A bout de souffle : Même s'il y'a ce côté lent et trop intellectualisant (ou alors c'est moi qui suis bête) qui m'endors chez Godart, il y'a une vraie intelligence dans ses oeuvres, et une virtuosité, une élégance et à la fois une vivacité dans la mise en scène, dans l'esthétisme et le jeu des acteurs. C'est une histoire banale, tout est banal et il apport une dimension très élevée, un peu onirique (sans être trop space), à des détails du quotidien comme une discussion dans une chambre d'hôtel, des balades dans Paris. Il y'a un paradoxe car il peut s'approprier à la fois la réalité anodine, et ses rebondissements (souvent ce sont des meurtres ou des escapades, comme dans Pierrot le fou) et leur accaparer une classe visuelle, de l'impertinence qui fait réfléchir, à travers les jeux de mots, les différents éléments combinés à l'écran et ainsi à montrer une ville, des gens, qui ont quelque chose de beau.
Belmondo et Jean Seberg ont leurs rôles dans la peau.
A travers les personnages du films et leurs angoisses, il donne son regard sur les relations homme/femmes, du sexe, de l'engagement dans la vie, du désespoir (comme la plupart des réalisateurs) Après, ça n'a pas du m'interpeller suffisamment car je me suis endormie. Je crois que le seul film que j'ai vraiment aimé de lui est Pierrot le fou.
2 days in Paris. C'était sympa, sans plus. C'était amusant le mec étranger découvre Paris et la France. Mais voilà quoi. Les histoires de cul et d'amour au cinéma, quand y'en a marre hein...