Non, pas hostile à l'immigré lorsqu'il est en nombre raisonnable. Hostile à un immense nombre de personne qui viennent sur le territoire alors qu'on a 5 millions de chômeurs, que notre système social est fragile, et qu'on a une dette colossale...
Mais enfin, si 20 000 français quittaient la région Rhône-Alpes chaque année pour rejoindre la région PACA, le préfet prendrait des mesures contre cet exode car les dynamiques sociales et économiques seraient toutes chamboulées. C'est un peu la même chose à l'échelle nationale.
Non, la faute à la politique d'immigration. Mais c'est loin d'être la seule cause... Le capitalisme libéral est surtout la principale cause.
Ensuite, je vois pas où est le problème. La préférence nationale c'est une idée socialiste à la base... Priorité à celui qui est déjà sur le territoire, oui, au national, quel que soit son origine/couleur de peu/religion/sexualité: l'important c'est la carte d'identité française.
Cela ne veut pas dire que l'immigré n'aura droit à rien, mais que le français récemment naturalisé, d'origine tunisienne par exemple, aura la priorité d'emploi, logement etc. face à l'immigré qui n'a pas encore ses papiers.
Oui, l'insécurité s'explique ici par l'immigration car une bonne partie des immigrés arrivant en France se retrouvent, malheureusement, dans une situation de précarité: chômage, banlieues etc...
Dans des contextes de pauvreté naissent la délinquance et donc, l'insécurité. C'est une suite logique. Ca ne veut pas dire que les immigrés viennent "pour foutre la merde" comme on l'entend dans le discours du beauf accoudé au bar de son PMU.
Si nos entreprises étaient en excès de production, si on avait trop d'emploi, si le système social fonctionnait à merveille, on pourrait ouvrir grand les portes de l'immigration. Ce n'est pas le cas. Il faut donc réguler.
Pour le coup de l'interdiction des manifestations je trouve ça idiot, car on n'interdit pas l'expression du peuple. Donc je suis carrément hostile à cette idée dans le programme.
Ensuite, pour le racisme anti-français, cela n'a rien à voir. Ce qui prévaut est évidemment ta nationalité, peut importe la génération. Cependant, on peut admettre que pour une certaine catégorie d'enfants issus de l'immigration, l'intégration n'est pas réussie. Il n'ont pas l'amour de leur patrie ; leur nationalisme, ils le réservent au pays d'origine de leurs grands-parents (qu'ils n'ont pas connu d'ailleurs pour certains).
On conçoit qu'on peut avoir une affection toute particulière pour le pays de ses origines, comme un Parisien originaire de Bretagne peut avoir cette sensibilité pour sa région natale, ce charme et cette nostalgie particulière. Mais cela ne doit pas prendre le pas sur le patriotisme car "la République est une et indivisible".
Ce qui prévaut, c'est ta carte d'identité.