Hier j'ai accompli une chose dont je ne me serais jamais crue capable ces derniers mois.
C'était l'anniversaire de mon meilleur ami, la soirée allait bon train parce que nous étions un petit comité d'amis soudés comme jamais, ce jusqu'à ce que mon meilleur ami décide de rejoindre des potes de sa fac sur les quais - initialement pour les saluer brièvement, et finalement pour y passer le reste de la soirée. Moi comme à l'accoutumée possessive, insociable et névrosée (et puis parce que je redoutais que tout le monde se l'accapare et que l'on me délaisse, comme d'hab) je suis partie à toute allure sans lui dire au revoir, ayant l'intention de me taper une enième crise toute seule parce que je me sentais négligée, abandonnée. Mais finalement, et ce grâce aux encouragements de mon copain et d'une amie, j'ai réussi à me calmer, et nous y sommes retournés afin de les affronter. Tout c'est très bien passé, mon meilleur ami a été exemplaire avec moi, nous avons fait fuir presque tout le monde (les plus bêtes assurément), et je me suis presque fait une nouvelle amie.
Alors oui, deux choses dont je suis fière c'est d'avoir lutté corps et âme pour chasser ma crise de mélancolie, et d'avoir dans un deuxième temps réussi avec brillo à affronter ces gens que je méprisais sans raison.