Le topic des prépas

[Moll Flanders]

Je trouve l'article assez caricatural! Surtout le moment où elle dit que ya que les gens qui ont des bonnes notes qui ont trouvé ça enrichissant...
En fait ça m'énerve parce que c'est toujours le même discours sur la prépa, et que finalement ça laisse toujours dans l'ombre ce qui est intéressant. Enfin je veux dire que plutôt que de toujours dire que la prépa c'est l'enfer, que les élèves sont déprimés et les profs des connards, peut-être que ce serait plus intéressant de se demander pourquoi, alors que ya 5% de réussite au concours, et que c'est super dur psychologiquement, ya toujours des élèves en prépa, et que finalement même s'ils en bavent ils sont contents d'avoir beaucoup appris. Je pense que ce serait beaucoup plus intéressant de partir de ce constat pour critiquer le système universitaire français en général, et pas seulement la prépa (ou plutôt la prépa comme faisant partie d'un ensemble qui fonctionne assez mal!)
Parce que là, bon, voilà, elle a encore dit ce que tout le monde a déjà entendu dire, certains seront d'accord, d'autres apporteront des témoignages contradictoires, mais c'est pas ça qui va faire bouger la réflexion générale sur les études françaises...
Personnellement je ne regrette absolument pas d'avoir fait une prépa, parce que ça m'a énormément appris, mais par contre si c'était possible de faire un autre cursus qui apprenne autant de choses, ben je me serais pas imposé ce rythme débile et ce stress constant...

 

[flyspanish]

Est-ce qu'il y a des filles en prépa A/L sur Lyon ici? J'aurais quelques questions à leur poser :chat:

 

[Ciccone]

Je reviens me plaindre.
En classe de neige, ce

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de prof principal nous a organisé des petits entretiens individuels en tête à tête pour voir ce qu'on fera l'année prochaine (comment essayer pourrir l'ambiance de la dernière soirée ?)
Il m'a dit que vu mes résultats plutôt irréguliers, il voyait plutôt la prépa juste en dessous de celle que je vise pour moi. A moins que je ne gère vraiment dans ces deux prochaines semaines.
J'ai réussi à chialer en sortant, ce qui est ridicule vu la prépa que j'aurai dans le "pire" des cas... Mais ça me fout tellement le seum, qu'il réussisse à nous faire voir comme un échec d'entrer dans une des meilleures prépas de France... "c'est pas si catastrophique d'aller là bas"...

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(surtout que j'hésitais à y aller de toute façon)
Juste pour rester avec mes potes l'année prochaine et pour lui montrer qu'il ne m'aura pas, je vais bosser et gérer sa maman.
Mais j'ai peur, je sens l'échec.

 

[Lu]

(si vous avez la flemme de lire mon pavé, lisez seulement ma dernière phrase en gras, elle résume ce que je voulais illustrer)

Mercredi matin mon prof de spé m'a dit (on était qu'à deux, les autres étaient en retard) que mes résultats étaient en légère baisse à l'écrit. Bon, je sais que ce n'est pas dramatique mais moi ça m'a trop fait douter. Du coup j'ai passé le reste de la journée, plus celle d'hier, trop triste à me dire que je n'arriverai jamais à rien en philo (ma spé) (oui ma réaction est un peu excessive, mais c'est parce que c'est ma matière préférée).
D'habitude je suis plutôt discrète quand je suis triste, sauf que là je n'arrivais pas à regarder mon prof dans les yeux (alors que d'habitude je passe 70% du cours à le regarder)(pas en mode admiratrice hein, juste parce que j'aime pas gratter, je préfère comprendre à l'oral). Bref, il m'a trop calculé. Surtout que je l'avais le matin ET l'aprèm. Et le midi pour le club-ciné. La totale.
Enfin bon, je suis rentrée chez moi trop mal dans ma peau pour rien (surtout qu'il m'avait demandé si ça allait à midi, et que je lui ai répondu oui...mais avec des larmes plein les yeux).

Je faisais mollement mes devoirs dans mon lit, trop triste, quand....je reçois un mail de mon prof. Pour me redire ce qu'il m'avait dit à midi, qu'il ne voulait pas me blesser, et que je pouvais lui parler de ce que je voulais si j'avais un problème, par oral ou par mail, qu'il me disait juste ça pour m'aider à progresser, etc...enfin trop gentil quoi.

Tout ça pour dire que mon prof (la plupart de mes profs en fait) ne sont absolument pas des bourreaux bienveillants. Ils sont juste bienveillants, ils n'essayent pas du tout de nous casser.
Enfin, j'en ai un ou deux qui ont parfois des tendances de bourreaux, mais ils ne s'en rendent pas compte, en tout cas ils ne seraient pas fiers d'affirmer qu'ils le sont (contrairement à ce prof qui le disait dans Le Monde)

 

[Inza.]

Nous avons eu une discussion avec des amis ce soir à la cantine, au sujet de l'article du Monde, et on était tous d'accord sur le fait que c'était quand même assez caricatural, venant tous de filières variées (MPSI/PCSI/ECS) et la métaphore militaire, euh, bon... Ensuite je suppose que ça dépend aussi du lieu où l'on fait sa prépa, nous sommes dans une bonne prépa de province, attachée à ses résultats sans pour autant nous transformer en monstres de travail...

Bon, cela dit, j'ai l'impression d'être un cas assez particulier parce que le fait d'être bien classée (i.e. 4ème au 1er trimestre) ne me fait pas apprécier la prépa, au contraire en fait, bêtement je me mets beaucoup plus la pression en sachant que j'ai eu ce classement pour commencer la prépa, je me stresse beaucoup car il faut que je me maintienne plus ou moins, j'aurais honte (c'est stupide, et pourtant..) et je trouverais ça décevant de perdre 10, 20 places. Ca me fout en l'air de voir le prof d'histoire me fixer (entre autres) quand il parle de "ceux qui iront à HEC". Je me dis que si j'étais fondue dans la masse dans le classement, je serais beaucoup plus sereine vis à vis de mon travail. D'autant plus que je me fiche absolument d'avoir la 1ère ou 10ème école. C'est absolument paradoxal, ça m'est égal et pourtant je me mets une pression de folle. Ce stress me vaut ensuite une perte de moyens catastrophique (paralysie "intellectuelle" et incapacité à réfléchir à me concentrer, à établir un raisonnement pendant les 4 heures de concours blanc de maths, regarder autour de moi les gens écrire, me dire que je suis terriblement idiote, essayer de me reconcentrer les mains tremblantes, en être incapable, et ça recommence, pendant 4h.. et le pire c'est que pendant ces 4h il faut se retenir de fondre en larmes devant tout le monde...). Après ce concours blanc loupé de manière assez magistrale, j'ai eu colle de maths, j'étais la seule de mon groupe à avoir travaillé mon cours, histoire de me prouver qu'après 4h misérables, j'étais capable de quelque chose, les autres n'avaient même pas ouvert leur classeur, et le colleur m'a démolie en me disant que "ça n'est pas en foutant rien que j'allais intégrer une quelconque école" (entre autres, bien sûr, ça aurait été presque clément de sa part de s'arrêter là!), et il a lancé des fleurs aux 2 autres. C'est dommage de trouver des colleurs ainsi parmi tous les autres colleurs qui, eux, essaient de valoriser le travail effectué. Ce qui est triste c'est que depuis ce jour, je n'en ai plus rien à foutre. J'ai l'impression qu'il a brisé quelque chose en moi. Ca paraît idiot et "cliché" dit comme ça, mais vraiment, je n'ai plus aucune envie, aucune motivation depuis ce jour. Je continue à travailler, mais de manière tellement je-m'en-foutiste... Ca me fait peur de ne plus m'en préoccuper à ce point, en fait.. Je travaille, mais sans l'envie, je le fais de manière "vide", je ne suis pas à ce que je fais, je ne suis pas concentrée, je travaille de façon tout à fait passive.. Je n'ai plus envie de la prépa, en fait...
Je reste, encore 1 an et demi, parce que ma place n'est nulle part ailleurs, en fait. Le seul problème, c'est qu'en ce moment j'ai l'impression qu'elle n'est pas ici non plus...
Je suis lasse.

J'ai eu un coup de mou semblable en décembre, en me disant que j'étais nulle, et que je n'arriverai jamais en khâgne. Finalement, j'ai repris du poil de la bête (notamment grâce à mon prof d'espagnol qui ma motivée pour aller en khâgne espagnol), même si mes résultats sont loin d'être excellents.
Tout ça pour dire, courage, et accroche-toi, ça en vaut la peine !

Je ne poste pas beaucoup, mais ta "situation" m'a touchée, j'ai vécu la même chose

 

[Kawaii-Desu-Yo-Ne]

Bon, je trouve enfin un sujet sur les prepa et j'espere que vous saurez m'aider dans mon casse tete actuel!
Je suis actuellement en terminale littéraire dans un lyçée assez bon de province. j'ai a peu près 14.5 de moyenne generale, Je fais anglais, russe, grec, art platique, section euro anglais et angais spé: Profil res litteraire plutot axé sur les langues donc, et j'envisage une prépa sur Paris car je dispose d'un logement dans le 13e . C'est là que le casse-tete commence.

J'ai ete a la porte ouverte de Jules ferry, et le bahut m'a tout de suite plu, profs à l'ecoute, mixité parmis les eleves, encadrement familial et bonne ambiance. le lycee dispose meme d'une option histoire de l'art en HK qui m'interesse. Le probleme de ce lyçée est son classement: assez bas, et moi qui vise les concours de la BEL, je risque dans cette CPGE (a ce que l'on me dit), de me retrouver " sans rien ". Des avis sur ce lyçée? Des élèves qui y ont été ou y sont?

Samedi, j'ai été visité le lyçée Fenelon. Tres mauvaise impression pendant cette porte ouverte: prof cliché, eleves cliché et de classe sociale tres tres elevées, aucune origialité, impression de me retrouver aux milieus de clones antipathiques qui me lancent un regard noir a la moindre question posée. Grosse deception, car c'est un lyçée qui est pas tres loin de mon futur chez moi & qui se trouve dans un quartir agréable, et qui a toute mes options bref, le lyçée qui me conviendrait le mieux d'un point de vue théorique. Mais par la suite j'ai discuté avec une eleve en khâgne là bas qui contredis toute cette impression, et qui m'apprend que le public de la PO est en aucun cas representatif de celui de l'HK par la suite. Elle m'apprend aussi qu'avec mon niveau, le lyçée est à peine envisageable... EncOre une fois, je cherche pour cette CPGE là des temoignages, avis, negatif comme positif, histoire de m'aider a faire mon choix..

Autres option:

le lyçée Lakanal que j'ai juste visité brievement, aux allures de Poudlard/ orphelinat hantés pas déplaisantes, mais sur lequel je n'ai aucune information et qui se trouve a plus d'une heure de transport.
Lyçée Claude Monet, pres de chez moi, mais un inconvenient: le russe n'y est pas enseigné, pur assister aux cours de russe il faut se deplacer à H4: quelques madmoizele ont-ils vécu ce gere de contretemps? comment cela se passe? Est ce contraignant?

enfin voilà, comme beaucup en cette periode je suis p a u m m é e niveau orientation, & j'aimerai vraiment entendre vos temoignages ( bon, ok, lire, mais whatever )

merci d'avance :3

 

[Moll Flanders]

J'ai l'impression que je vais imploser.
Je sais pas trop pourquoi je poste ici sachant que c'est pas tellement la prépa le problème, mais le résultat, c'est que j'arrive à me concentrer pour bosser, j'ai aucune envie de me lever le matin, j'ai envie de pleurer en cours tout le temps et j'ai juste tellement envie de m'en aller très loin.
Et je me sens grandement nulle en ce moment aussi...

Par contre: je suis passée en kholle de philo aujourd'hui, je suis passée totalement à côté du sujet, j'avais pas de troisième partie ni de conclusion, mais je suis sortie avec un grand sourire et le coeur joyeux. La reprise de mon prof était géniale, ce mec connaît tellement de choses que j'ai envie de me prosterner devant lui... Et il a une façon de dire les choses tellement simple et limpide et tout semble évident, avec son petit air de grand-père malicieux qui donne envie de faire des bisous.
Bref, tout ça pour dire que je l'aime d'amour, parce que les kholles de philo l'année dernière c'était l'horreur totale et le prof était pas foutu de faire une reprise claire (je pense que j'ia toujours pas compris mes sujets haha) parce qu'il était trop occupé à poser des questions persécutantes avec un air condescendant, et que là, en y allant avec mon exposé minable, j'avais même pas peur et j'étais même pas paniquée parce que je savais qu'il allait être gentil et qu'en sortant tout serait clair. Effectivement, ça s'est passé comme ça (et il m'a mis 11 "parce que c'était quand même pas trop mal" alors que c'était objectivement nullissime, il est vraiment trop chou).

vive les profs qui se préoccupent vraiment de ce qu'on apprend avec eux, pas seulement de nos résultats aux concours.

 

[Fuckit]

Je ne comprends même pas qu'elle ait pu écrire ça, elle qui dit qu'elle n'est pas méchante gratuitement, qu'elle veut pas nous plomber.

C'est ça qui me fait peur. J'ai peur de ne pas pouvoir supporter des phrases pareilles à mon encontre. Je suis motivée, je pars avec la certitude que je vais en chier mais que je vais réussir, mais tout de même. J'appréhende. Et c'est pas la lecture de l'article du Monde qui m'a rassurée...

Tout ça pour dire que mon prof (la plupart de mes profs en fait) ne sont absolument pas des bourreaux bienveillants. Ils sont juste bienveillants, ils n'essayent pas du tout de nous casser.
Enfin, j'en ai un ou deux qui ont parfois des tendances de bourreaux, mais ils ne s'en rendent pas compte, en tout cas ils ne seraient pas fiers d'affirmer qu'ils le sont (contrairement à ce prof qui le disait dans Le Monde)

Tu me rassures un peu.
Je me demandais : tu es à quelle prépa ? Parce que je souhaite faire ciné l'an prochain, et si tu es dans une prépa que je souhaite rejoindre, quelques infos et impressions seraient les bienvenues...

 

[Tracy Jacks]

Pfff, ma motivation tend vers 0, je veux dormir, je veux dormir putain, dormir.

 

[Helado]

Pfff, ma motivation tend vers 0, je veux dormir, je veux dormir putain, dormir.

+1. Le pire, c'est que je suis en vacances, et j'arrive quand même à être crevée 24H/24 et à faire des siestes constamment...
Du coup, j'avance absolument pas dans mes révisions, et pourtant j'en aurais bien besoin (surtout en philo et en ciné, où je suis de plus en plus une brelle ).

Courage tout le monde ada:

 

[Lu]

Je me demandais : tu es à quelle prépa ? Parce que je souhaite faire ciné l'an prochain, et si tu es dans une prépa que je souhaite rejoindre, quelques infos et impressions seraient les bienvenues...

Non, je ne me suis pas exprimée assez clairement...En fait notre prof organise des séances de ciné, mais nous n'avons pas de vrais cours dessus, ma prépa ne propose pas cette matière Mais je sais que dans les environs de Lille, Faidherbe le propose. Si tu as des questions précisément sur ma prépa (ou sur Faidherbe, même si je ne suis pas spécialiste), on peut faire ça par MP


Sinon, pour faire un suivi de ma petite histoire, j'ai parlé pendant 1h avec mon prof de spé, et il m'a trop rassuré quant à mon avenir et remotivé pour le concours et l'année prochaine (je khube) !

Helado (je te demande ça vu que tu as apparemment des cours de cinéma), est ce qu'il y a des élèves de ta prépa qui voudraient tenter la fémis ? Et est ce que tu aurais entendu parler, peut-être (j'ai peu d'espoir, mais j'essaye), d'un master de philo qui se spécialiserait justement dans le cinéma ? Parce que j'ai cherché, mais...rien, enfin seulement des masters de philosophie de l'esthétique...

 

[Madness]

Mais ça me fout tellement le seum, qu'il réussisse à nous faire voir comme un échec d'entrer dans une des meilleures prépas de France... "c'est pas si catastrophique d'aller là bas"...

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(surtout que j'hésitais à y aller de toute façon)

Je rebondis simplement sur cette phrase qui m'a interpellée, de manière bien égoïste : cela me rappelle que j'avais l'impression qu'en étant dans mon ancienne prépa', l'école que j'ai eue était mauvaise (Euromed Management, soit vraiment pas une mauvaise école, et beaucoup de mes nouveaux camarades me le disent). Comme quoi, tout est une question d'échelle : ce n'est pas parce que tu n'as pas ta prépa' que tu auras un parcours décevant, et le contraire est vrai (avoir une bonne prépa' ne garantit pas un parcours génial). Je sais que tu le sais, mais je voulais simplement en parler.
Courage, en tout cas .

8 semaines, c'est beaucoup trop long.

Oh oui. Bon courage pour ta dernière semaine qui ne m'a pas l'air de tout repos. Et bon courage aux préparationnaires de la zone B aussi !


Comme d'hab', au début des vacances, je m'accorde une pause du WE. Là, j'ai l'impression d'errer comme une âme en peine, sans aucune motivation, sans aucun but, et c'est particulièrement perturbant. Comme si je n'étais plus rien quand je passais plus de deux jours sans ouvrir un seul cahier.
J'ai l'impression qu'entre les vacs de Noël et celles d'hiver, je n'ai rien fait d'autre que de me traîner en cours, sans bosser le soir ni le WE (et je sais que c'est vrai, en partie, pas tout le temps mais presque ; les soirs / WE où j'ai bossé se comptent sur les doigts de ma main).

Je me sens un peu déconnectée, mais c'est bientôt fini. Ouf.