Je ne supporte pas...

[Catimini Boop]

Et pour le post initial de ce "débat", je crois que le problème aussi est de toujours revenir dessus.
Je ne sais pas si c'est parce que je traîne moins ici, mais je n'ai jamais vraiment vu de posts désagréables reprenant l'orthographe d'une mad
Enfin ça arrive pour se moquer d'un lapsus, par exemple, mais j'ai l'impression que le reste se fait en MP, non ?

Moi ça m'arrive de reprendre des madz directement sur les topics concernant leur orthographe. J'essaie souvent de le faire passer avec une remarque rigolote, pour que la personne à qui je parle ne se sente pas dévaluée (ce n'est pas le mot, mais tu vois ce que je veux dire je pense ). La plupart du temps, je le fais parce que ça fait 50 fois que je vois la même faute dans la journée Ou alors parce que ce sont des madz que je connais bien et qui ne se rendent pas compte qu'elles font une faute (dans ce cas, j'essaie de mettre l'explication, pour les aider à ne pas la refaire ).

Peut être que ça me fait paraître désagréable, je ne sais pas, mais en fait, je m'en moque un peu parce que je ne pourrais tolérer que la récurrence des erreurs commises par les autres entraîne une détérioration de mon orthographe. A dire vrai, j'y réfléchissais l'autre jour et je crois que c'est la seule chose qui pourrait me faire quitter le forum: me mettre à commettre une faute qui serait fréquemment commise par d'autres. Par exemple, ne plus réussir à discerner les situations dans lesquelles il faut mettre j'aurai ou j'aurais, ou encore ne plus savoir quand il faut mettre un s à l'impératif.  L'autre jour, j'ai voulu dire faute, et dans mon cerveau s'est affiché "fôte", parce que quelques madz l'utilisent souvent sur ecm. J'ai failli faire une crise cardiaque .

Tout ça pour dire qu'il peut arriver que certaines madz soient corrigées ailleurs que par MP par d'autres personnes que la rédaction .

 

[Cherubin]

Ah non c'est pas désagréable, moi j'aime bien ce genre de procédé hein, que ça soit clair

C'est génial pour celles qui veulent améliorer leur orthographe, en plus c'est vrai que normalement Internet fait le contraire !

Moi je parlais juste du fait de dire: "A celles qui ne veulent pas faire l'effort d'une belle orthographe, il y a toujours la possibilité de trouver un autre site où les règles sont moins strictes", ça me fait tiquer pour les raisons que j'ai évoqué, mais c'est tout, sur le fond on est toutes d'accord ici

 

[Cherubin]

Les homosexuels ne vont pas devenir hétéro, même avec beaucoup d'efforts, donc je ne vois pas bien le rapport avec le sujet, justement.

Les règles du mariage hétéro sont bousculées avec le mariage pour tous, parce que cette règle était mauvaise à la base, quand même.
C'est un peu différent avec les règles de la langue française, non ?

Hop, amalgame!
Sur le sujet, je parlais plutôt de la "règle" qui était de dire: mariage = femme et homme.
On a carrément modifié la règle, on a modifié une définition ! (après, j'ai bien compris que pour toi la règle était tellement mauvaise qu'elle allait de soit, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde -et je ne parle PAS de moi.)

Et je comparais ça non pas avec les règles de la langue française, mais avec les règles d'un forum Internet

(Donc heu si la comparaison te perturbe, pas de problème, mets la à la poubelle, hein, on va pas s'éterniser !)

 

[Cherubin]

Mais finalement ici, on ne parle que des règles de la langue française.
Les règles de ce forum incluent le respect de la langue française, c'est tout.

:rotate: Oui je sais bien
Bon, bah si "c'est tout", ça veut dire "no discussion", alors sur ce bonne nuiiiit 

 

[Eurystee]

Tout ça me donne une idée d'un "je ne supporte pas"

Je ne supporte pas les profs dont le support de cours (syllabus, dias) est rem-pli de fautes d'orthographe... Ce sont des supports de référence, qu'on doit lire, étudier,... Dans le contexte du prof d'unif, je trouve ça franchement irrespectueux de rédiger un cours en mode "j'en ai rien à battre et vous serez quand même obligés de me lire".

Et pis, je ne supporte réellement pas le fait que faire des études scientifiques induit une... "défrançais-isation" (si, si : à l'extrême. Contrairement aux études de lettres, de droit, d'histoire, etc. où j'imagine que les cours sont rédigés (j'espère) dans un français impeccable, les cours de sciences... c'est plus du français... C'est une suite de mots qui lus avec un oeil extérieur ne veulent rien dire.

Je cite "Bcl : prototype d'une famille de protéines régulatrices de l'apoptose, homologue de ced9 de C. elegans. Gène Bcl-2 trouvé au point de translocation (14,1 de lymphomes B non Hodgkiniens, avec surexpression de Bcl-2" --> dear lord..

J'en arrive donc au fait que je ne supporte pas de voir mon français régresser au fil des ans (notamment les règles de conjugaison, les verbes se font rares dans mes cours) simplement parce qu'on ne parle pas français en médecine mais franglais schreugblou scientifique. Alors je me dis "c'est pas grave, je compenserai par la lecture" mais j'ai pas trop le temps de lire autre chose que des bouquins de sciences, au final

 

[Pipistrelle.]

Je ne supporte pas les gens qui visitent un pays étranger en ayant la tête farcie de clichés, et qui se sentent lésés quand la réalité n'y correspond pas. Ces gens qui vont dire que Pékin, avec ses quartiers d'affaires et ses centres commerciaux, ne représente pas la "vraie" Chine. La "vraie" Chine, selon eux, c'est la campagne et les hutongs, les vestiges des romans de Pearl Buck et de Lao She. Et puis si les autochtones voulaient bien remettre leurs vareuses bleues maoïstes ça serait parfait!
Déjà, l'idée qu'un pays recèle une part de "vérité" et une part de "fausseté" me parait complètement à côté de plaque, mais alors, prétendre savoir faire la distinction entre les deux, c'est juste le comble de la suffisance

 

[Barbe Bleue]

Je ne supporte pas les gens qui visitent un pays étranger en ayant la tête farcie de clichés, et qui se sentent lésés quand la réalité n'y correspond pas. Ces gens qui vont dire que Pékin, avec ses quartiers d'affaires et ses centres commerciaux, ne représente pas la "vraie" Chine. La "vraie" Chine, selon eux, c'est la campagne et les hutongs, les vestiges des romans de Pearl Buck et de Lao She. Et puis si les autochtones voulaient bien remettre leurs vareuses bleues maoïstes ça serait parfait!
Déjà, l'idée qu'un pays recèle une part de "vérité" et une part de "fausseté" me parait complètement à côté de plaque, mais alors, prétendre savoir faire la distinction entre les deux, c'est juste le comble de la suffisance

Ça me rappelle ma directrice d'école, à qui une élève montrait ce bouquin, qui l'avait balayé d'un méprisant et péremptoire "Non ça ce n'est pas le vrai Japon pour moi, le Japon c'est la campagne, le silence". J'avais vraiment halluciné qu'une femme de culture ait une vision aussi réductrice d'une culture, aussi figée dans des clichés médiévaux. Qu'elle le veuille ou non, ce Japon existe aussi.

 

[Pipistrelle.]

Je ne supporte pas les gens qui visitent un pays étranger en ayant la tête farcie de clichés, et qui se sentent lésés quand la réalité n'y correspond pas. Ces gens qui vont dire que Pékin, avec ses quartiers d'affaires et ses centres commerciaux, ne représente pas la "vraie" Chine. La "vraie" Chine, selon eux, c'est la campagne et les hutongs, les vestiges des romans de Pearl Buck et de Lao She. Et puis si les autochtones voulaient bien remettre leurs vareuses bleues maoïstes ça serait parfait!
Déjà, l'idée qu'un pays recèle une part de "vérité" et une part de "fausseté" me parait complètement à côté de plaque, mais alors, prétendre savoir faire la distinction entre les deux, c'est juste le comble de la suffisance

Ça me rappelle ma directrice d'école, à qui une élève montrait ce bouquin, qui l'avait balayé d'un méprisant et péremptoire "Non ça ce n'est pas le vrai Japon pour moi, le Japon c'est la campagne, le silence". J'avais vraiment halluciné qu'une femme de culture ait une vision aussi réductrice d'une culture, aussi figée dans des clichés médiévaux. Qu'elle le veuille ou non, ce Japon existe aussi.

Ah ouais... Elle est dans le déni complet en fait. "Ca n'est pas le Japon que je connais, donc il n'existe pas", et bien sûr, SA vision des choses est la plus pertinente. C'est grave d'être comme ça, quand même

Ce qui est très drôle aussi, c'est les gens qui prétendent vivre au même rythme que la population locale, et qui se nourrissent de cuisine de rue. La chiasse qu'ils finissent par attraper, elle est bien réelle, aussi (et bien sûr, là on est bien content d'avoir de grands hôpitaux internationaux qui appliquent les normes sanitaires en vigueur en occident).

 

[Barbe Bleue]

Ah ouais... Elle est dans le déni complet en fait. "Ca n'est pas le Japon que je connais, donc il n'existe pas", et bien sûr, SA vision des choses est la plus pertinente. C'est grave d'être comme ça, quand même

Ce qui est très drôle aussi, c'est les gens qui prétendent vivre au même rythme que la population locale, et qui se nourrissent de cuisine de rue. La chiasse qu'ils finissent par attraper, elle est bien réelle, aussi (et bien sûr, là on est bien content d'avoir de grands hôpitaux internationaux qui appliquent les normes sanitaires en vigueur en occident).

Nan mais c'est clair, rejeter une partie de la culture d'un pays parce qu'elle ne correspond pas au cliché que tu as envie de t'en faire, c'est assez lamentable.

Ah mais du coup, par rapport à ce que tu décris, si tu voyages dans des coins un peu paumés, comment tu te nourris sans risque d'explosion? ()

 

[Pseudo Déjà Pris]

... Voir que des amies racontent toute ma vie à leurs p'tits copains alors que je leur ai rien demandé et que je ne connais même pas les p'tits copains en question.

Ça m'est arrivé l'autre jour, deux amies qui sont en couple depuis peu. A chaque fois que je racontais quelque chose à l'un des deux mecs, ils ont eu la même réponse: "ah oui, ça je le savais déjà...!"

Euh... OK 

 

[Pipistrelle.]

Ah mais du coup, par rapport à ce que tu décris, si tu voyages dans des coins un peu paumés, comment tu te nourris sans risque d'explosion? ()

Je faisais essentiellement référence aux gens qui pensent qu'il faut tout faire comme les autochtones pour vivre une expérience authentique, parfois au mépris de la prudence la plus élémentaire.
Après, effectivement, si tu es paumée dans la pampa avec le premier drug-store à 50 km, tu es bien obligée de faire des compromis. De toutes façons, même en appliquant certains principes de base (ne jamais boire d'eau courante, ne jamais manger de fruits et légumes crus) le risque 0 n'existe jamais. Mais je dirais que c'est un risque inhérent au fait de sortir de sa zone de confort.

 

[lemon-tree]

Bon je sors du thème

Je ne supporte pas le gaspillage alimentaire .
Je retourne à l'état sauvage et je sors les griffes quand quelqu'un jette de la nourriture devant moi.  Mon père, par exemple, achète beaucoup de pain alors qu'on est que trois. Du coup je me sens obligée de finir le pain, alors que j'aimerai bien me faire de vrais féculents, parce que je veux qu'il en soit jeté le moins possible. Je sais bien qu'il a vécu la période d'après-guerre, que quand il était plus jeune il n'avait pas à manger tous les jours, et que du coup il a toujours peur qu'on manque de nourriture mais je pense qu'il faut qu'il apprenne à doser -et ce n'est pas faute de le lui dire . Ça me fait vraiment de la peine quand il jette de la nourriture, et je me sens coupable aussi. D'une part parce que je me sens privilégiée de pouvoir manger à ma faim alors que je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, et que c'est un sujet qui me touche, d'autre part parce que penser à toutes les ressources qui ont été fourni pour que cette nourriture arrive jusque dans ma cuisine et toutes les autres ressources qui vont être utilisées pour que la nourriture soit détruite me met hors de moi. A côté de ça, je ne parle même pas des grandes surfaces, ou encore des fast-food, qui jettent pour la plupart la nourriture impunément et font bien en sorte que les gens ne puissent pas en récupérer.
Bref, sur ce je vais chercker les dates des Food not Bombs.