Oh ce sujet est merveilleux.
En page je-ne-sais-plus-combien ça parlait de bactéries qui fonctionne comme un circuit logique pour reconnaître un cancer (si je simplifie), et je trouve ça cool, mais du coup, comme je n'y connaîs pas trop en biologie et que je ne vois pas comment la bactérie reconnaît vraiment le cancer, je me demandais : c'est possible de faire la même chose avec des mini-robots ? ou même, c'est utile ? (le seul avantage que je vois avec un "mini-robot" c'est qu'il va pas muter)
À un autre moment, ça parlait moyen mnémotechnique, alors même si beaucoup de monde doit connaître ces deux phrases, pour moi elles sont (étaient !) assez incontournables :
Napoléon
Man
gea
Allègrement
Six
Poulets
Sans
Claquer d'
Argent (Sodium, Magnésium, Aluminium, Silicium, Phosphore, Soufre, Chlore, Argon) et
Lily
Bêche
Bien
Chez
Notre
Oncle
Fernand
Nestor (Lithium, Beryllium, Bore, Carbone, Azote, Oxygène, Fer, Néon) qui sont respectivement les 3ème et 2ème lignes de la classification périodique des éléments.
Et la phrase que j'avais pour me souvenir de l'ordre des planètes, c'est :
Maman,
veux-
tu
m'emmener
jouer
sur
une
nouvelle
planète ? (Enfin, c'était avant que Pluton soit reniée.)
Ou en oxydo-réduction, comme je n'ai jamais réussi à retenir qui de l'oxydant ou du réducteur gagnait l'électron (et qui le perdait), je me suis inventé un moyen bizarre : c'est l'
oxydant qui
perd un électron car l'
otarie mange des
poissons.
Sinon, savez-vous comment est définie la seconde ? Les scientifiques ont toujours cherché a mesurer le temps (de la manière la plus précise possible c'est mieux). Alors au début, on définissait les mesures de temps avec la course des planètes, les cycles de la lune (puis des écoulements de sable), des phénomènes qu'on voyait réguliers. Mais ce n'est pas très précis en fait. Donc (une ellipse narrative d'un temps très long plus tard) aujourd'hui on fait des horloges atomiques qui observent certains isotopes (en particulier aujourd'hui le césium 133) (si je suis toujours à jour) et notamment leurs oscillations. Je m'explique. En gros on a remarqué que le césium 133 oscillait très très rapidement et très régulièrement entre du niveaux d'énergie. Donc on s'est servi de ce nouveau phénomène régulier pour définir la seconde qui correspond aujourd'hui à 9 192 631 770 oscillations du césium 133 (heu d'un coup j'ai un doute sur le premier chiffre
).
D'ailleurs en parlant de chiffres, la comédie musicale Rent nous en apprend un dans la chanson
Seasons of Love : il y a 525 600 minutes en un an (
five hundred twenty-five thousand six hundred minutes —how do you measure, measure a year?). (Bon c'était pas dur à compter mais ça m'a toujours fait rire ce gros chiffre au milieu de cette chanson.) (Enfin en gros. Parce qu'en vrai on est un peu décalés, parce qu'un an ça ne ne fait pas exactement 365,25 jours.)
Et sinon un jour mon prof de maths en prépa nous a parlé de météo... Si si je vous jure.
Et plus particulièrement, des "chances qu'il pleuve". Vous possédez peut-être une application météo qui vous dit combien il y a de chances qu'il pleuve le lendemain (et les autres jours de la semaine). Pour connaître cette "chance" (euh ce risque plutôt, non ?) (à moins d'adorer la pluie), on teste les équations de la météo. En fait les équations de la météo sont des équations très compliquées et très chaotiques. Ça veut dire en gros que si on change un des paramètres un petit peu, ça peut avoir de grosses conséquences sur le résultat (ce qui explique qu'il arrive qu'on se plante) (et que la miss météo n'y est pour rien). Donc, pour savoir quelle chance de pleuvoir il y aura demain, on entre les paramètres d'aujourd'hui (pression, température, tout ça), on les fait varier un petit peu, chacun leur tour. On étudie à chaque fois le résultat que ça donne, et c'est là qu'on peut dire que dans un cas sur deux par exemple, il y a eu de la pluie donc demain il y a 50% de chance de pleuvoir. (En gros.) (Que quelqu'un me le dise si je me trompe.)
En parlant de probas, ça me fait penser à autre chose, qui est un paradoxe que je trouve marrant et qui s'appelle le paradoxe des anniversaires. Il dit que dans un groupe d'une cinquantaine de personnes environ, on est presque sûr de tomber sur deux personnes nées le même jour. Ça parait paradoxal vu qu'il y a beaucoup plus de 50 jours dans un an. (C'est sûr que si vous voulez être
vraiment certain.e, vous pouvez prendre un groupe de 367 personnes, mais avec 50, sauf si vous n'avez vraiment pas de chance, ça devrait déjà marcher.) Pour ceux et celles qui ont du mal à y croire, je vous montrerai un calcul si vous voulez.
(Oh god je ne pensais pas faire un message aussi long. Désolée...) (Et vous saviez que votre ordinateur fait au moins 1 000 000 000 opérations élémentaires en 1 seconde ?)