Une psychomotricienne m'a diag' hypersensible en début d'adolescence. Je me souviens que je l'avais pris très mal et c'est toujours le cas d'ailleurs.
Je ne comprenais pas comment moi je pouvais être hypersensible alors que je n'exprimais pas mes émotions physiquement. Je voyais les autres pleurer, crier, s'énerver et à côté j'étais toujours très calme, très mesurée en dehors de mes très rares crises de colères. Et encore, j'expliquais calmement et logiquement pourquoi je l'étais, c'était des colères froides et maîtrisées. Autant dire que ce diagnostique, je l'ai vu comme une insulte.
Après c'était un tout, j'ai été dans le cas typique de "l'enfant symptôme", on m'accusait de tout, se tournait toujours vers moi comme si j'étais le problème alors qu'avec du recul, j'étais la solution. Toute ma famille se confiait à moi et se reposait sur moi parce que justement, je maîtrisais très bien mes émotions.
Par contre oui, j'exprime mes émotions avec des mots intenses, c'est ma façon de m'exprimer, la façon dont je les ressens mais ça ne m'empêche pas de les maîtriser. C'était extrêmement frustrant qu'on me demande à moi de faire des efforts alors qu'au contraire j'étais celle qui ne se laissait jamais submerger par mes émotions.
Après j'ai fais mes premières tentatives de suicide entre mes 5 et 10 ans. J'imagine que c'est l'explication que ma psy avait trouvé à ça, c'était plus simple de me dire hypersensible que de creuser les raisons pour lesquelles je voulais mourir. Plus simple de dire que j'étais le problème que de réaliser que j'étais maltraitée depuis des années.
Je ne comprenais pas comment moi je pouvais être hypersensible alors que je n'exprimais pas mes émotions physiquement. Je voyais les autres pleurer, crier, s'énerver et à côté j'étais toujours très calme, très mesurée en dehors de mes très rares crises de colères. Et encore, j'expliquais calmement et logiquement pourquoi je l'étais, c'était des colères froides et maîtrisées. Autant dire que ce diagnostique, je l'ai vu comme une insulte.
Après c'était un tout, j'ai été dans le cas typique de "l'enfant symptôme", on m'accusait de tout, se tournait toujours vers moi comme si j'étais le problème alors qu'avec du recul, j'étais la solution. Toute ma famille se confiait à moi et se reposait sur moi parce que justement, je maîtrisais très bien mes émotions.
Par contre oui, j'exprime mes émotions avec des mots intenses, c'est ma façon de m'exprimer, la façon dont je les ressens mais ça ne m'empêche pas de les maîtriser. C'était extrêmement frustrant qu'on me demande à moi de faire des efforts alors qu'au contraire j'étais celle qui ne se laissait jamais submerger par mes émotions.
Après j'ai fais mes premières tentatives de suicide entre mes 5 et 10 ans. J'imagine que c'est l'explication que ma psy avait trouvé à ça, c'était plus simple de me dire hypersensible que de creuser les raisons pour lesquelles je voulais mourir. Plus simple de dire que j'étais le problème que de réaliser que j'étais maltraitée depuis des années.