L'eurodéputé Alain Lamassoure, président de la commission Budget au Parlement européen, a tiré la sonnette d'alarme ce matin sur France Info : "Si les gouvernements de l'Union européenne ne font rien, les étudiants inscrits sur Erasmus ne pourront pas partir l'an prochain".
La faute à la rigueur qui pèse, aussi, sur le budget de l'Union. Les dépenses réelles ont été revues à la baisse, ce qui contraint l'institution à faire des sacrifices.
Conséquence, Erasmus pourrait bien passer à la trappe...
Créé en 1987, ce programme a bénéficié de 3 milliard d'euros d'investissements publics qui ont permis à plus de 2,5 millions d’étudiants européens de partir à l’étranger pour étudier dans un établissement d’enseignement supérieur ou pour effectuer un stage en entreprise.
Erasmus reste toutefois réservé à une petite minorité. En France, où 380.000 personnes ont profité du programme depuis sa création, 31.665 étudiants sont partis en 2010, soit 5% des étudiants diplômés.
L'avenir du programme est désormais dans les mains des sept pays (la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, la Suède et les Pays-Bas) qui s'opposent à l'adoption du budget de l'Union. Les négociations se poursuivent jusqu'au sommet européen prévu fin novembre.
Qu'en pensez-vous les madz ? Faut-il sauver Erasmus ? Estimez-vous que ce programme est un pilier indispensable à la construction européenne (échange entre les peuples) ou un gadget destiné à une petite élite privilégiée ?
France info
La faute à la rigueur qui pèse, aussi, sur le budget de l'Union. Les dépenses réelles ont été revues à la baisse, ce qui contraint l'institution à faire des sacrifices.
Conséquence, Erasmus pourrait bien passer à la trappe...
Créé en 1987, ce programme a bénéficié de 3 milliard d'euros d'investissements publics qui ont permis à plus de 2,5 millions d’étudiants européens de partir à l’étranger pour étudier dans un établissement d’enseignement supérieur ou pour effectuer un stage en entreprise.
Erasmus reste toutefois réservé à une petite minorité. En France, où 380.000 personnes ont profité du programme depuis sa création, 31.665 étudiants sont partis en 2010, soit 5% des étudiants diplômés.
L'avenir du programme est désormais dans les mains des sept pays (la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, la Suède et les Pays-Bas) qui s'opposent à l'adoption du budget de l'Union. Les négociations se poursuivent jusqu'au sommet européen prévu fin novembre.
Qu'en pensez-vous les madz ? Faut-il sauver Erasmus ? Estimez-vous que ce programme est un pilier indispensable à la construction européenne (échange entre les peuples) ou un gadget destiné à une petite élite privilégiée ?
France info