Le vin, pour moi, c'était d'abord une tradition familiale quand j'étais plus jeune. Quand on se réunissait à table avec mes grands-parents, chacun avait droit à son petit verre de rouge - bon, moi, jusqu'à mes 9 ans, il était coupé avec de l'eau. Toujours avec le rouge, j'ai vécu ma première pseudo-ivresse (on ne peut pas parler de cuite puisque j'avais 10 ans, je n'étais complètement déchirée au point de vomir, et je n'ai pas vu d'éléphant rose, même si je m'étais quand même enfournée 3 bon verres dans le gosier).
De manière générale, j'ai toujours préféré le vin rouge aux autres vins ; le rosée, c'est simple, ça m'écœure tellement que je n'y touche jamais, et le blanc, s'il n'est pas liquoreux comme le Sauterne ou le Montbazillac, me laisse une saveur âcre dans la bouche. Je trouve que le rouge possède une gamme de saveurs tellement plus variée ; peut-être justement parce j'y suis plus sensible comme l'on m'y a habituée très jeune.
Ce ne sont pas particulièrement les vins français qui m'attirent le plus ; mon vin coup de coeur du moment, ça serait plutôt un vin argentin dont-je-me-rappelle-pas-le-nom, mais qui ne doit pas être très prestigieux comme on peut le trouver à 5€ dans les marchés Casinos. Bon après, je ne pense pas vraiment m'y connaître en eonologie, donc mes goûts pour le moment restent entièrement subjectifs; d'autant plus que, comme Estella, il m'arrive plus de consommer du vin pour m'enivrer que pour agrémenter un plat ou tout simplement pour me contenter d'en apprécier la saveur ! Et il m'arrive très souvent de choisir un vin en me basant sur son nom, ou sur l'étiquette - c'est idiot, mais je suis très sensible aux présentations sobres et design à la fois, d'ailleurs c'est ce qui m'a attiré chez le vin argentin, son étiquette toute noire avec la silouhette d'un cheval bleu !