Oui, oui je suis misérable peut être, sans doute le sommes nous tous un peu, misérable famille humaine, égaux en droit et en dignité...
Et bien pour développer un peu, la personne "sous contrat" n'est pas la mere porteuse mais l'enfant...
Ensuite, le don d'organe n'est pas comparable puisque le donneur est décédé alors qu'il faut rappeler que, si la grossesse n'est pas une maladie, elle n'en reste pas moins un risque potentiel de mortalité ou de morbidité pour la mere porteuse... donc logiquement ce risque doit être indemnisé... sans doute en argent... et là rentre en jeu le marchandage d'un être humain (l'enfant à naitre), donc un contrat...
(Pour les donneurs vivants, des comissions se chargent de verifier si le consentement est bien libre et éclairé, c'est tres bien.)
On pourra toujours éviter cela par des texte de lois, tres complexes et d'autres commissions. C'est là que je reprends ma comparaison certes abusive, tu as raison, si je ne prends pas le temps de l'expliquer. NON NON NON, la GPA n'est pas une idéologie nazie telle quelle c'est faux que de dire ça! Mais n'y a t-il pas un risque d'eugénisme à partir du moment où l'on choisit la mere porteuse, une sorte de "sélection" non fondée sur un couple fait d'un homme et une femme qui se rencontrent et s'aiment... En effet, on peut imaginer une base de donnée informatique avec des fiches de femmes voulant bien porter l'enfant d'une autre, là le couple choisirait selon divers critères... (bien sur ceci n'est valable que pour la procréation pour autruit et non la GPA).
En faite, plus grossièrement, j'essaye d'expliquer que je redoute une pente glissante si l'on ne se demande pas où l'on doit s'arrêter?!
Il faut rajouter à cela les problèmes de filiations car en france, dans la loi LA MERE EST CELLE QUI ACCOUCHE. Bon ça ce ne sont que des papiers. Mais il faut prendre en compte d'éventuels problèmes psychologiques que cela pourrait engendrer chez l'enfant, d'où vient-il? qui considère t'il le plus comme sa mère: celle qui l'a porté pendant 9 mois, ou celle qui l'a voulu? ou celle qui lui a donné 50% de son patrimoine génétique (différente selon qu'il s'agissent d'une GPA ou d'une procréation pour autruit)?...
Ne pas oublier que dans cette question complexe l'enfant à naître est le point central: droit à l'enfant et droit de l'enfant doivent être conciliés...
Après ce n'est qu'une misérable réflexion personnelle simpliste car non je ne suis pas généticienne, ni gynéco, ni législateur mais simple citoyenne!