Avec les repas de fêtes viennent bien-sûr les questionnements sur la place à accorder à la viande. Chez nous ça fait longtemps qu'on ne mange plus de foie gras et que le repas est en grande partie composé de légumes et de fromage (on ne passera pas vegan de si tôt... j'aimerais mais ça me paraît si dur), mais on garde quand même une petite part carnée pour faire plaisir à tout le monde. C'est un compromis plutôt correct selon moi.
J'en débattais avec d'autres personnes qui m'ont clairement dit qu'elles ne pourraient pas faire un repas de Noël sans viande et sans foie gras. Je n'ai pas réagi parce que je n'ai vraiment pas envie de passer pour une moralisatrice (chacun fait des efforts où il peut), mais la personne a ajouté "après je suis d'accord qu'il faut faire attention au bien-être animal mais le problème c'est surtout l'industrialisation !"
Et là j'en arrive enfin à mon propos : je ne comprends pas comment on peut consommer beaucoup de viande et taper sur l'industrialisation de l'élevage et de l'abattage. Cette industrialisation permet justement de répondre aux besoins des consommateurs, en grande partie ceux qui ne diminuent pas leur alimentation carnée ! donc si on est contre l'industrialisation ben... on arrête de manger de la viande tous les jours non ?
@Rocksteady je trouve tes questionnement intéressants. Sur la question du retour en arrière, je vais aller dans le sens de
@Eris_, mon opinion est qu'il faut partir du principe que ce sera un changement de vie irréversible. C'est angoissant, mais si cette angoisse est paralysante au point de freiner le projet d'enfanter peut-être qu'il faut s'écouter et éviter de créer une situation traumatisante pour les parents et un enfant qui n'a rien demandé. Après je comprends, intellectuellement, le besoin d'explorer chaque possibilité.
En revanche je suis comme toi, je me suis rarement posé la question d'être une "bonne mère". J'ai l'impression de davantage me la poser maintenant, parce que dans la pratique il y a tellement de choix à faire et on n'est jamais sûr que ce soient les bons ! Enfin déjà, selon moi, le fait de réfléchir à la maternité avant de la vivre ça peut aider (même si ça me paraît impossible d'anticiper comment on va la vivre, comme le disent bien les personnes avant moi).
Je me suis aussi déjà questionnée sur le futur caractère de ma fille. Par exemple, si jamais elle n'est vraiment pas drôle du tout, est-ce que je ne vais pas m'ennuyer avec elle plus tard
J'ai pensé à mes neveux et nièces : je les aime tous énormément, mais il y en a dont les personnalités me "plaisent" davantage. Je vais plus apprécier le temps passé avec eux, mais j'ai l'impression qu'au niveau de l'amour que je ressens il n'y a pas vraiment de différence.