@Nacre Au final, je pense que tu réponds à la question de
@haleyo. C’est pour ça qu’on prépare, pour pouvoir expliquer qui on pense être m sans être pris au dépourvu et se louper parce qu’on panique! Si tu as toutes ces qualités et que tu passes un entretien comme le mien, en préparant, tu vas avoir le temps de réfléchir aux projets ou situations qui illustrent le mieux ces qualités chez toi (en espérant qu’ils te posent les questions associées). Par exemple, une fois où on t’a demandé un truc urgent, comment tu t’y es pris pour y arriver, comment tu as analysé la demande, le “résultat” que tu as obtenu.
Et
@pikalovescoke et
@haleyo, je pense de mon côté qu’ils ne m’auraient pas trouvé crédible si j’avais dit que j’étais perfectionniste
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car dans cet entretien le but n’est pas de trouver un défaut-qualité mais de démontrer une capacité à réfléchi sur soi. Ma manager (qui reçoit des gens régulièrement en entretien) m’avait bien expliqué que c’était en fait très mauvais genre pour eux quelqu’un qui cache ses défauts. Selon eux, ça veut dire que soit tu n’es pas conscient de tes limites, soit tu n’es pas disposé à les reconnaître devant ta hiérarchie, et donc potentiellement pas prêt à te remettre en cause et évoluer.
A mon dernier entretien, j’ai eu plusieurs questions comme ça d’ailleurs: mes défauts, une fois où j’ai reçu un retour négatif sur mon travail, une fois où j’ai dit à mon chef que je n’étais pas capable de faire quelque chose qu’il me demandait, etc. Ma chef m’avait prévenue que je ne devais surtout pas dire “c’est jamais arrivé” si j’ai des questions comme ça. En revanche, je devais aussi expliquer comment je gérais ça.
Donc pour les personnes timides et peu sociables, je pense que c’est justement idéal: vous pouvez dire que vous n’êtes pas à l’aise dans tel ou tel contexte et les stratégies que vous mettez en place pour que ca n’ait pas d’impact sur votre travail et l’entreprise. Ça peut être différentes choses, pas forcément “j’essaye de devenir plus sociable” mais tout simplement, je vais plutôt me proposer pour telles tâches sans contact en priorité quand je travaille en équipe, développer mes compétences techniques plutôt que managériales, etc. Et si je suis dans une situation inconfortable, je le gère comme ci ou comme ça. Par exemple, à une époque je n’étais pas à l’aise pour parler en public donc je préparais à fond pour me sentir plus en contrôle, je répétais, je n’enregistrais et me réécoutais etc. alors que maintenant, je suis plutôt à l’aise donc je m’assure juste que j’ai les infos dont j’ai besoin et que je sais de quoi je vais parler. Bien sûr vous n’allez pas détailler votre état de santé mentale (ça ne regarde pas l’employeur) mais simplement montrer que vos limites ont un impact limité sur votre qualité de travail.
Bon on dirait que je défends cette méthode maintenant
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Mais c’est tellement différent de ce que j’ai fait en France qu’en vous lisant, je pense que vous imaginez un entretien français classique où vous superposerez ces questions… alors que c’est pas vraiment ça! C’est complètement différent! Donc les trucs qui vous inquiètent, je pense qu’ils ne s’appliquent pas exactement comme ça. Déjà pour moi, la mise en situation pro et le récit d’une situation passée c’est plus ou moins la même chose dans l’esprit en fait!
Et désolée, j’ai zappé des messages, je reviendrai plus tard!