Je remonte ce topic car je me nourris de documentaires en ce moment.
Je viens de voir un documentaire sur des gens souffrant d'un type particulier de dysmorphophobie, à la fin des années 90: ils considèrent un ou plusieurs de leurs membres comme un corps étranger et passent leur vie à vouloir réellement s'en débarrasser (à en être amputés plus précisément). Ils vivent ces membres comme de véritables aliénations sans pouvoir se l'expliquer et parfois en vont jusqu'à s'auto-mutiler très gravement pour ôter enfin cette chose qu'ils ne considèrent pas comme intégrée à eux, comme faisant partie d'eux et de leur corps. C'est une véritable détresse morale, un desespoir total sans compter l'incompréhension des autres. Ces gens recherchent désespérement un moyen légal d'atteindre leur but, à savoir se faire opérer et amputer afin de prendre possession pleinement de leur corps, l'avoir à leur image, le retrouver tels qu'ils le veulent et se veulent.
C'était très intéressant, très percutant ce documentaire; ça m'a fait entamer des tas de pistes où se croisent l'histoire psychique, le psychanalytique et le psychologique sans oublier le regard moral et éthique de la société dessus.
Je viens de lire que le terme plus précis en ce qui les concerne est l'apotemnophilie. En plus, cela m'a rapproché de ma propre problématique avec la perception de mon corps. Il y a un extrait ici, si cela vous intéresse!
P.S: Après renseignement, le terme utilisé pour désigner la condition de ces personnes est le "Trouble Identitaire Relatif à l’Intégrité Corporelle", nommé TIRIC et non l'apotemnophilie qui rapprochait une portée de préférence sexuelle envers les amputés.
Je viens de voir un documentaire sur des gens souffrant d'un type particulier de dysmorphophobie, à la fin des années 90: ils considèrent un ou plusieurs de leurs membres comme un corps étranger et passent leur vie à vouloir réellement s'en débarrasser (à en être amputés plus précisément). Ils vivent ces membres comme de véritables aliénations sans pouvoir se l'expliquer et parfois en vont jusqu'à s'auto-mutiler très gravement pour ôter enfin cette chose qu'ils ne considèrent pas comme intégrée à eux, comme faisant partie d'eux et de leur corps. C'est une véritable détresse morale, un desespoir total sans compter l'incompréhension des autres. Ces gens recherchent désespérement un moyen légal d'atteindre leur but, à savoir se faire opérer et amputer afin de prendre possession pleinement de leur corps, l'avoir à leur image, le retrouver tels qu'ils le veulent et se veulent.
C'était très intéressant, très percutant ce documentaire; ça m'a fait entamer des tas de pistes où se croisent l'histoire psychique, le psychanalytique et le psychologique sans oublier le regard moral et éthique de la société dessus.
Je viens de lire que le terme plus précis en ce qui les concerne est l'apotemnophilie. En plus, cela m'a rapproché de ma propre problématique avec la perception de mon corps. Il y a un extrait ici, si cela vous intéresse!
P.S: Après renseignement, le terme utilisé pour désigner la condition de ces personnes est le "Trouble Identitaire Relatif à l’Intégrité Corporelle", nommé TIRIC et non l'apotemnophilie qui rapprochait une portée de préférence sexuelle envers les amputés.