Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Zolotoï;1993870 a dit :
ne thk pas les gens veulent juste rentrer ds la norme c 'est leur trucs faire comme tt le monde pr ne pas EUX se sentir exclue pff ridicule c est tjs plus facile de se moquer bref moi nn plus 221 ans jamais eu de copain pas de baiser flirt rien meme pas tenue la main d un garcon et alors??
ce quiq compte c'est ce que tu est toi! na change pas pr les autres jamais
il ny a aucune honte vraiment
Musca;2924284 a dit :
bon courage je suis passée par la aussi
tu te sentiras soulagee apres tu verras
bizoux
J'en ai maaaaaaaaaaarre. Je sature, j'en peux plus de bosser sur ce fichu dossier de m*rde ! Mercredi, c'est fini, mercredi c'est fini...
(Ah non, encore deux dossiers pour lundi et encore un autre pour après. AAAAAAAAAH. Et faut que je trouve une stage aussi. Hihi. Héhé. Haha. Mourir.)
(Ah non, encore deux dossiers pour lundi et encore un autre pour après. AAAAAAAAAH. Et faut que je trouve une stage aussi. Hihi. Héhé. Haha. Mourir.)
J'en ai tellement marre que mon père se fasse prendre pour un con par sa """copine""". Ça fait 3 ans qu'ils sont ensemble, leur relation n'a pas avancé, mon père est le con du système et il se ruine pour elle. Putain les belle-mères, c'est vraiment de la saloperie.
(pas citer)
(pas citer)
J'ai envie de tout claquer, j'en peux plus de cette école et de ces cours...
L'examen blanc est dans 15 jours, le vrai dans 3 mois à peine et j'arrive pas à réviser putain.
L'examen blanc est dans 15 jours, le vrai dans 3 mois à peine et j'arrive pas à réviser putain.
En ce moment je suis en train d'aider ma mère à désencombrer sa cave car elle doit déménager - partir d'une maison qu'elle adore parce qu'elle ne peut plus payer, si ce n'est pas une chose horrible. Nous avons tous laissé, ma mère mon frère et moi plein de choses dans cette cave; un transfert de toutes les choses qui étaient déjà dans les deux autres anciennes maisons que nous avons connues. A chaque fois que nous sommes partis d'une maison, c'était une page qu'on tournait; une nouvelle tranche de vie, un nouveau passage, un autre pan de vie, qui prolonge et change un peu. La première fois un soulagement, la deuxième fois une déchirure et la troisième fois une souffrance. La troisième fois c'est maintenant. Même si je n'habite plus avec ma mère, c'est une souffrance pour moi aussi. On s'attache aux maisons, aux endroits, on y dépose des souvenirs, des pensées, des traces sur les murs. On s'attache aux quartiers, aux habitudes du ciel et de l'angle de vue. Et puis la gare. Les trains. On voyait, on entendait tous les jours les trains. Les gens. Qui vont et viennent. On les regarde passer et on les voie revenir.
Dans cette cave donc il y a une multitude de souvenirs. Nos jouets, nos magazines d'adolescence, les peluches, les jeux, des papiers, et mes cours du CNED, au fil des années. Me reprendre tout ça dans la gueule est un choc. Me reprendre mon enfance et mon adolescence à la gueule. Moi qui ait toujours voulu garder tous ces souvenirs, moi qui ait insisté auprès de ma mère pour ne jamais jeter, aujourd'hui je veux ouvrir de grands sacs poubelle et mettre tout ça dans un déchetterie de l'oubli. C'est trop douloureux. Mes poupons, mes playmobils, mes petites voitures. Trop d'enfance d'un coup, trop de douleur. Et ce cahier d'adolescence, le seul que j'ai voulu garder; tous ces poèmes, toutes ces illusions, toute cette naïveté, c'est vraiment trop pour moi aujourd'hui. Hier je l'ai déchiré page après page, je m'en voulais trop de voir ce que j'étais. Et puis tous ces cours du CNED. Tous ces cours, pour en arriver où aujourd'hui ? Tous ces stages, toutes ces notes, tous ces papiers. Les cours du BTS que je n'ai jamais ou presque étudié, et ces trois mois de ce stage où j'avais préparé toutes mes actions, longuement, méticuleusement, j'étais tellement fatiguée, pour ne jamais aller les présenter. Quelle horreur. Pourquoi ai-je fait tout ça au juste ? Pour ma mère, par dépit, par peur de revenir dans un système auquel je ne pouvais pas m'adapter ? C'est beaucoup trop douloureux.
Ma mère refuse de jeter mes poupons. A eux seuls ils représentent ma plus grande douleur d'enfance. Elle veut les garder et les donner plus tard à la petite fille de mon frère. Mais maman, d'ici qu'elle ait sept ou huit ans, imagine, ils sont déjà désarticulés, la mousse qui les remplissait sort par tous les trous, ils sont vieux, usés, et les enfants d'aujourd'hui jouent avec des choses neuves lisses et colorées. Pourquoi veux-tu lui refiler ma peine d'enfance ? Je t'ai dit que je ne supporterais pas de la voir jouer avec mes souffrances. Je ne veux plus les voir, et encore moins les refiler à une petite fille. M'écoutes-tu, parfois ? Ecoutes-tu mes souffrances ?
Dans cette cave donc il y a une multitude de souvenirs. Nos jouets, nos magazines d'adolescence, les peluches, les jeux, des papiers, et mes cours du CNED, au fil des années. Me reprendre tout ça dans la gueule est un choc. Me reprendre mon enfance et mon adolescence à la gueule. Moi qui ait toujours voulu garder tous ces souvenirs, moi qui ait insisté auprès de ma mère pour ne jamais jeter, aujourd'hui je veux ouvrir de grands sacs poubelle et mettre tout ça dans un déchetterie de l'oubli. C'est trop douloureux. Mes poupons, mes playmobils, mes petites voitures. Trop d'enfance d'un coup, trop de douleur. Et ce cahier d'adolescence, le seul que j'ai voulu garder; tous ces poèmes, toutes ces illusions, toute cette naïveté, c'est vraiment trop pour moi aujourd'hui. Hier je l'ai déchiré page après page, je m'en voulais trop de voir ce que j'étais. Et puis tous ces cours du CNED. Tous ces cours, pour en arriver où aujourd'hui ? Tous ces stages, toutes ces notes, tous ces papiers. Les cours du BTS que je n'ai jamais ou presque étudié, et ces trois mois de ce stage où j'avais préparé toutes mes actions, longuement, méticuleusement, j'étais tellement fatiguée, pour ne jamais aller les présenter. Quelle horreur. Pourquoi ai-je fait tout ça au juste ? Pour ma mère, par dépit, par peur de revenir dans un système auquel je ne pouvais pas m'adapter ? C'est beaucoup trop douloureux.
Ma mère refuse de jeter mes poupons. A eux seuls ils représentent ma plus grande douleur d'enfance. Elle veut les garder et les donner plus tard à la petite fille de mon frère. Mais maman, d'ici qu'elle ait sept ou huit ans, imagine, ils sont déjà désarticulés, la mousse qui les remplissait sort par tous les trous, ils sont vieux, usés, et les enfants d'aujourd'hui jouent avec des choses neuves lisses et colorées. Pourquoi veux-tu lui refiler ma peine d'enfance ? Je t'ai dit que je ne supporterais pas de la voir jouer avec mes souffrances. Je ne veux plus les voir, et encore moins les refiler à une petite fille. M'écoutes-tu, parfois ? Ecoutes-tu mes souffrances ?
Haaa je déteste quand les gens disent un truc et ne le font pas surtout quand ca concerne mon amoureux qui m'avait dit revenir ce soir pour me voir et qu'il préfère rester avec sa maman qui a prit congé et attendre son ordinateur chez ses parents.... Ca me brise ma journée. En plus sans dire quand il reviendra me voir finalement, il me manque, ne m'envoie pas d'sms et n'a plus d'ordinateur pour trainer sur skype.
Il faut que je me réoriente, je déteste mes études mais j'ai peur de le dire à mes parents...
Tristana : courage, mes lamentations sont bien sans importance par rapport aux tiennes.
Il faut que je me réoriente, je déteste mes études mais j'ai peur de le dire à mes parents...
Tristana : courage, mes lamentations sont bien sans importance par rapport aux tiennes.
25abril1974 Merci, tu es mignonne 
Ce matin, je suis allée faire une de mes prises de sang habituelles. Je connais depuis toujours le biologiste qui me les fait, son fils était à l'école avec moi. A chaque fois que je vais faire une prise de sang, il me demande "ce qui m'arrive"; et je suis à chaque fois très gênée de devoir lui répondre. Je sais que cela ne part pas d'une mauvaise intention - au contraire - mais je n'aime pas l'idée de me sentir obligée de répondre. Je voudrais garder mes raisons pour moi. Ne pas me justifier. Surtout que cette fois-là, il m'a demandé "Qu'est-ce que vous devenez ?" et j'ai horreur de ce genre de questions, et encore plus de cette question-là, de ce terme-là, devenez, comme si pour vivre il fallait devenir, comme si c'était obligatoire de devenir avec le temps. Comme à chaque fois que l'on me pose cette question-là, je sais très bien que derrière le devenir il se cache la question du travail ou d'un évènement quelconque de type social (une situation professionnelle, un enfant, notamment) et non pas ce que je suis, moi, réellement, en dehors de toutes ces considérations, ce que je vis, ressens au fond de moi. Je réponds donc: "Je ne travaille pas, je ne vais pas bien, ni moralement ni physiquement." Et là, première réaction, l'expression du visage, qui prend une moue à la fois étonnée, et dépitée. Puis, la réponse ne se fait pas attendre: dans 90% des cas, et ça a été le cas ce matin, evidemment, on me dit: "Mais vous êtes jeune ! A votre âge, il faut péter le feu/être en bonne santé/être dynamique et plein de vie!"
Cette fois, j'avais anticipé. J'ai dit moi-même qu'il fallait péter le feu à mon âge, histoire d'éviter de l'entendre encore une fois - au moins, la personne n'a pas à le dire, je lui économise, je lui permets de se reposer. Je vais dans son sens, je lui fais plaisir. Je m'aligne sur sa pensée qui est forcément, une vérité. Je me suis étonnée moi-même de l'avoir dit. J'avais envie d'en rire, et d'en pleurer, les deux à la fois. Mais qu'est-ce que j'en pense moi, de tout ça, intérieurement ? Me le demande t'on, jamais ? Qu'être jeune NE VEUT RIEN DIRE; le jeune âge n'est pas garant d'une bonne santé ou d'un dynamisme et d'un bonheur quelconque. C'est une putain de généralité et excusez-moi, mais moi, je ne suis pas une généralité, putain de merde. Comme ça me fait mal, cette généralité-là. Comme ce type de situation est difficile, douloureux. C'est une situation que je hais et à laquelle je suis confrontée perpetuellement. Je suis mise devant mon anormalité. On me le renvoie au visage, rien qu'en regardant la réaction de la personne devant moi. Je suis anormale.
Ce matin, je suis allée faire une de mes prises de sang habituelles. Je connais depuis toujours le biologiste qui me les fait, son fils était à l'école avec moi. A chaque fois que je vais faire une prise de sang, il me demande "ce qui m'arrive"; et je suis à chaque fois très gênée de devoir lui répondre. Je sais que cela ne part pas d'une mauvaise intention - au contraire - mais je n'aime pas l'idée de me sentir obligée de répondre. Je voudrais garder mes raisons pour moi. Ne pas me justifier. Surtout que cette fois-là, il m'a demandé "Qu'est-ce que vous devenez ?" et j'ai horreur de ce genre de questions, et encore plus de cette question-là, de ce terme-là, devenez, comme si pour vivre il fallait devenir, comme si c'était obligatoire de devenir avec le temps. Comme à chaque fois que l'on me pose cette question-là, je sais très bien que derrière le devenir il se cache la question du travail ou d'un évènement quelconque de type social (une situation professionnelle, un enfant, notamment) et non pas ce que je suis, moi, réellement, en dehors de toutes ces considérations, ce que je vis, ressens au fond de moi. Je réponds donc: "Je ne travaille pas, je ne vais pas bien, ni moralement ni physiquement." Et là, première réaction, l'expression du visage, qui prend une moue à la fois étonnée, et dépitée. Puis, la réponse ne se fait pas attendre: dans 90% des cas, et ça a été le cas ce matin, evidemment, on me dit: "Mais vous êtes jeune ! A votre âge, il faut péter le feu/être en bonne santé/être dynamique et plein de vie!"
Cette fois, j'avais anticipé. J'ai dit moi-même qu'il fallait péter le feu à mon âge, histoire d'éviter de l'entendre encore une fois - au moins, la personne n'a pas à le dire, je lui économise, je lui permets de se reposer. Je vais dans son sens, je lui fais plaisir. Je m'aligne sur sa pensée qui est forcément, une vérité. Je me suis étonnée moi-même de l'avoir dit. J'avais envie d'en rire, et d'en pleurer, les deux à la fois. Mais qu'est-ce que j'en pense moi, de tout ça, intérieurement ? Me le demande t'on, jamais ? Qu'être jeune NE VEUT RIEN DIRE; le jeune âge n'est pas garant d'une bonne santé ou d'un dynamisme et d'un bonheur quelconque. C'est une putain de généralité et excusez-moi, mais moi, je ne suis pas une généralité, putain de merde. Comme ça me fait mal, cette généralité-là. Comme ce type de situation est difficile, douloureux. C'est une situation que je hais et à laquelle je suis confrontée perpetuellement. Je suis mise devant mon anormalité. On me le renvoie au visage, rien qu'en regardant la réaction de la personne devant moi. Je suis anormale.
Mon frère se plaint de ne pas avoir de boulot, d'avoir un appart de merde et de s'ennuyer. Mais pourquoi il se prend pas en main alors?! Pourquoi il ne cherche pas de formations, un autre appart. Il est tellement défaitiste, j'ai envie de lui mettre une baffe. Tu t?ennuie? Bah sort faire un tour, même si tu n'as rien à faire dehors, plutôt que de soupirer bêtement.
Ça rend ma mère malade de le voir comme ça, il le sait. Pourquoi, mais pourquoi est-ce qu'il reste comme ça et continu à s'enfoncer ?!
Ça rend ma mère malade de le voir comme ça, il le sait. Pourquoi, mais pourquoi est-ce qu'il reste comme ça et continu à s'enfoncer ?!
Ces 2 semaines de vacances sont la pire chose qui me soit arrivée là maintenant (je ne me plains pas d'être en vacances hein). Mais, vu que je suis la seule de mes amies à travailler dans l'éducation nationale, je me retrouve à tourner en rond comme un lion en cage parce que bien sûr les mois de janvier/février ont été la preuve de mon échec total à tous les niveaux: je ne sais pas garder un mec, je me plante à mon concours, je végète encore et toujours.
Et le fait de me retrouver face à moi-même, me fait tout remonter en pleine face. Bref, je suis un peu (beaucoup) au fond là et je ne sais pas comment remonter. Cela va passer sûrement mais je vais passer 2 sombres semaines...
Et le fait de me retrouver face à moi-même, me fait tout remonter en pleine face. Bref, je suis un peu (beaucoup) au fond là et je ne sais pas comment remonter. Cela va passer sûrement mais je vais passer 2 sombres semaines...
Franchement j 'en ai marre de me sentir perdu vis à vis de mes études, de me sentir tiraillée entre mes rêves, mon sentiment d'incapacité totale, les démarches administratives.
J'ai peur de l'avenir, du coup je fais l'autruche, du coup il se passe rien, du coup je suis frustrée.
Sinon j'avais oublié que quand j'ai mes règles j'ai souvent une grosse baisse de morale (les hormones surement) déjà qu'à la base ca va pas fort.j'ai ma phase "je me sens nulle, je suis une fille qui rate tout".
Puis j'en ai marre deme reprendre à la dernière minute pour mes dossiers, que les gens autour de moi profite de ma gentillesse,j'en ai marre.
J'ai peur de l'avenir, du coup je fais l'autruche, du coup il se passe rien, du coup je suis frustrée.
Sinon j'avais oublié que quand j'ai mes règles j'ai souvent une grosse baisse de morale (les hormones surement) déjà qu'à la base ca va pas fort.j'ai ma phase "je me sens nulle, je suis une fille qui rate tout".
Puis j'en ai marre deme reprendre à la dernière minute pour mes dossiers, que les gens autour de moi profite de ma gentillesse,j'en ai marre.
