Je déteste mon appartement. je n'ai pas envie d'appeler des facs pour baragouiner des choses hyper importantes pour moi qui sont ridicules pour eux, je ne veux pas être demain. Je sais déjà que je me suis fait niquer et que je ne pourrais PAS changer. Je connais déjà la réponse
Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
J'ai une pneumonie, une bronchite et je fais de l'asthme. Je tousse sans bon sens et je me sens plutôt faible. Je vais prendre le congé-maladie que mon médecin m'a fait pour bien guérir et revenir en force! Encore une semaine perdue de stage. Au moins, je vais pouvoir dormir, écouter des séries et faire du Tumblr!
J'ai une vie de merde.
Je déteste mon boulot. J'ai que des merdes, je suis nulle, y' jamais rien qui va.
J'ai pas de mec. Je supporte de moins en moins de rentrer chez moi pour être toute seule. J'aimerais bien avoir quelqu'un pour me consoler et me réconforter et me dire que je suis pas nulle.
Je déteste cette ville. Je connais personne ici, j'arrive à rencontrer personne, et elle est moche.
Mes amis - et y'en a pas beaucoup - sont loin et tous en couple, sauf mon meilleur copain à moitié amoureux de moi que j'ose plus aller voir du coup.
Et en plus je suis fauchée parce qu'à chaque fois que je suis sur le point de vraiment péter un câble, j'achète des conneries.
Voilà voilà. Y'a des fois où j'ai juste envie de me rouler en boule sous ma couette et de pleurer jusqu'à me dessécher. Et le pire c'est que si jamais je mourrais, bah il faudrait des jours et des jours avant que qui que ce soit s'en rende compte. Ca me déprime encore plus.
Je déteste mon boulot. J'ai que des merdes, je suis nulle, y' jamais rien qui va.
J'ai pas de mec. Je supporte de moins en moins de rentrer chez moi pour être toute seule. J'aimerais bien avoir quelqu'un pour me consoler et me réconforter et me dire que je suis pas nulle.
Je déteste cette ville. Je connais personne ici, j'arrive à rencontrer personne, et elle est moche.
Mes amis - et y'en a pas beaucoup - sont loin et tous en couple, sauf mon meilleur copain à moitié amoureux de moi que j'ose plus aller voir du coup.
Et en plus je suis fauchée parce qu'à chaque fois que je suis sur le point de vraiment péter un câble, j'achète des conneries.
Voilà voilà. Y'a des fois où j'ai juste envie de me rouler en boule sous ma couette et de pleurer jusqu'à me dessécher. Et le pire c'est que si jamais je mourrais, bah il faudrait des jours et des jours avant que qui que ce soit s'en rende compte. Ca me déprime encore plus.
Peu importe le nombre de personnes que je côtoie, à qui j'adresse la parole ou avec qui je sors, ce sentiment d'isolement persiste.
Et il me pèse de me sentir étrangère parmi mes amis, alien parmi les étudiant de la fac avec qui je ne ferai aucun effort de me sociabiliser et de plus en plus éloignée de mes parents.
Mais qu'est-ce que je fous ici ? Ou est la vraie vie ?
Et il me pèse de me sentir étrangère parmi mes amis, alien parmi les étudiant de la fac avec qui je ne ferai aucun effort de me sociabiliser et de plus en plus éloignée de mes parents.
Mais qu'est-ce que je fous ici ? Ou est la vraie vie ?
G
Georgia Parker
Guest
Ces histoires de bourses me dépriment, tout l'argent que j'ai gagné cet été est parti en fumé, sans compter que j'ai du payer mon loyer du mois d'août alors que j'étais encore en France ce mois ci...
Maintenant je n'ai vraiment plus une tune, mes parents ne peuvent pas se permettre de me prêter énormément d'argent. En gros je suis dans la merde...
Maintenant je n'ai vraiment plus une tune, mes parents ne peuvent pas se permettre de me prêter énormément d'argent. En gros je suis dans la merde...
Je n'ai jamais été aussi stressée avant une rentrée. Je me suis voilée la face pendant trois mois mais à quelques jours du retour dans ma ville d'études le retour à la réalité est forcé.
Je déteste cette ville, cette beauté, cette propreté me rappellent que je fais mes études dans "un cadre où il fait bon de vivre" et que je ne devrai donc pas m'y sentir si mal.
Je déteste ces personnes si heureuses d'être là, si niaises et tellement fières d'elles même. Pour moi ce n'est qu'un rassemblement d'hypocrisie et de méchanceté cachée. Je préfère les gens de chez moi, au moins il ne sont pas faux.
Et par dessus tout je déteste mes études. Je n'aime pas ça, rien ne m'intéresse, je n'ai aucune motivation à part celles d'avoir des bonnes notes pour me tirer d'ici au plus vite.
La seule bonne chose dans cette ville c'est mon copain. Heureusement que je l'ai rencontré sans lui je me sentirai incapable d'affronter un an de plus.
Au secours je me sens tellement mal...
Je déteste cette ville, cette beauté, cette propreté me rappellent que je fais mes études dans "un cadre où il fait bon de vivre" et que je ne devrai donc pas m'y sentir si mal.
Je déteste ces personnes si heureuses d'être là, si niaises et tellement fières d'elles même. Pour moi ce n'est qu'un rassemblement d'hypocrisie et de méchanceté cachée. Je préfère les gens de chez moi, au moins il ne sont pas faux.
Et par dessus tout je déteste mes études. Je n'aime pas ça, rien ne m'intéresse, je n'ai aucune motivation à part celles d'avoir des bonnes notes pour me tirer d'ici au plus vite.
La seule bonne chose dans cette ville c'est mon copain. Heureusement que je l'ai rencontré sans lui je me sentirai incapable d'affronter un an de plus.
Au secours je me sens tellement mal...
Je m'énerve putain, ça me déprime alors que ça ne devrait pas. Je pars me coucher, vivre des choses fantastiques dans mes rêves puisque ça n'arrivera jamais ailleurs.
Je suis tellement angoissée et mal que j'ai l'impression que tout ce mal être est un monstre énorme qui, non content d'habiter mon être entier, va sortir et tout détruire sur son passage. Bien sur, je dois m'habituer et m'adapter, bien sur. Mais pour l'instant je suis dans une impasse, je n'arrive pas à me projeter dans le futur, proche ou lointain. Et ça me pèse putain, je voudrais pouvoir envisager les choses sereinement car bien sur tout n'est pas horrible et que d'un coté on peut y voir du positif, mais non, je n'y arrive pas. J'ai l'impression de couler, de me noyer et je n'ai même pas la force de nager pour remonter; et c'est épuisant.
Les moments ou je réussis quelque chose, ça fout un coup à mon pessimisme, je me dis juste "tu vois, la il se passe quelque chose de bien mais ne te fais pas d'idées, des moments de souffrance intenses sont à prévoir" pour un bon moment, il y'en a 100 mauvais.
Je suis épuisée de sans cesse devoir être forte et me battre. Je suis épuisée parce que je dois me montrer courageuse, avoir du caractère, être limite agressive quand on me prend la tête, lancer des piques cynique, être sarcastique, tout ça parce que les gens sont cons et qu'il faut sans cesse se battre contre eux. Sauf que ce n'est pas mon croyance ni mon tempérament, je suis quelqu'un de doux et d'emphatique, malgré moi. Je voudrais mettre cette vie sur pause. J'en ai marre, de courir à droite à gauche, de m'énerver après tout et tout le monde, ce n'est pas moi, et je ne veux pas me voir demeurer quelque chose qui n'est pas moi.
Les moments ou je réussis quelque chose, ça fout un coup à mon pessimisme, je me dis juste "tu vois, la il se passe quelque chose de bien mais ne te fais pas d'idées, des moments de souffrance intenses sont à prévoir" pour un bon moment, il y'en a 100 mauvais.
Je suis épuisée de sans cesse devoir être forte et me battre. Je suis épuisée parce que je dois me montrer courageuse, avoir du caractère, être limite agressive quand on me prend la tête, lancer des piques cynique, être sarcastique, tout ça parce que les gens sont cons et qu'il faut sans cesse se battre contre eux. Sauf que ce n'est pas mon croyance ni mon tempérament, je suis quelqu'un de doux et d'emphatique, malgré moi. Je voudrais mettre cette vie sur pause. J'en ai marre, de courir à droite à gauche, de m'énerver après tout et tout le monde, ce n'est pas moi, et je ne veux pas me voir demeurer quelque chose qui n'est pas moi.
