Mur des Lamentations

[Arizona.]

Je n'intéresse personne, personne ne me parle et quand je fais moi des efforts j'ai plus l'impression de les ennuyer qu'autre chose.
Je vais finir ma vie seule parce-que je suis ennuyante, que je sais pas danser, que je suis moche-grosse.
J'aimerais tellement faire partie des filles qui se sentent en paix avec elles-mêmes, j'ai vraiment un truc qui cloche, j'en ai assez d'être coincée comme ça. Qu'est-ce qu'il me faut pour m'enlever ce balai que j'ai dans le cul?!

 

[Mitchie]

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[Marcelino]

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[Cygnus]

Il faut que je me tienne à ma décision. Je sais intimement et depuis bien longtemps qu'elle est la meilleure et qu'il est question de ma survie. Ce n'est pas n'importe quoi comme décision; c'est une décision pour essayer de me sauver, pour arriver à recoller les morceaux de moi éclatés sur le sol. J'ai besoin de la solitude comme de respirer. Il ne faut plus que je cède. Je dois me tenir à mon sixième sens, à mon ressenti de ce qui est le mieux pour moi - égoistement, et durement. Ne plus revenir sur ce que j'avais choisi: ni par pitié, ni par regret. Assumer. C'est très dur d'assumer, et je n'ai jamais trop su le faire; mais là il est question comme je disais de me sauver la peau, me sauver moi, m'empêcher de me noyer tout à fait avec quelqu'un qui me plonge la tête constamment sous l'eau. Il faut que j'agisse avant qu'il ne soit vraiment trop tard - que je me sauve, que je sois mon pauvre sauveteur. Personne ne le pourra à ma place.

 

[Flume]

En ce moment je passe mes semaines à attendre désespérément le week-end, et mes week-ends à bader à l'idée de recommencer la semaine. Je sature.

 

[Blodeuwez]

Je me sens moche ce soir...

 

[Karukera]

J'ai envie de me terrer dans le fond de mon lit. J'ai l'impression que tout m'échappe, que je n'arriverai à rien. Je ne serai jamais belle, jamais aimée, jamais indépendante et je n'accomplirai jamais rien de ma vie. J'ai peur de tout. Je suis médiocre.

 

[Ineffable]

cette matinée c'etais pour moi, rien que pour moi, je l'ai laissée libre expres pour faire un truc que j'aime... et je ne me suis pas reveillée. Dans ces moments là je me deteste

 

[Hotch]

Je suis une amie en carton. Je n'ai pas appelé ma meilleure amie depuis le mois de février. Je sais que je dois l'appeler mais je n'y arrive pas. Parce qu'après je vais devoir me justifier sur le pourquoi je n'ai pas appelé mais aussi sur ma vie, le fait que je ne cherche pas d'emploi etc. J'ai peur de son jugement. C'est con.. Mais on a pas du tout la même vie, elle est mariée, je suis encore chez mes parents, elle travaille, moi pas ... Je sais que je me monte la tête, qu'après 20 ans d'amitié, je débloque de dire ça. J'ai peur qu'elle ne comprenne pas.

(pas citer)

Edit : Je débloque vraiment parfois. Je l'ai appelé. Et ça s'est très bien passé.

 

[Loucy]

Je devais pas bosser vendredi car je suis pas en RP ... Je me fais remplacer et là, on m'annonce qu'il remplace une autre ... J'en ai marre de ce taf de merde ... Je pense de plus en plus à démissionner ...

 

[Zen-alia]

Mon stage commence mal

Classes très difficiles, binome qui a la tchatche et qui m'éclipse totalement, j'ai même peur de me promener dans les rangs. Je suis pas faite pour ça, qu'est-ce qu'il m'a pris??

 

[Bazinga-]

Cette période me fait vraiment flipper. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe. J'ai l'impression d'être morte, que tout le monde est mort. Je n'existe plus, mais plus rien n'existe. Plus rien, plus personne. Il n'y a rien du tout. Je ne vois que des corps. J'ai peur, je me sens terriblement seule. Je me noie, en essayant de me promettre que ça ira, que ça ne peut que s'améliorer. La vie devient pesante, vraiment. Je ne comprends même pas ce que je fais. Je n'ai plus de repères, alors je ne sais plus qui je suis. J'ai besoin qu'on me permette d'être qui je suis. J'ai besoin qu'on regarde la complexité de mon être, et j'ai besoin d'observer celle des autres. Je ne vois rien. J'ai avalé la mienne. J'attends. J'attends j'attends j'attends. Pitié, dites-moi que c'est ce qu'il faut faire, pour le moment. Dites-moi que j'ai raison, qu'il n'y a que ça, et que ça paiera au final. Je suis un zombie au Royaume des morts. Je suis une inconnue. Je suis ce qu'on ne voit pas, ce qui est caché, ce qu'on ne soupçonne pas, ce qu'on ne peut remarquer. J'ai peur des autres et j'ai peur de moi. De ce vide affolant. Qu'est-ce qui est drôle ? Qu'est-ce qui est triste ? Joyeux ? Quel est ce malaise que je n'arrive pas à débloquer ?
Je ne suis pas sûre d'y arriver. Je ne sais pas de quoi je suis capable. Je ne veux pas m'abandonner, mais c'est dur de faire autrement. C'est dur de se regarder, aussi. De voir ces yeux, ce regard. Laissez-moi dormir. Laissez-moi me faire engloutir, aspirer.
Ca devient dur.