Sapere.aude, je voudrais bien te conseiller quelque chose, mais malheureusement ce genre de trucs est toujours très difficile à trouver ... Moi je me repose encore, même après deux ans de prépa, sur deux choses: un dictionnaire philosophique (n'importe lequel, basique du basique) et ... mes cours de terminale. J'avais un prof vraiment extraordinaire qui nous a donné des bases sur à peu près toutes les notions que j'ai abordées jusqu'ici et ça me permet d'avoir un angle d'attaque solide à chaque fois. Mais bon, ça ne va pas t'aider beaucoup
Quant à moi, j'ai abordé les vacances sans en avoir véritablement besoin - je veux dire que je n'étais pas fatiguée comme je pouvais l'être l'année dernière à la même époque.
C'est un peu contradictoire de faire un bilan après aussi peu de temps mais s'il fallait en faire un, je crois qu'il serait positif. L'internat a eu les conséquences que j'attendais, c'est-à-dire très bonnes, tant sur mon rythme de travail, mon addiction à internet que sur mon sommeil (les trois étant de toute façon liés).
J'ai de bonnes notes jusqu'ici, j'ai quand même réussi à majorer un DS alors que ça ne m'était jamais arrivé l'année dernière (alors que je suis cette année dans une prépa mieux classée, plus exigeante et où les khûbes doivent constituer 25% de l'effectif ... cherchez l'erreur). Bon, c'était de l'anglais, mais quand même. J'ai fini 1ère des carrés au DS de philo (à égalité avec ceux qui ont eu la même note que moi, hein) et eu droit au sacro-saint "pas trop mal" de mon prof. J'ai par contre eu 11 en colle mais je l'ai adorée tellement mon prof est cool.
J'ai cru que c'était le déclic que j'attends depuis la fin de la terminale ... Je me suis toujours convaincue que mes bonnes notes étaient dues à des hasards de circonstances; je pensais qu'en rentrant en prépa, je connaîtrais enfin ma "vraie valeur" (au niveau des notes, j'entends - le reste est une histoire bien plus compliquée
). Ca n'est jamais arrivé: mon prof de philo l'année dernière était complètement fantasque, j'étais dans une prépa assez dysfonctionnante, bref, ça voulait rien dire. Mais cette année, bordel, je suis dans la prépa qui fait rentrer le 3ème plus grand nombre d'élèves à l'ENS Lyon, zut, c'est pas rien quand même.
Sauf que ça ne change rien, je suis dans le même état d'esprit, et j'ai compris pourquoi: je ne peux pas dire
j'ai compris-j'applique. Je fais toujours les choses au feeling, il se trouve que ça marche, mais j'ai toujours l'impression que c'est un coup de bol. C'est un entre-deux pénible qui a tout un tas de circonstances désagréables, et notamment le fait que repenser aux DS non-rendus me plonge toujours dans des états nerveux particulièrement prononcés, et que j'en viens - comme à chaque fois - à être persuadée que j'ai tout raté, à le dire aux autres, et à avoir l'air con quand on me rend mes copies. Il faut aussi ajouter que je ne sais pas me comporter quand on me fait un compliment sur mes notes, à part bredouiller "c'est un hasard", "je m'y attendais pas" ou "ça veut rien dire les notes de toute façon". J'essaie d'éviter au maximum de les dévoiler de toute façon. L'autre jour un copain a vu ma copie d'anglais et m'a demandé "T'as toujours des notes comme ça ?!" et tout ce que j'ai trouvé à dire c'est "NON ! Enfin ... des fois. Enfin ... non, attends. En fait ... ça me surprend à chaque fois, voilà".
-> comment passer pour une imbécile
slash prétentieuse
slah fausse modeste uber-pénible.
Bon, sur ces considérations psychologisantes-de-comptoir, je m'en vais ne pas travailler !