Les personnages énervants.

[AnonymousUser]

Je voue une haine profonde à Emma, la Madame Bovary de Flaubert...On a toujours tendance à considérer que son mari Charles est le plus médiocre des personnages du roman, je trouve qu'il est juste gentil et honnête... Emma, est vraiment un assemblage de niaiserie, jamais elle ne sort de ses illusions et ses rêves, elle ne choisit les hommes qu'en fonction de leur "épaisseur" sociale, elle confond toutes les valeurs, elle déteste son enfant...Certes, son enfance passée à la campagne et son éducation auprès de son père, sans mère, ne sont pas étrangères, mais elle avait tout pour pouvoir se construire une vie honnête avec Charles. Tsssss je lui collerais bien deux baffes, car son orgueil me saute au visage toutes les deux lignes. Elle a bon dos la Province..Bref, je ne la plains pas du tout.
Je déteste aussi le personnage de Séverine de La Bête humaine de Zola, elle est manipulatrice... Au début du roman, le lecteur a pitié de sa situation et de son passé mais en fait elle se sert de tous les hommes, elle les utilise pour satisfaire sa vengeance personnelle. On lui donnerait le bon dieu sans confession, elle fait figure d'Ange déchu mais elle est nocive.

 

[AnonymousUser]

Valmont dans Les Liaisons Dangereuses m'énerve vraiment. Je le trouve bête et vide et content de lui et niais parfois et j'ai tout le temps envie de le taper. Et je trouve qu'il écrit des lettres bêtes et qu'il est bien moins classe que Merteuil.

Je voue une haine profonde à Emma, la Madame Bovary de Flaubert...On a toujours tendance à considérer que son mari Charles est le plus médiocre des personnages du roman, je trouve qu'il est juste gentil et honnête... Emma, est vraiment un assemblage de niaiserie, jamais elle ne sort de ses illusions et ses rêves, elle ne choisit les hommes qu'en fonction de leur "épaisseur" sociale, elle confond toutes les valeurs, elle déteste son enfant...Certes, son enfance passée à la campagne et son éducation auprès de son père, sans mère, ne sont pas étrangères, mais elle avait tout pour pouvoir se construire une vie honnête avec Charles. Tsssss je lui collerais bien deux baffes, car son orgueil me saute au visage toutes les deux lignes. Elle a bon dos la Province..Bref, je ne la plains pas du tout.
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Pour ma part, c'est Julien Sorel, dans le Rouge et le Noir. Il m'a rendu la lecture insupportable, et même si je l'ai fini il y a des mois, j'ai encore une grimace douloureuse quand je repense à ces heures de lecture. Non, vraiment, j'ai détesté ce personnage, son orgueil, sa froideur, son indifférence. Son ambition et le fait qu'il veuille réussir ne sont pas condamnable, voir plutôt compréhensible, mais le reste... A la fin Stendhal cite un auteur, il me semble (mes souvenirs sont flous) pour "justifier" le comportement de son personnage, une citation du genre "Il te sera beaucoup pardonné car tu as beaucoup aimé" et j'en ai été outrée (bon, j'exagère): sincèrement j'ai trouvé tous les sentiments ressentis par Julien faux, pleins d'orgueil et de suffisance. Si c'est sa façon d'aimer soit: il aime froidement, cruellement. Mais j'ai trouvé la phrase trop facile, j'ai trouvé qu'elle ne collait pas du tout au personnage, à son histoire, à son caractère et à ses actes. Bref, la fin m'a laissé une très mauvaise impression.

EDIT: j'ai également eu l'impression que Stendhal en rajoutait des couches sur l'intelligence de Julien... Mais je ne l'ai jamais trouvé intelligent, avec des remarques pertinentes ou quoi.

Vous avez exprimé exactement ce que je ressens à propos de ces personnages ! Même s'il reste toujours une partie de moi qui ne peut pas s'empêcher de s'identifier à Emma, à tel point que sur une des fiches de renseignements lors de mon entrée en hypokhâgne, à l'endroit "3 adjectifs pour vous décrire" j'avais écrit "bovaryesque", et je sais que ses travers sont parfois les miens.
Pour en revenir au sujet, Kitty dans Pride & Prejudice est une insupportable peste ! Je l'ai détestée en long, en large et en travers. Et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander parfois ce que Solal trouvait à Aude : elle est pour moi si peu à sa hauteur !

 

[Jules Winnfield]

Dolores Ombrage. C'est le genre de personnage qui me met hors de moi, elle est méchante, injuste et cruelle. Ouais je l'aime pas (et j'aime pas non plus ses horribles assiettes avec des chats )

 

[alabama song]

Les personnages de dévotes, de prudes, de vertueuses m'horripilent au possible : la princesse de Clève, Tourvel ou encore Alissa dans La Porte étroite de Gide... Rrrrr

 

[Blizzard]

Frédéric Moreau dans L'Education Sentimentale. Arg, je le déteste.

 

[starbucks-lady]

Désolée pour ces références littéraires d'une qualité inouïe, mais en voyant le titre du topic, les deux premiers noms qui me sont venus à l'esprit:
Harry Potter et Mickey Mouse.

 

[AnonymousUser]

Je hais Javert, l'inspecteur des Misérables de Hugo. Passer sa vie à courir après un homme, tout ça par dévouement envers la justice, ça me semble totalement démesuré. D'ailleurs, sa fin, son suicide, c'est bien l'aboutissement d'une vie qui n'a pas trouvé d'autres buts que de se consacrer à poursuivre un homme qui a suffisamment payé. Quelle pauvre vie même si c'est une vie de fiction.

 

[Jamesie]

Quasimodo et Phoebus dans Notre Dame de Paris. Phoebus parce que c'est un personnage absolument détestable ( même dans la comédie musicale et dans le dessin animé ), et Quasimodo parce qu'il est véritablement méchant dans le livre je trouve. Esméralda m'énerve aussi pour son côté gourdasse ( tu te rends pas compte que Phoebus il veut juste du sekse ? ) et bombe sexuelle, et Fleur-de-lys pour son côté tout aussi gourdasse, mais elle je l'aime. Enfaite j'aime que Frollo

Oh punaise merci. Je parle bien du livre, .. Mais Esmeralda, qu'est-ce qu'elle est stupide. Franchement, elle croit qu'elle a rencontré l'amour de sa vie, elle est prête à tout pour lui. Mais OH reveille toi, tu l'aimes que pour son physique. Enfait dans ce livre tout n'est que physique. Mais Esmeralda... Mourir pour un type qui veut que, hum, avoir du plaisir charnel.. Gnah.