@IndivuduE @Nastja Je suis enseignante au collège, et si moi-même je ne note pas la participation, je sais que ça peut se faire en langue principalement. Et ce n'est pas parce que ça nous stresse quand les élèves ne participent pas, mais parce que la participation peut aider à diagnostiquer des problèmes de compréhension, de lecture, de connaissances... ou même un décalage qui fait que l'élève ne peut pas comprendre le cours. Si un élève qui ne comprend pas ne participe pas, c'est difficile de le deviner. On le verra en contrôler bien sûr, mais c'est un peu tard. Du coup c'est le "carotte" pour faire participer.
Par exemple, dans mon premier établissement un élève de 6e ne savait pas lire. Si je ne l'avais pas fait lire impossible de deviner ce gros problème (pour l'élève). Et au contrôle je me serais sans doute dit "il a vraiment pas fait d'effort, cette question elle était pas compliquée", ou alors le plus classique "il a pas appris ses définitions, pfff". Sauf que cet élève arrivait d'un autre établissement, on avait pas d'informations sur lui, donc on allait pas deviner ce problème.
Je comprends que pour les timides ce n'est pas évident, j'étais moi-même très timide.
De plus, en dehors de cet "outil" pour diagnostiquer, nous devons développer des compétences liées à la communication (du genre savoir lire un texte à l'oral, savoir s'exprimer devant un groupe), donc nous devons bien pouvoir évaluer ces compétences à un moment ou un autre (même si je suis d'accord ça peut se faire sans note, mais si certains élèves ne participent jamais on se retrouve bloqué).
Voilà, ce n'est que mon avis liée à mon expérience d'enseignante. En tant qu'élève, ça me gonflait, donc je comprends que ça peut être difficile à vivre.