Je ne supporte pas...

[Pipistrelle.]

La discussion sur les révisions ça me rappelle celles de ma licence 2 ff:
Comme d'habitude je m'y suis prise au dernier moment, et en plus de ça j'ai choppé une conjonctivite carabinée, c'était terrible! Il fallait que je lise mes cours pris sur mon ordi avec les deux fentes rouges et purulentes qui me tenaient lieu d'yeux. Ensuite les exams sont passés, et deux/trois jours après, le retour de baton : d'énormes plaques d'eczema sur les bras et les jambes.

Pour les révisions de M2, j'avais une cystite et j'étais tellement à la bourre que j'avais même pas le temps de consulter un médecin, du coup j'ai dû attendre la fin des exams pour prendre un traitement.

Ce qui m'énerve c'est qu'à bosser sous la pression, j'ai toujours des résultats moyens, parce que je dois rationner le temps consacré à chaque matière pour pouvoir toutes les réviser. Par flemme, par procrastination je finis par aller à l'économie et du coup je sais que je n'investis pas suffisament mes capacités. En même temps je n'arrive pas à m'y prendre à l'avance. Enfin voilà, ça m'énerve de me contenter de médiocrité (alors que je pense pouvoir être bien meilleure) juste parce que je suis trop paresseuse et que je n'arrive pas à lutter contre ma nature...

 

[Kallisto]

Le fameux sujet des révisions ! Je suis en train de faire un "burn-out", et je sais pas si ma santé mentale y survivra...
Je ne révise pas vraiment à la dernière minute, même si on me voit souvent avec mes fiches juste avant le partiel. Je suis d'ailleurs assez organisée, mais je ne bosse jamais à mon maximum, que je connais, parce que je sais très bien où ça me conduirait. Et il m'arrive souvent d'avoir des accès de flemme terribles, parce que j'en ai marre de bosser (Je pense qu'on connaît un peu toutes ça). Le pire, c'est que lorsque j'essaie de passer mes examens "à la cool", et moins sous pression, j'ai des résultats pires que d'habitude. Quelle est la logique..?
En tout cas, bon courage à toutes !

 

[Mandorle]

Sword : ha mais effectivement j'ai beau faire partie des gens qui s'y prennent toujours à la dernière minute, j'ai carrément plus d'admiration pour ceux qui sont organisés et qui s'en sortent comme ça.
Surtout que ça peut passer pour un partiel, pour du travail de fond comme un mémoire bizarrement c'est moins efficace
Mais en fait, si je pense que chez certaines personnes il y a effectivement une sorte de fierté du dilettante (en mode "je vaux mieux que tous ces besogneux", ce qui est certainement très stupide comme attitude), je pense qu'ici c'est plus un regret de ne pas être capable (ou avoir la volonté) d'exploiter ce qu'on est déjà capable de faire. Enfin j'aimerais être comme ça un peu comme j'aimerais être du matin (je sais pas si c'est clair)

 

[VII]

Les "capacités" abstraites et inexploitées, concrètement si on ne les a jamais utilisées de toute sa vie, c'est juste une fiction destinée à nous soulager la conscience quand on a remis ses révisions au dernier moment et qu'on s'est pris un carton : ça permet de ne pas s'identifier à ses résultats et de se dire qu'on vaut mieux que ça.

Concrètement, si vous ne l'avez jamais expérimenté de votre vie et que vous n'y arrivez pas du tout, qu'est-ce qui vous dit que vous êtes capables de travailler de manière organisée ?

Parce qu'on l'a déjà expérimenté au final, non?
Je ne sais pas pour les autres madz mais personnellement je suis du genre à réviser la veille, à boucler mes dossiers sous pression mais d'un autre coté j'ai pu expérimenter le fait de faire quelque chose petit à petit sans pression (et avec plus de passion haha). Enfin je pense que la paresse est plus une "tendance", un défaut qu'on identifie par rapport aux (rares) moments ou on s'est montré plus sérieux, ça me semble un peu illusoire de juste prétendre qu'on pourrait faire ça et ça sans l'avoir jamais fait ou tenté (je me risquerais jamais à ficher tous mes cours ou à y prétendre par exemple).
Y'a forcément une petite lâcheté c'est sûr puisqu'on s'imagine forcement qu'on aura de meilleurs résultats alors qu'en soit ce n'est pas dit mais en étant un peu lucide on se rend aussi compte des points perdus pour rien (citations comme dit Unravel, dates, développement plus clair etc). Ça dépend des matières mais dans ce que j'étudie je sais que pour taper dans les 18 il faut y mettre de la "valeur-ajoutée" qui vient forcément de connaissances avec lesquelles on serait à l'aise et qu'on exploiterait de façon pertinente.
Mais je te comprends dans la mesure ou il existe aussi un "mouvement jean foutre" valorisé, comme si finalement on évaluait l'intelligence et que le travail ne comptait pas.

 

[Sr3s3]

Je ne supporte pas d'être migraineuse...

 

[Dies Irae]

Tout ceci me fait réaliser à quel point je suis soulagée et contente d'avoir fini mes études. Sans blague, c'est une libération.

 

[Sarang]

Tout ceci me fait réaliser à quel point je suis soulagée et contente d'avoir fini mes études. Sans blague, c'est une libération.

Mais carrement, la fac avait ses avantages, genre me lever a 11H mais je suis bien contente d'être rentrée dans le monde du travail (salaire 13eme mois, coucou)

 

[Sr3s3]

Antigone. La même, hier j'étais dans un de ces états

 

[Napoléon.]

j'ai l'intelligence de rendre mon travail efficace et donc de ne pas avoir besoin de travailler longtemps de façon improductive.

Je pourrais big-uper infiniment. Lorsque je vois des gens se tuer à la tâche pour des résultats "juste" corrects, j'ai toujours envie de les secouer et de leur dire que ce n'est pas le temps de travail mais l'efficacité qui compte.


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Dans le même registre je n'aime pas que l'on me dise. "Ah mais toi t'auras une bonne note c'est obligé, tu as toujours de bonnes notes". Bon déjà ce n'est pas le cas. Mais aussi j'ai l'impression que les gens ne se rendent pas compte qu'il arrive à tout le monde de rater un examen et que non ce n'est pas parce que l'on a généralement de bonnes notes que l'on en a toujours. Aussi, on n'a pas tous la même notion de ce qu'est une bonne note. Si telle personne à un 12 alors qu'elle a 8 de moyenne en effet c'est une bonne note mais il me semble normal que quelqu'un qui a 15 de moyenne soit déçu s'il a la même note, et ça tout le monde n'a pas l'air de le comprendre.


Toujours dans le même registre, je veux passer le concours de Sciences Po (donc concours selon moi élitiste puisqu'il doit y avoir quelque chose comme 1 personne sur 12 qui est prise). Et les gens me répondent que je l'aurai sans problème, que je n'ai pas besoin de bosser, que c'est facile. J'ai vraiment l'impression que l'on ne vit pas dans la même réalité dans ces moments là. Non ce n'est pas facile et non ce n'est en rien comparable au bac au niveau de la difficulté.
Ils ne disent même pas ça pour être gentils puisqu'ils comptent se présenter alors qu'ils ne sont même pas surs d'avoir leur bac et ne font pas de préparation. On ne vit pas dans le même monde.



edit: Concernant le sujet du "si je voulais, je pourrais" je dirais oui et non. Je pense que l'on peut toujours améliorer ses connaissances si l'on révise plus mais qu'il est nettement plus dur de s'améliorer dans la qualité de l'écrit, de l'argumentation, du raisonnement. On aura beau accumuler des tas d'informations, connaissances si l'on ne sait pas les mettre en application, le résultat ne sera pas excellent.

 

[leina-2]

Je ne supporte pas les bruits de mastication, tous les bruits de bouche de façon générale

 

[Canapé]

Je ne supporte pas l'attente entre le partiel et les résultats.
J'ai fait un partiel le 15 octobre, soit il y a un mois. En en sortant, je me suis dit que j'aurais 12. Devant l'amphi, tout le monde parle de ses résultats (je ne supporte pas ça non plus!), et même si j'essaie de ne pas entendre, j'entends quelques bribes de conversation, et je me dis que je ne pourrais pas avoir plus de 10. Deux semaines passent, j'ai de mauvaises notes, je me sens nulle, je suis persuadée que j'aurais moins de 10. Les vacances, la rentrée, je vois le corrigé du partiel, je ne me souviens plus de ce que j'ai écrit, mais je suis convaincue que si j'ai 8 c'est un miracle.
Résultat un mois après avoir passé le partiel : j'ai 16.5. Et je me fais haïr pour avoir dit que j'avais foiré. Pourtant j'étais convaincue, mais tellement convaincue que j'aurais une sale note. Et plus le temps passe, plus j'angoisse, plus je stresse... Pour rien !

 

[Pseudo Déjà Pris]

... Le chanteur coréen Psy.

Sa musique me donne mal au crâne, je trouve sa danse ridicule et les couleurs flashy dans le clip me font mal aux yeux.