Je vais devoir être longue, j'ai ressenti beaucoup de choses lors du divorce de mes parents ^^
Le plus dur, est comme une madz l'a dit est "d'être l'objet des parents"... pour ma part, mes parents ont divorcés quand j'avais 15 ans et je l'ai pas trop mal pris, du moins, au début. Ca allait être la fin des dipsutes et des cris de guerre dans la maison. Bien sûr j'ai pleuré comme toute gosse qui se respecte, mais déjà, mon père nous manipulait ma petite soeur et moi. Il nous disait qu'on sera pauvres avec maman, qu'on n'aura pas d'argent pour manger et s'habiller, qu'on serait peut-être à la rue, mais qu'il ne serait pas là pour le voir car après le divorce, il va partir vivre à l'étranger (c'est du vent, vous vous en doutez, il est toujours ici, et vit à 10 minutes de chez moi). Je passais donc mes nuits à pleurer avec ma petite soeur qui avait 10 ans à l'époque. Nous faisions des crises d'angoisse. ma mère a pigé la supercherie et a dit à mon père qu'il est un être abjecte, qu'il devrait cesser de manipuler ses propres enfants pour garder un mariage qui n'existe plus ! 1er CHOC !!!!
La période après divorce fut "festive" aussi, puisque les relations avec mon père ce sont dégradées considérablement, il s'est remarié quasi un an après avec une femme, qui s'est avérée être sa maîtresse depuis environ 15 ans !!! (il a bien caché son jeu). Elle a lui a demandé de choisir entre nous et elle, et forcément, mon père ne s'est pas vraiment démené pour nous garder dans sa vie. Voyant son inertie, là, c'était le coup de trop (il ne venait même pas nous voir les jours de visite, bâclait les jours où on devait être chez lui,...).
En fait, il n'a jamais vraiment été un père, souvent absent (gagner de l'argent pour le dépenser avec sa maîtresse et ses amis), toujours à manipuler les autres, même ses enfants, tout le temps à promouvoir son confort et ses intérêts... bref, un pervers manipulateur.
J'ai également consulté une psychologue de mes 18 ans à mes 20 ans, puisque j'ai vécu ma crise d'adolescence assez tard... je refusais que ma mère refasse sa vie, et je lui en faisais voir de toutes les couleurs...!
Puis un jour, je me suis calmée. J'ai réussi à faire la paix avec moi-même. Car un divorce concerne aussi l'enfant pris entre deux feux. J'ai fais une croix à l'indélébile sur ce "père" toxique (terme de ma psy), qui cause plus de mal que de bien quand il est présent. Ce genre de personne font du mal par leur présence et par leur absence.
J'ai renoncé à compter sur lui, et sur le rôle qu'il pourrait jouer dans ma vie de femme. Ma mère par contre, est mon héroïne, elle est forte et l'est encore plus depuis son divorce. J'ai souvent été sa confidente, et voyant ses difficultés de l'époque, je ne sais pas si j'aurai eu la force de divorcer et partir de rien...
Aujourd'hui, j'ai une nouvelle famille: ma maman, ma petite soeur, un beau-père et un petit frérot bébé tout mignon tout plein
Un divorce peut avoir du bon, mais uniquement lorsque que l'on enterre son sentiment d'abandon. Il faut avancer et faire avec. Se tourner vers le positif, et se dire que toute fin, appelle un nouveau départ. Ce fût mon cas.
Le divorce de mes parents m'a indéniablement marqué. J'ai peur de l'avenir (avec mon chéri). Peur d'être abandonnée, mais ça, ça semble courant chez beaucoup de Madz... alors bon, je me dis que je suis pas la seule, et que ce qui ne vous tue pas, ne peut que vous rendre plus fortE !!! :small:
Le plus dur, est comme une madz l'a dit est "d'être l'objet des parents"... pour ma part, mes parents ont divorcés quand j'avais 15 ans et je l'ai pas trop mal pris, du moins, au début. Ca allait être la fin des dipsutes et des cris de guerre dans la maison. Bien sûr j'ai pleuré comme toute gosse qui se respecte, mais déjà, mon père nous manipulait ma petite soeur et moi. Il nous disait qu'on sera pauvres avec maman, qu'on n'aura pas d'argent pour manger et s'habiller, qu'on serait peut-être à la rue, mais qu'il ne serait pas là pour le voir car après le divorce, il va partir vivre à l'étranger (c'est du vent, vous vous en doutez, il est toujours ici, et vit à 10 minutes de chez moi). Je passais donc mes nuits à pleurer avec ma petite soeur qui avait 10 ans à l'époque. Nous faisions des crises d'angoisse. ma mère a pigé la supercherie et a dit à mon père qu'il est un être abjecte, qu'il devrait cesser de manipuler ses propres enfants pour garder un mariage qui n'existe plus ! 1er CHOC !!!!
La période après divorce fut "festive" aussi, puisque les relations avec mon père ce sont dégradées considérablement, il s'est remarié quasi un an après avec une femme, qui s'est avérée être sa maîtresse depuis environ 15 ans !!! (il a bien caché son jeu). Elle a lui a demandé de choisir entre nous et elle, et forcément, mon père ne s'est pas vraiment démené pour nous garder dans sa vie. Voyant son inertie, là, c'était le coup de trop (il ne venait même pas nous voir les jours de visite, bâclait les jours où on devait être chez lui,...).
En fait, il n'a jamais vraiment été un père, souvent absent (gagner de l'argent pour le dépenser avec sa maîtresse et ses amis), toujours à manipuler les autres, même ses enfants, tout le temps à promouvoir son confort et ses intérêts... bref, un pervers manipulateur.
J'ai également consulté une psychologue de mes 18 ans à mes 20 ans, puisque j'ai vécu ma crise d'adolescence assez tard... je refusais que ma mère refasse sa vie, et je lui en faisais voir de toutes les couleurs...!
Puis un jour, je me suis calmée. J'ai réussi à faire la paix avec moi-même. Car un divorce concerne aussi l'enfant pris entre deux feux. J'ai fais une croix à l'indélébile sur ce "père" toxique (terme de ma psy), qui cause plus de mal que de bien quand il est présent. Ce genre de personne font du mal par leur présence et par leur absence.
J'ai renoncé à compter sur lui, et sur le rôle qu'il pourrait jouer dans ma vie de femme. Ma mère par contre, est mon héroïne, elle est forte et l'est encore plus depuis son divorce. J'ai souvent été sa confidente, et voyant ses difficultés de l'époque, je ne sais pas si j'aurai eu la force de divorcer et partir de rien...
Aujourd'hui, j'ai une nouvelle famille: ma maman, ma petite soeur, un beau-père et un petit frérot bébé tout mignon tout plein
Un divorce peut avoir du bon, mais uniquement lorsque que l'on enterre son sentiment d'abandon. Il faut avancer et faire avec. Se tourner vers le positif, et se dire que toute fin, appelle un nouveau départ. Ce fût mon cas.
Le divorce de mes parents m'a indéniablement marqué. J'ai peur de l'avenir (avec mon chéri). Peur d'être abandonnée, mais ça, ça semble courant chez beaucoup de Madz... alors bon, je me dis que je suis pas la seule, et que ce qui ne vous tue pas, ne peut que vous rendre plus fortE !!! :small: