Lorsque j'étais petite, mon père travaillait à temps plein, loin de chez moi, en même temps il terminait son doctorat et était chargé de cours à l'université, les trois à la fois, plus des petits contrats, ici et là. Il y a eu une période où il travaillait la nuit et dormait le jour, aussi. Il n'était vraiment pas souvent là, et je voyais qu'il s'en voulait, pour ça, mais mon enfance, elle a été sans lui.
En écrivant ça je me rends compte que c'est ma mère qui nous a élevé, mon frère, ma soeur et moi, c'est elle qui me conduisait à l'école et à la gym, et qui venait voir mes pièces de théâtre, qui me sermonnait, qui achetait mes cadeaux de fête, elle faisait tout. Avec mon père, c'était toujours sporadique et spécial, lorsqu'il s'occupait de moi. Alors, lorsque je vois mon petit frère, qui est né dix ans après moi, faire des activités avec mon père, je ne peux pas m'empêcher d'être jalouse, un peu. Ma mère a beaucoup sacrifié pour mon père et pour notre famille, je trouve, mais si après plus de 20 ans de mariage la stratégie fonctionne toujours, elle a nécéssairement du avoir du bon.
En vieillissant, c'est un peu pareil. Je suis excessivement fière du parcours de mon père et je trouve que c'est quelqu'un d'exceptionel et je suis certaine que jamais je ne réussirai à accomplir la moitié de ce qu'il a accomplit dans sa vie, je n'aurai jamais toute cette volonté et tout ce courage, et je sais qu'il aime ses enfants vraiment incondtionnellement, qu'il se priverait un milliard de fois sans hésiter si ça pouvait être bénéfique pour nous.
D'une autre coté, je n'aime pas certains aspects de sa personalité ou de sa mentalité, le coté petit bourgeois, sa manière d'aborder la politique, son snobisme. Et même si c'est excusable par son éducation, je trouve qu'il s'y conforte pas mal, il y a quelque chose qui ne passe pas entre lui et moi, un énorme froid.
Par rapport à ma vie, il est complètement décalé, et ça m'énerve, même si j'ai ma part de responsabilité là-dedans. Il est secret, fuyant, entêté mais je sais qu'il essaie de s'améliorer, je n'ai toujours pas l'impression de le connaitre, et je ne sais pas si un jour j'arriverai à percer sa carcasse.
En écrivant ça je me rends compte que c'est ma mère qui nous a élevé, mon frère, ma soeur et moi, c'est elle qui me conduisait à l'école et à la gym, et qui venait voir mes pièces de théâtre, qui me sermonnait, qui achetait mes cadeaux de fête, elle faisait tout. Avec mon père, c'était toujours sporadique et spécial, lorsqu'il s'occupait de moi. Alors, lorsque je vois mon petit frère, qui est né dix ans après moi, faire des activités avec mon père, je ne peux pas m'empêcher d'être jalouse, un peu. Ma mère a beaucoup sacrifié pour mon père et pour notre famille, je trouve, mais si après plus de 20 ans de mariage la stratégie fonctionne toujours, elle a nécéssairement du avoir du bon.
En vieillissant, c'est un peu pareil. Je suis excessivement fière du parcours de mon père et je trouve que c'est quelqu'un d'exceptionel et je suis certaine que jamais je ne réussirai à accomplir la moitié de ce qu'il a accomplit dans sa vie, je n'aurai jamais toute cette volonté et tout ce courage, et je sais qu'il aime ses enfants vraiment incondtionnellement, qu'il se priverait un milliard de fois sans hésiter si ça pouvait être bénéfique pour nous.
D'une autre coté, je n'aime pas certains aspects de sa personalité ou de sa mentalité, le coté petit bourgeois, sa manière d'aborder la politique, son snobisme. Et même si c'est excusable par son éducation, je trouve qu'il s'y conforte pas mal, il y a quelque chose qui ne passe pas entre lui et moi, un énorme froid.
Par rapport à ma vie, il est complètement décalé, et ça m'énerve, même si j'ai ma part de responsabilité là-dedans. Il est secret, fuyant, entêté mais je sais qu'il essaie de s'améliorer, je n'ai toujours pas l'impression de le connaitre, et je ne sais pas si un jour j'arriverai à percer sa carcasse.