Je dis que les côtés positifs sont écrasants par rapport aux côtés négatifs.
Là ce dont tu parles c'est pas les écrans, c'est les réseaux sociaux, dont tu dénonces le fait qu'ils t'incitent à errer sans but.
Dans mon cas "errer sans but" généralement c'est ce qui me fait aller d'articles en articles et qui m'a permis de faire progresser mon féminisme, justement. Sur Facebook tous mes abonnements sont des pages liées à l'histoire, au militantisme ou bien de quoi suivre l'actualité, du coup le temps où "j'erre sans but" est généralement un temps constructif, qui participe à ma culture générale et/ou au développement de mon esprit critique. Mais là pour le coup ça dépend vraiment de la pratique du réseau social d'un individu à l'autre, dans mon cas j'essaye de limiter au maximum mes abonnements (que ce soit sur Facebook/Youtube/Instagram/Twitter) de manière à ce que tout ce que je suis m'apporte quelque chose (un peu à la Marie Kondo !), mais c'est une démarche personnelle qui m'a pris du temps (parce que mine de rien il faut faire son ménage).
Et sinon je trouve ça bizarre de vouloir nier le côté néfaste des écrans.
Moi je trouve ça bizarre que tout le monde, tout le temps, passe sa vie à diaboliser les écrans. Dans les années 2000 on me sortait déjà ça avec les jeux vidéo - ça rend accro/ça rend idiot/ça rend asocial/c'est pas un vrai loisir ; maintenant que les jeux vidéo sont un peu plus à la mode, c'est la faute aux écrans. Quand mon père était jeune, on lui reprochait de passer trop de temps devant la télé. Au XIXe, on reprochait aux jeunes gens de perdre du temps à lire et d'être déconnectés de la réalité. Moi je crois que quelle que soit l'époque, quels que soient les médias et loisirs à disposition, si on a l'impression que ce loisir vous empêche de faire autre chose, ce n'est pas la faute audit loisir mais de nos propres manques de volonté... et c'est pas grave ! Si par contre ça vous pèse, là en effet, c'est plus grave, mais du coup c'est toujours possible d'essayer d'y pallier (trier ses abonnements de manière à être moins tenté par exemple).
Ce qui m'agace, ce sont les grandes vérités générales ("les écrans nous renferment sur nous mêmes et à cause d'eux on a moins de sociabilité").