Mur des Lamentations

[Opiumtango]

Je n'ai pas eu de congé depuis juillet (magnifique semaine à Barça d'ailleurs ). Une semaine était prévue durant les vacances de Noël mais "trop de boulot" à ce qu'il parait.
Alors lundi, sous la fatigue, la pression, le stress et la fainéantise (bah quoi??!) j'ai prétexté des examens médicaux en fin de semaine pour avoir 2.5 malheureux jours! Un hic, mon patron a sorti la carte du délai de 48h minimum pour pouvoir poser un congé, en prétextant que je ne respectais pas ce fameux délai, il me réclame une attestation d'hospitalisation pour la fiduciaire (#blague).
Du coup, je suis sous ma couette devant la télé (je regarde un film "d'amour" qui passe sur TF1, l'un des protagoniste est Lauren Ambrose, Claire Simone Fisher dans la série Six Feet Under. C'est étrange de la voir en juive chaste et innocente mais bizarrement elle reste fidèle à Six Feet! ) et je culpabilise de ne pas être au bureau et j'me demande surtout comment vais-je m'en sortir! J'ai appelé mon super médecin à la rescousse (Big Up à Patou) en espérant qu'un arrêt maladie fera l'affaire!
Affaire à suivre.

 

[valde]

Je pensais avoir des amis. Vous savez ces amis que vous connaissez depuis plus de 10 ans ceux qui étaient toujours là pour vous enfin ça c'est ce qu'ils disaient et que vous comme une bonne poire vous pensiez vrai. Seulement là je me suis rendu compte que en fait c'est moi qui étais toujours là pour eux les soutenant, leurs demandant des nouvelles, savoir si ils vont bien, être là quand ils ont besoins de quelques choses. Oui seulement ça va jamais dans l'autre sens. Du coup je me suis dit que je n?enverrai plus de message tant que eux ne prenez pas de mes nouvelles résultats je viens de découvrir que en fait je n'ai pas d'amis, du moins pas ce que je considère comme des amis. Parce que depuis novembre je n'ai rien, et le pire c'est qu'entre eux ils s'étonnent de pas avoir de nouvelles mais ne viennent pas m'en demander ou alors si lorsqu'il se sont trompés de destinataire.
Sinon à part ça j'en ai un peu marre d'être seule mais bon j'ai ma famille c'est pas négligeable quand même ^^.

 

[Caracallas]

Je voudrais prendre ma vie en main. Oser. Ne plus rester bloqué, toujours, tout le temps, par la peur, par l'envie...
J'en ai mare des problèmes de fric, de regards accusateurs de ma mère. "Termine tes études rapidement. Trouve un boulot. Gagne ta vie. Ne sois plus un poids".
Je n'ai pas envie...Terminer mes études, trouver un boulot...J'ai l'impression qu'alors, ce sera terminé, je n'oserais vraiment plus jamais.
Je voudrais vivre à Paris, je ne sais pas pourquoi cette ville m'attire, confusément. Quand j'y suis, je m'y sens bien, et c'est stupide. Il n'y a personne qui m'attend là bas, il n'y à rien pour moi. Je dois arrêter avec mes rêves stupides. Je ne prendrais jamais de cours de théâtre. Je ne ferais pas d'études là-bas. Je ne découvrirais pas les quartiers. Je n'oserais pas tout quitter pour tenter quelque chose. Je dois me résigner, je dois grandir. Je ne suis plus une enfant, je ne le serais plus jamais. J'ai passé ma vie à rêver de quand je serais grande, de tout ce que je ferais...Aujourd'hui, je découvre que je n'en ai pas le courage.

 

[Myniloly]

[parti]

 

[Bazinga-]

***

 

[ephemere-2]

Rien ne va. Je pensais que les vacances allaient me faire du bien, c'est encore pire.
Mon corps me lache, je prends du poids, je perds mes cheveux, j'ai des blessures de danse qui restent et qui ne s'en vont plus. A croire que mon kiné adoré est un incapable. C'est tellement dure de voir des années de souffrances, des années à travailler, s'envoler en 3 mois.
Je suis plus que seule. Je n'ai vu personne depuis une semaine. Mes amis proches me lachent un à un, parce qu'ils ont mieux à faire qu'écouter et soutenir ma souffrance. "Après tout ce ne sont que des petits problèmes".
Je ne sais pas quoi faire de ma vie, j'angoisse terriblement, alors je comble en mangeant ou en restant des heures devant la télé.
Je n'arrive plus à voir le positif. Tous les matins je me lève en essayant d'être positive, tous les soirs, je me couche en pleurant. J'ai envie que tout s'arrete parfois.
J'ai plus de projets et je suis incroyablement seule.

 

[Bazinga-]

Je pourrais dire des tas de choses, vraiment.
Un million de choses.


Je n'en garderai qu'une : qu'on m'enterre.

 

[Cygnus]

Je suis passée sur la route qui mène au cimetière où est enterré mon infirmier. Etrange coïncidence, cette route, je l'ai prise pendant six ans durant, et même lorsque mon infirmier était vivant, et je lui en parlais d'ailleurs, il la connaissait bien et nous innocents et naïfs ne savions même pas que dans quelques temps il allait y reposer et que je ne la verrais plus jamais de la même façon.

J'ai pensé à m'y arrêter. A emprunter le petit chemin qui mène à l'église, à traverser les arbres qui font ombre, à aller jusqu'à lui. A l'aller et au retour j'y ai pensé. Mais je n'ai pas pris la fleur que je lui ai acheté depuis quelques temps déjà dans l'idée de lui déposer le jour où je reviendrai sur sa tombe, ni le bocal avec les cailloux et des petits mots et son prénom écrit dessus. Je ne voulais pas y aller les mains vides. Et puis surtout, peut-être que je ne suis pas prête. Il y a un an presque jour pour jour j'y étais, en train de pleurer toutes les larmes de mon corps, accroupie sur la terre, regardant les fleurs qu'on venait de déposer, l'enterrement venant d'être fait. J'ai de nouveau imaginé le corbillard, le cortège sur cette route, pour lui. C'était lui.

Je ne comprends toujours pas. Je ne comprends pas qu'est ce qu'il fait au bout de ce chemin, dans ce lieu-dit, à côté de cette jolie petite église. Je ne comprends pas ce qu'il fait là, dans un cimetière, dans une tombe.

 

[Bazinga-]

Ca y est, la grande discussion.
Celle qui broie le coeur. Celle qui rentre à l'intérieur de toi et qui déchire tout, qui enflamme tout.

 

[Bazinga-]

Je pourrais très bien aller dormir, là. Ouais, aller m'allonger tranquille. Même prendre un médoc, pour être bien détendue. On s'en fout.

Mais non. J'attends. Je l'attends, lui.
Encore une conversation qui va trouer le coeur. Une conversation qui va enfin étouffer ces espoirs. De toute évidence, tu n'as rien pour moi. Alors étouffe-les, s'il te plait. Anéantis-les à jamais.
Tu tiens à moi, je le sais. On a été amis. On a ri, beaucoup ri. On a tellement parlé... De tout, de n'importe quoi. Toutes ces années. On s'est vus changer, évoluer. Jamais tu n'aurais ne serait-ce qu'égratigné mon coeur. C'est toi, c'est moi. On ne peut pas se faire de mal, c'est impossible.
Et enfin, on s'est vus... J'ai regardé dans tes yeux, j'ai vu les tiens regarder dans les miens. Tu m'as entendu rire, je t'ai écouté parler.
Oublie pas qui je suis, oublie pas qui j'ai été, tout ce temps. Pense à moi, pense à moi...

 

[Solemnia]

Je ne supporte plus de débattre avec mes parents sur des choses qui me tiennent à coeur. C'est con mais quand on a parlé du mariage homosexuel ils m"ont tenu presque le même discours que la Boutin et franchement ça m'a gonflé. Parce ils ont quand même osé me dire "non mais moi les homosexuels ils me dérangent pas mais le mariage c'est réserver aux hétérosexuels" ou "c'est contre nature, une femme c'est fait pour aller avec un homme et vice versa" ou en parlant de l'adoption "oh non les pauvres enfants ils vont devoir dire quoi? "j'ai 2 papas" ils vont être complètement traumatisés"
Sérieux ?
J'aurais préféré avoir deux mères ou deux pères équilibrés et aimants plutôt que de me farcir mes parents qui sont complètement déséquilibrés et qui m'ont infligés de sacrés douleurs
Ca m'a juste choqué, mes parents sont pour le progrès quand ça les arrange, ils ne sont même pas croyants mais des qu'ils n'ont plus d'arguments ils se réfugient sous la "religion". ET ils ne supportent pas que je leur balance en pleine gueule que les multi partenaires, les enfants hors mariage, les séparations, tout ça c'était proscrit par la religion. Ca les fait bien chier ça par contre, ça m'insupporte juste de me battre pour des trucs et qu'il y'est encore des gens qui ne veulent rien comprendre, surtout quand il s'agit de mes propres parents, franchement la je ne les comprend pas.

J'oses même pas leur parler de l'avortement, de l'avancée des femmes, etc. Franchement.

 

[lenaig_]

Mais j'ai un copain horrible ou quoi ?!
Je lui donne tout mais lui ne voit pas mes efforts j'ai l'impression ! Dès que je vais pas bien il me fuit, il ne m'aide meme pas ! C'est pas de l'amour sa...
Puis... Il m'a trompée.... 2fois avec son ex, pour soit disant se venger d'elle... Mais putain c'est moi qu'il fait souffrir en ayant fait sa ! Je le déteste pour avoir fait sa, surtout que c'est cette petite conne qui est venu me le dire, au bout de la deuxième fois évidemment ! Comme sa ils en ont bien profité... Je comprend pas pourquoi il a ce besoin de vengeance, il a souffert ok... Mais maintenant je souffre autant que lui ! Mais je l'aime plus que tout si ont pense pas a sa... C'est lui et rien d'autre, je lui donnerais tout pour qu'il soit bien, heureux avec moi... Mais j'ai l'impression que c'est pas assez... Je pourrais mourir pour lui tellement je l'aime...
Je l'aime vraiment de tout mon coeur, mais lui j'en suis pas sur... Je me sent faible par sa faute je souffre, je me fait souffrir en me disant que tout ce qu'il a fait c'est de ma faute, j'aurais du être plus présente... J'en sais rien... Tout ce que je sais c'est que je l'aime... A en mourir :'( <?3