A
AnonymousUser
Guest
Mardi soir, j'ai voulu clarifier la situation avec mon copain, le quitter vraiment. Mercredi après midi, il est venu frapper à ma porte, il n'a pas fermé la porte d'entrée, il ne m'a pas dit bonjour, il a soupiré, ses yeux se sont légèrement voilés, et il m'a pris dans ses bras. Je n'ai pas cherché à lutter, j'ai enfoui mon nez contre son cou, et j'ai commencé à pleurer. Et là, il m'a sorti LA phrase que j'ai attendu tant de temps: "Tu as le droit d'être heureuse, Sekhmet." J'ai explosé, j'ai éclaté en sanglots.
C'est ça. Pour moi, je n'ai pas le droit d'être heureuse. Je n'en ai pas le droit et de toute façon, j'ai peur.
On est restés une heure enlacés, dans mon entrée, puis plusieurs autres, presque sans se parler, l'un contre l'autre, mon front contre son torse, lui à genoux, me suppliant de ne pas partir, de ne pas l'abandonner. Il m'embrassait, doucement, tendrement, pour ne pas me casser davantage. Il m'a demandé d'attendre jusqu'à son stage, en janvier, de voir si on survivra à la distance. Je n'ai pas pu lui refuser. Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie étonnamment proche de lui, de le voir si fragile, si malheureux. Et depuis, je n'arrive pas à m'en remettre, je repasse cette journée en boucle, en boucle. Je me sens encore dans une impasse. Encore.
C'est ça. Pour moi, je n'ai pas le droit d'être heureuse. Je n'en ai pas le droit et de toute façon, j'ai peur.
On est restés une heure enlacés, dans mon entrée, puis plusieurs autres, presque sans se parler, l'un contre l'autre, mon front contre son torse, lui à genoux, me suppliant de ne pas partir, de ne pas l'abandonner. Il m'embrassait, doucement, tendrement, pour ne pas me casser davantage. Il m'a demandé d'attendre jusqu'à son stage, en janvier, de voir si on survivra à la distance. Je n'ai pas pu lui refuser. Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie étonnamment proche de lui, de le voir si fragile, si malheureux. Et depuis, je n'arrive pas à m'en remettre, je repasse cette journée en boucle, en boucle. Je me sens encore dans une impasse. Encore.