Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Shield;3702523 a dit :Tout à fait. Ce thread de Wordreference est assez marrant
hahaha
Cela dit, j'avais mis moi aussi vachement de temps à comprendre ce que ça voulait dire, je connaissais pas l'expression, et je savais pas que les italiques correspondaient aux termes en français dans le texte. Du coup je me disais que c'était peut-être une parodie d'interrogation philosophique ou un truc du genre 
Carensac;3697678 a dit :Je fais pareil, mais je suis toujours dans une impasse quand elle me demande si je vais bien. J'ai envie d'être polie et de lui renvoyer la question (et puis ça m'intéresse aussi de savoir comment elle va), mais des fois je ne le fais pas parce que je suis totalement chamboulée. Du coup ça m'arrive de lui demander : "La forme ?", c'est tellement nul
Pareil, avec le père d'une amie que je n'ose pas tutoyer mais que ça me ferait bizarre de vouvoyer, je bloque toujours quand il me demande "ça va ?". Du coup bon je réponds "oui merci", mais je me sens un peu connasse de ne pas lui renvoyer sa question.Oh et le pire, c'est quand il me propose du vin. Je lui réponds toujours "oui je veux bien", alors qu'en temps normal je dirais "oui s'il te plaît". Et puis bon, je ne vais pas lui dire "yes please" (quoi que ça aiderait
). Mine de rien c'est dur d'être poli tout en employant des formules impersonnelles 
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Et sinon, je ne supporte vraiment pas du tout le chantage affectif.
blablabla
Bon deux "je ne supporte pas" sans grands intérêt :
Je ne supporte pas, lorsque je prends les escalators, qu'il y ait une personne sur la marche directement devant ou directement derrière la mienne. Je me sens serrée, à l'étroit, surtout si la personne a les bras chargé de sacs. J'ai l'impression qu'elle va me tomber dessus d'un moment à l'autre. Du coup lorsque quelqu'un passe avant moi je laisse toujours quelques marches entre la personne et moi ; quand la personne se trouve derrière moi je descends de quelques marches si c'est possible.
Je ne supporte pas laisser brûler une bougie parfumée pendant un petit moment et que son parfum soit remplacé par une odeur de cramé après l'avoir éteinte.
Je ne supporte pas, lorsque je prends les escalators, qu'il y ait une personne sur la marche directement devant ou directement derrière la mienne. Je me sens serrée, à l'étroit, surtout si la personne a les bras chargé de sacs. J'ai l'impression qu'elle va me tomber dessus d'un moment à l'autre. Du coup lorsque quelqu'un passe avant moi je laisse toujours quelques marches entre la personne et moi ; quand la personne se trouve derrière moi je descends de quelques marches si c'est possible.
Je ne supporte pas laisser brûler une bougie parfumée pendant un petit moment et que son parfum soit remplacé par une odeur de cramé après l'avoir éteinte.
Mirmotte;3702066 a dit :Ça me rappelle que je connais une fille qui n'est pas allée à ses rattrapages de partiels parce que "ça sert à rien je vais pas y arriver, autant redoubler". Du coup là bah elle refait son année. Quel est le fuck? Non franchement, moi j'ai pas la chance d'avoir des rattrapages, mais si je l'avais il me parait évident que j'irai au lieu de baisser les bras si vite et du coup de redoubler.
J'ai un pote qui est carrément pas allé aux examens parce que "t'façon j'aurais raté". Je vous raconte pas le facepalm unanime qu'il s'est mangé...
Et pour le "qu'est-ce que le point", ou "c'est quoi le point", désolée pour les filles que ça fait rager haha, pour moi c'est tellement rentré dans mon langage courant, même si ça fait pas de sens en français et que j'ai pas lu un Georgia Nicolson depuis des années... Résultat mes potes aussi le disent. Pour moi c'est même plus une ref à Georgia... Mais je comprends que l'abus de langage puisse faire tiquer.
Par contre ce que je trouve franchement lourd, c'est quand c'est touuuutes les expressions qui sont reprises hyper souvent (j'ai une copine qui fait encore ça, du coup ça lui donne une espèce d'aura d'originalité pour les autres et pour moi ça fait juste...agaçant.).
Je ne supporte pas les jours où j'ai l'impression d'être soporiphique.
Il y a des jours où je ne suis même pas forcément de mauvaise humeur, mais où je me sens vraiment inutile, sans conversation, et rabat-joie. ça m'arrive parfois en soirée quand je suis avec des gens que je ne connais pas beaucoup ou avec lesquels je ne suis pas hyper à l'aise. Je n'ai pas envie de rebondir sur ce que j’entends, je n'arrive pas à rigoler honnêtement (même si je fais semblant de trouver les gens drôles)... Je déteste me sentir comme ça. Quand je suis dans une humeur comme ça et que je vois que les gens viennent quand même vers moi, me parlent quand même, et pire, sont gentils avec moi et semblent m'apprécier, je prends peur.
Je me dis qu'ils vont vite réaliser que je suis dans un jour très ennuyeux, et je préfère me censurer que rester avec eux à brasser du vide et à ne servir à rien. Du coup dans ces moments je change de pièce pour me faire oublier avant de reparaître, ou parfois même je vais me coucher ou je rentre chez moi pour ne pas infliger ma larvitude aux autres.
Mais je pense que les gens en face ne comprennent pas que j'agis ainsi parce que je me trouve moi-même barbante. Je pense que beaucoup s'imaginent que c'est eux que je trouve chiants, niais, ou pas drôles. Et c'est dommage, parce que les gens prennent pour eux quelque chose que je ressens pour moi.
Bref, je déteste les jours où je me sens comme ça. ça m'est un peu arrivé vendredi, je n'arrivais pas vraiment à m'impliquer avec les gens qui étaient là, et pourtant ils étaient tous très sympas avec moi et semblaient bien m'aimer (je ne les connaissais pas trop). Je culpabilise et j'ai l'impression d'être incroyablement molle et flegmatique dans ces moments-là, ça m'énerve tellement. Alors que jeudi soir par exemple, c'était tout le contraire, je parlais à tout le monde, de tout et de rien et en étant investie dans ce que je disais, je me sentais drôle et donc j'acceptais que les gens en face puissent eux aussi me trouver drôle.
Bref, j'adorerais avoir un remède contre ce cercle vicieux du sentiment d'inutilité
. Heureusement que ça m'arrive de moins en moins en ce moment (j'évite les situations où je sais que je ne me trouverai pas à ma place ou pas moi-même).
Il y a des jours où je ne suis même pas forcément de mauvaise humeur, mais où je me sens vraiment inutile, sans conversation, et rabat-joie. ça m'arrive parfois en soirée quand je suis avec des gens que je ne connais pas beaucoup ou avec lesquels je ne suis pas hyper à l'aise. Je n'ai pas envie de rebondir sur ce que j’entends, je n'arrive pas à rigoler honnêtement (même si je fais semblant de trouver les gens drôles)... Je déteste me sentir comme ça. Quand je suis dans une humeur comme ça et que je vois que les gens viennent quand même vers moi, me parlent quand même, et pire, sont gentils avec moi et semblent m'apprécier, je prends peur.
Je me dis qu'ils vont vite réaliser que je suis dans un jour très ennuyeux, et je préfère me censurer que rester avec eux à brasser du vide et à ne servir à rien. Du coup dans ces moments je change de pièce pour me faire oublier avant de reparaître, ou parfois même je vais me coucher ou je rentre chez moi pour ne pas infliger ma larvitude aux autres.
Mais je pense que les gens en face ne comprennent pas que j'agis ainsi parce que je me trouve moi-même barbante. Je pense que beaucoup s'imaginent que c'est eux que je trouve chiants, niais, ou pas drôles. Et c'est dommage, parce que les gens prennent pour eux quelque chose que je ressens pour moi.
Bref, je déteste les jours où je me sens comme ça. ça m'est un peu arrivé vendredi, je n'arrivais pas vraiment à m'impliquer avec les gens qui étaient là, et pourtant ils étaient tous très sympas avec moi et semblaient bien m'aimer (je ne les connaissais pas trop). Je culpabilise et j'ai l'impression d'être incroyablement molle et flegmatique dans ces moments-là, ça m'énerve tellement. Alors que jeudi soir par exemple, c'était tout le contraire, je parlais à tout le monde, de tout et de rien et en étant investie dans ce que je disais, je me sentais drôle et donc j'acceptais que les gens en face puissent eux aussi me trouver drôle.
Bref, j'adorerais avoir un remède contre ce cercle vicieux du sentiment d'inutilité
. Heureusement que ça m'arrive de moins en moins en ce moment (j'évite les situations où je sais que je ne me trouverai pas à ma place ou pas moi-même).
Je ne supporte pas le manque de classe d'une connaissance britannique sur Facebook. Son dernier statut en date raconte qu'aujourd'hui elle a la gueule de bois, qu'elle est allée faire un tour au supermarché et qu'on lui a proposé de goûter du vin, et elle commente que si elle l'avait goûté elle aurait vomi...trop classe quoi ! Et c'est comme ça presque tous les week-ends. Malgré cela, elle a un succès dingue avec les mecs. OK, elle est mignonne, mais qu'est-ce qu'elle est trash ! Je ne me vois pas du tout raconter ce genre de choses sur Facebook et j'imaginais plutôt que ça repoussait les hommes, apparemment j'ai tort !
Flynn;3703010 a dit :Ho j'adore cette odeur
Ca sent l'anniversaire, j'adore éteindre les bougies, je les sniffe comme une cinglée après
Bah si j'avais envie que ça sente l'anniversaire, j'allumerais des bougies sans odeur que j'éteindrais ensuite pour avoir cette odeur (que je n'aime d'ailleurs pas et qui me fait pleurer les yeux). Vu le prix de certaines bougies parfumées je préférerais que le parfum reste une fois la bougie éteinte.
Mirmotte;3704623 a dit :Si tu t'en sors comme ça il n'y a pas à avoir honte.
L'année dernière j'ai validé mon année en révisant mes partiels la veille du jour J à 22h quasi à chaque fois (et du coup je me couchais à 3h et j'étais crevée le lendemain mais bon
Le plus important c'est de trouver la méthode qui nous convient je trouve.
Je fonctionne comme ça aussi (j'ai même été major de promo en 1ère année en la jouant comme ça) mais je trouve que c'est pas vraiment une fierté. C'est pas tant qu'il faudrait en avoir honte, mais je considère que c'est dommage et que c'est un peu du gâchis. Quand tu bosses la veille pour le lendemain, tu peux tout à fait retenir parfaitement tes cours, les intégrer etc si ta mémoire te le permet, mais tu n'auras pas vraiment cultivé ta curiosité. Je sais pas, quand je bosse la veille pour le lendemain, je retiens les choses et tout sans problème, mais je suis ultra frustrée. Je me dis "putain cette théorie est passionnante, j'aimerais en savoir plus". Ou "ah mais ce bouquin a l'air génial, j'aurais dû le lire". Ou "tiens, mais si j'avais lu mes cours avant j'aurais sûrement approfondi ce passage là ou posé des questions". Sauf que bon, à part zieuter quelques infos sur le net, la veille de l'exam à 23h, tu ne peux pas te permettre de creuser trop si tu veux avoir le temps de lire le reste.
Mais sinon je marche exactement pareil, en deuxième année d'ailleurs j'avais commencé à réveiller un partiel à 00h00, en rentrant de soirée, et comme il commençait à 7h30, j'avais pas dormi de la nuit... C'est con parce que même si tu tiens debout et que ton esprit est fonctionnel le lendemain, c'est quand même encore mieux de pouvoir bien dormir la veille, avec la certitude que tu connais déjà ton cours.
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