis demandée si ça venait pas d'une attitude, sûrement d'ailleurs mais je suis incapable de voir laquelle en particulier ou si c'est un tout général. J'en ai beaucoup souffert. Et aujourd'hui je me sens à l'aise avec qui je suis et je préfère avoir peu de contacts avec autrui, seulement des personnes triées sur le volet. Et le HPI explique pas mal le rejet que je subis. Plus ma bipolarité qui doit me faire paraître un peu bizarre quand je suis en phase hypomane (je parle vite, beaucoup, je saute du coq à l'âne, j'ai des projets pleins la tête et pleins de pensées qui fusent en permanence et je peux pas m'empêcher de les partager même s'ils semblent irréalisables).
Et sur les périodes de déprimes, je suis pas du tout active, je dors beaucoup, j'ai envie d'être dans ma bulle et voir personne, j'ai besoin de calme et le contact social me paraît insurmontable, même pour mes amis très proches. Je me doute que ça déroute les gens ce changement d'attitudes. Mais ça changera pas car c'est moi. Et si on rajoute les poussées de la maladie physique articulaires .

 

[Lady Stardust]

Je dirai même que des témoignages de personne trans/non binaires/gender fluid que j'ai pu lire et dans lesquelles ces personnes parlaient de ne pas se reconnaître dans les stéréotypes ou les attitudes attendues par leur genre assigné à leur naissance,m'ont encore plus embrouillée parce qu'on parle de la personnalité des gens et que mettre une étiquette sur ce qui fait qu'on est soi, ça n'a pas de sens.

Pour moi dans certains de ces cas-là (qui je pense sont minoritaires chez les NB?) ça peut être un effet du sexisme que d'avoir une vision ultra stéréotypée de ce qu'est "une femme" / "un homme"
Si quelqu'un me dit "je ne suis pas une femme car je n'aime pas le rose, mettre des talons et me maquiller" (et c'est tout) je vais parfois plus penser que la personne intériorise des stéréotypes genrés (et sexistes) qu'autre chose en fait (à moins que ça soit dans une perspective de destruction du genre, mais du coup personne alors n'est vue comme ayant un genre j'ai l'impression )

Quand on considère le genre comme une construction sociale (binaire dans notre société) qui associe des attitudes, traits de personnalité, caractéristiques à des personnes d'après sur la forme des organes génitaux (les femmes sont douces, aiment le rose et le ménage, etc) dans un sens, ça a du sens en fait, sauf que qui se conforme à 100% aux stéréotypes de son genre ?
Ça reste une minorité de personnes, et encore, quand on prend en compte que les stéréotypes féminins sont bien souvent un amas d'attentes et d'injonctions contradictoires...

Après "ne pas se reconnaître dans les stéréotypes", c'est large, ça peut vouloir un peu tout et rien dire, des personnes trans et non-binaires aux ados qui "sont pas comme les autres filles , tu vois, parce que elles, elles pètent et jouent aux jeux vidéo"()
Donc c'est vrai que dans les cas où c'est la "seule" définition donnée ça aide pas forcément à bien comprendre à la fois la notion de genre et les non-binarités (et je pense que la (relative) médiatisation récente, type Le Monde, dossier de l'obs, etc, autour des non-binarités par des gens peu au fait des questions de genre et d'identité a pas aidé).
Il faut aussi se rappeler que c'est pas forcément simple de mettre une définition / explication sur son moi, une partie de son identité (d'où l'importance que peut avoir les étiquettes), donc c'est compliqué et pas très bienveillant d'avoir une espèce d'exigence de clarté en termes de définition auprès des personnes concernées (mais là je pense que justement une meilleure médiatisation et vulgarisation des sciences sociales aiderait ).

 

[skippy01]

Je me demande ce qui passe par la tête des parents qui donnent un prénom à coucher dehors à leurs gosses. Et je parle bien des cas extrêmes, du genre de ceux dont se demande vraiment comment ils ont pu penser que ce serait une bonne idée. Quel cheminement psychologique faut-il avoir pour ça ?

 

[adita]

On est sur Je me demande mais je vais faire un je ne comprends pas sincère: Je ne comprends pas comment on peut définir son genre en fonction de stéréotypes. Qu'on se sente homme ou femme profondément et ce qu'importe notre biologie je le comprends, mais basé ses ressentis sur si on colle ou pas à des stéréotypes ça me dépasse j'avoue.
Quand j'étais petite j'étais ce qu'on appelle un garçon manqué, j'aurai été agenre? genderfluid? Tout ça parce que je ne mettais ni robe ni maquillage et que j'aimais la mécanique et les legos?

Sincèrement je ne comprends pas du tout ces courants du féminisme qui expliquent des ressentis en fonctions de stéréotypes.
Pour moi être homme ou femme, cis ou trans, ça n'a rien à voir avec les stéréotypes de genre. Bien sûr que des femmes et hommes trans vont joué voir surjouer certains stéréotypes pour pouvoir vivre tout simplement et être reconnu comme ceux qu'ils et elles sont vraiment.
Par contre définir le genre d'une personne (se définir) en fonction de stéréotypes, j'avoue je ne comprends pas du tout du tout.


Pour parler d'autre chose j'avais vu certains articles de La Vie en Queer y'a un moment et je ne comprends pas du tout en fait, ça m’étonne que ça puisse être perçu comme une référence sur certains sujets, y'a très peu de références académiques d'ailleurs sur les différents posts. Perso j'ai surtout l'impression de lire des reflexions personnelles présentées comme des vérités générales

 

[Sadala]

J'ai passé un entretien il y a dix jours et j'ai été recalée. Et là, aujourd’hui l'annonce est republiée, genre exactement la même pour exactement le même poste...
Je me demande pourquoi ? Aucune candidature ne leur a convenu ? Bizarre.