Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Et comme tous les samedis, mon père a voulu me faire sa ptite morale de la semaine.
L'image même de la lâcheté : je leur ai pas adressé plus de 10 fois la parole depuis lundi, après que ma mère m'ait encore une fois planté un couteau dans le dos.
Et c'est maintenant qu'il vient me dire "oui, on peut pas continuer comme ça, blablabla". Après avoir fait comme si de rien n'était pendant toute la semaine.
Pourquoi il vient me parler maintenant ? Parce que ma mère n'est pas là.
Trèèèèès courageux, bravo, clap clap
Je fais en sorte de ne pas me laisser atteindre par ça, je me concentre sur ce qui est essentiel, c'est à dire mon concours. Eux ne m'apportent aucun soutien de ce coté là (à part le coté matériel en m'hébergeant), tant pis, mon soutien je le trouve ailleurs.
J'ai préféré m'éloigner et finir ma séance de pilates tranquillement, plutôt que de m'enfoncer dans une énième crise qui ne changera rien, n'apportera rien que des angoisses et de la déconcentration par rapport à mes objectifs.
Tout ça est d'une tristesse. Mais après en avoir parlé avec toutes mes amies pendant plusieurs heures ces derniers temps, j'ai compris que je n'en étais pas responsable. Je me suis remise en question, j'ai changé, je suis passée par dessus pleins de choses très douloureuses pour essayer d'améliorer ma relation avec eux, j'ai expliqué tout ce que je pouvais expliquer, maintenant si ils ne veulent pas évoluer ou remettre leur comportement en question, ce n'est plus mon problème.
Je vais supporter cette ambiance de merde pendant encore 1 mois et demi, ensuite je bosserai donc je les verrai plus, et en janvier, je me barre, et je ne veux plus aucun contact avec eux pendant une looooongue période !
L'image même de la lâcheté : je leur ai pas adressé plus de 10 fois la parole depuis lundi, après que ma mère m'ait encore une fois planté un couteau dans le dos.
Et c'est maintenant qu'il vient me dire "oui, on peut pas continuer comme ça, blablabla". Après avoir fait comme si de rien n'était pendant toute la semaine.
Pourquoi il vient me parler maintenant ? Parce que ma mère n'est pas là.
Trèèèèès courageux, bravo, clap clap
Je fais en sorte de ne pas me laisser atteindre par ça, je me concentre sur ce qui est essentiel, c'est à dire mon concours. Eux ne m'apportent aucun soutien de ce coté là (à part le coté matériel en m'hébergeant), tant pis, mon soutien je le trouve ailleurs.
J'ai préféré m'éloigner et finir ma séance de pilates tranquillement, plutôt que de m'enfoncer dans une énième crise qui ne changera rien, n'apportera rien que des angoisses et de la déconcentration par rapport à mes objectifs.
Tout ça est d'une tristesse. Mais après en avoir parlé avec toutes mes amies pendant plusieurs heures ces derniers temps, j'ai compris que je n'en étais pas responsable. Je me suis remise en question, j'ai changé, je suis passée par dessus pleins de choses très douloureuses pour essayer d'améliorer ma relation avec eux, j'ai expliqué tout ce que je pouvais expliquer, maintenant si ils ne veulent pas évoluer ou remettre leur comportement en question, ce n'est plus mon problème.
Je vais supporter cette ambiance de merde pendant encore 1 mois et demi, ensuite je bosserai donc je les verrai plus, et en janvier, je me barre, et je ne veux plus aucun contact avec eux pendant une looooongue période !
Ah bah ca y est, on l'a eu sa super discussion.
Et comme d'habitude, ca tourne en rond, ça me balance les mêmes réflexions en boucle.
Je me suis surprise moi-même, j'ai gardé mon calme, je ne suis pas partie en hystérie comme j'aurai pu le faire il y a quelques années. En fait je suis complètement désabusée par rapport à eux, c'est dingue. Ca fait 10 ans que j'entends les mêmes choses, 10 ans que je leur répond les mêmes choses, aucun changement, aucun progrès, rien.
Dès que je mets ma mère face à ses responsabilités, en lui démontrant par A + B que oui, là, elle a merdé, elle se dérobe, elle se contredit, elle part dans tout autre chose. Tout plutôt que de reconnaître son erreur. C'est dingue quoi.
Ce qui m'énerve le plus je crois, c'est la propension qu'ils ont à m'inventer des paroles et des attitudes que je n'ai pas. Si je reste à ne rien dire, ils vont se mettre en mode "oui oui tu t'en fous hein", alors que pas du tout. Si je dis quelque chose, ils vont mal le comprendre, où alors ils vont me reprocher le choix de mes mots.
Donc je ne dis plus rien, je ne fais plus rien, mais là encore ils trouvent quelque chose à redire.
Je pense que je m'en sors pas trop mal dans ma tête, je veux dire j'ai fait un énorme travail sur moi, je suis capable d'avoir des réflexions censées, de cerner mes problèmes, mes difficultés, mes responsabilités, mes erreurs, les leurs. Mais quand je leur expose calmement ce que je pense, ils me parlent comme si j'avais 14 ans et que je faisais ma crise. Ca fait 10 ans que je "reproche" à ma mère les mêmes choses, 10 ans qu'elle est incapable de se remettre en question. Au mieux, elle me répond "je vais pas évoluer maintenant". Ce qui à mes yeux est la phrase la plus stupide de la terre.
Bref , de toute façon, on se comprends pas, on se comprendra peut être jamais. J'apprends à accepter ça, à vivre avec. Je fais ma vie comme je peux, si je ne vivais pas chez eux le problème ne se poserait pas. Là ils me reprochent de ne pas leur parler, bon très bien, je vais leur parler. Je vais discuter de politique, de livres, de pleins de choses, ils seront content, mais au final on restera encore une fois à la surface. Les choses qui font mal, les vrais problèmes, les choses vraiment importantes, on n'en parlera pas.
Heureusement, mais heureusement que j'ai mes amies putain, je me serai déjà jetée d'un pont sinon. Amies dont elle se fout complètement, parce qu’elles "ne sont pas dans la vraie vie, elles n'ont pas l'expérience de la vie qu'on a". Ah oui très bien, et bah heureusement hein, parcequ'elles ont peut être 40 ans parce qu’elles de moins que vous, mais elles sont capables d'avoir une réflexion bien plus posée et ouverte que la vôtre.
J'en peux plus de ça, de cette putain d'excuse qu'elle me sort à chaque fois : "oui mais t'es pas dans la vraie vie, blablabla". Ca veut rien dire cette putain de vraie vie. Ca fait 6 ans que je vis seule, j'ai passé du temps à l'étranger, j'ai été en couple pendant 5 ans, je bosse non stop depuis 3 ans, et c'est pas la vraie vie? C'est tellement facile de me dire que je connais pas la vie, plutôt que d'admettre qu'on agit pas correctement à 60 ans putain. C'est juste une excuse, pour éviter de reconnaître que j'ai raison. Ce que je vis compte autant maintenant que quand j'aurai un boulot fixe (oui parce que apparemment, c'est là que commence la vraie vie, selon ma mère). J'en peux plus de sa façon de s'en foutre complètement de ce que je vis depuis des années, sous prétexte que "tu es jeune, tu sais pas encore ce que c'est". Mon ex, mes amis, mes problèmes, mes réflexions, mon travail sur moi même, rien ne compte parceque 'tu ne comprends pas".
Je préfère définitivement rester dans ma fausse vie à ne rien comprendre plutôt que d'être dans sa vraie vie, à refuser de me remettre en question et à nier toute responsabilité dans les problèmes comme elle le fait.
Pardon, personne ne comprendra rien à mon roman, mais j'avais vraiment besoin de vider mes pensées pour ne pas exploser.
Et comme d'habitude, ca tourne en rond, ça me balance les mêmes réflexions en boucle.
Je me suis surprise moi-même, j'ai gardé mon calme, je ne suis pas partie en hystérie comme j'aurai pu le faire il y a quelques années. En fait je suis complètement désabusée par rapport à eux, c'est dingue. Ca fait 10 ans que j'entends les mêmes choses, 10 ans que je leur répond les mêmes choses, aucun changement, aucun progrès, rien.
Dès que je mets ma mère face à ses responsabilités, en lui démontrant par A + B que oui, là, elle a merdé, elle se dérobe, elle se contredit, elle part dans tout autre chose. Tout plutôt que de reconnaître son erreur. C'est dingue quoi.
Ce qui m'énerve le plus je crois, c'est la propension qu'ils ont à m'inventer des paroles et des attitudes que je n'ai pas. Si je reste à ne rien dire, ils vont se mettre en mode "oui oui tu t'en fous hein", alors que pas du tout. Si je dis quelque chose, ils vont mal le comprendre, où alors ils vont me reprocher le choix de mes mots.
Donc je ne dis plus rien, je ne fais plus rien, mais là encore ils trouvent quelque chose à redire.
Je pense que je m'en sors pas trop mal dans ma tête, je veux dire j'ai fait un énorme travail sur moi, je suis capable d'avoir des réflexions censées, de cerner mes problèmes, mes difficultés, mes responsabilités, mes erreurs, les leurs. Mais quand je leur expose calmement ce que je pense, ils me parlent comme si j'avais 14 ans et que je faisais ma crise. Ca fait 10 ans que je "reproche" à ma mère les mêmes choses, 10 ans qu'elle est incapable de se remettre en question. Au mieux, elle me répond "je vais pas évoluer maintenant". Ce qui à mes yeux est la phrase la plus stupide de la terre.
Bref , de toute façon, on se comprends pas, on se comprendra peut être jamais. J'apprends à accepter ça, à vivre avec. Je fais ma vie comme je peux, si je ne vivais pas chez eux le problème ne se poserait pas. Là ils me reprochent de ne pas leur parler, bon très bien, je vais leur parler. Je vais discuter de politique, de livres, de pleins de choses, ils seront content, mais au final on restera encore une fois à la surface. Les choses qui font mal, les vrais problèmes, les choses vraiment importantes, on n'en parlera pas.
Heureusement, mais heureusement que j'ai mes amies putain, je me serai déjà jetée d'un pont sinon. Amies dont elle se fout complètement, parce qu’elles "ne sont pas dans la vraie vie, elles n'ont pas l'expérience de la vie qu'on a". Ah oui très bien, et bah heureusement hein, parcequ'elles ont peut être 40 ans parce qu’elles de moins que vous, mais elles sont capables d'avoir une réflexion bien plus posée et ouverte que la vôtre.
J'en peux plus de ça, de cette putain d'excuse qu'elle me sort à chaque fois : "oui mais t'es pas dans la vraie vie, blablabla". Ca veut rien dire cette putain de vraie vie. Ca fait 6 ans que je vis seule, j'ai passé du temps à l'étranger, j'ai été en couple pendant 5 ans, je bosse non stop depuis 3 ans, et c'est pas la vraie vie? C'est tellement facile de me dire que je connais pas la vie, plutôt que d'admettre qu'on agit pas correctement à 60 ans putain. C'est juste une excuse, pour éviter de reconnaître que j'ai raison. Ce que je vis compte autant maintenant que quand j'aurai un boulot fixe (oui parce que apparemment, c'est là que commence la vraie vie, selon ma mère). J'en peux plus de sa façon de s'en foutre complètement de ce que je vis depuis des années, sous prétexte que "tu es jeune, tu sais pas encore ce que c'est". Mon ex, mes amis, mes problèmes, mes réflexions, mon travail sur moi même, rien ne compte parceque 'tu ne comprends pas".
Je préfère définitivement rester dans ma fausse vie à ne rien comprendre plutôt que d'être dans sa vraie vie, à refuser de me remettre en question et à nier toute responsabilité dans les problèmes comme elle le fait.
Pardon, personne ne comprendra rien à mon roman, mais j'avais vraiment besoin de vider mes pensées pour ne pas exploser.
Je sais que j'évolue dans des spheres où les gens viennent de milieux relativement aisés et ça m'énerve de ne jamais m'en souvenir, je tombe toujours un peu des nues quand j'apprends que untel sort dans les clubs ultra selects de Paris ou que untel part à Helsinki sur un coup de tête. Ils ne le portent pas sur eux et c'est tant mieux mais des fois je me sens vraiment à coté de la plaque quand je leur explique que tant que je n'ai pas de stage, je fais des économies et que non, je ne peux pas me permettre d'allez boire un verre 3 fois par semaines.
Je ne suis absolument pas à plaindre mais j'aimerai qu'ils comprennent des fois
Je ne suis absolument pas à plaindre mais j'aimerai qu'ils comprennent des fois
Il m'a déçu une fois de plus. Je le savais. Je m'y attendais, j'ai lui ai presque tendu le bâton et attendu qu'il m'achève une fois de plus. Je ne lui en veux plus même plus, je m'en veux à moi maintenant. Je m'en veux de m'accrocher aux autres, désespérément, alors que je sais qu'il n'y a plus rien à en tirer. Je m'en veux de toujours penser qu'il reste un espoir. je me suis encore rabaissée, j'ai encore pleuré à cause d'un con. Je me demande si un jour j'aurai droit au vrai bonheur, à quelqu'un qui me respecte et m'aime pour ce que je suis.
J'aime pas ma promotion. J'en ai marre de tomber toujours dans des promo nulles. Les gens ne te disent pas bonjour quand tu les croises dans les couloirs ou autres ; certaines filles semblent rester bloquées au stade collège "je pouffe de rire avec ma copine en te regardant bien" 
Sérieusement ? 
Je vais prendre sur moi, tant pis si la promo n'est pas cool...mais ça me fait chier (parce que bon, c'est quand même plus sympa quand il y a une certaine entente dans une promo...).
Sérieusement ? Je vais prendre sur moi, tant pis si la promo n'est pas cool...mais ça me fait chier (parce que bon, c'est quand même plus sympa quand il y a une certaine entente dans une promo...).
On est dimanche. Je déteste le dimanche. Ce jour me rappelle à quel point je ne parviens pas à gérer ma vie de couple et de famille à la fois. Ça me déprime complètement. J'ai juste envie de pleurer. Tous les dimanches soirs, c'est le rituel du dîner familial chez mes parents, où se réunissent mes parents, mes frères et leur copine. Et leurs enfants. Sauf que moi je n'y suis pas. Parce que je m'exclus. Car je suis persuadée que ça saoule mon mec de se retrouver tous les dimanches soirs chez mes parents (ce que je comprends). Alors tous les dimanches après-midis, quand ma mère me demande si on vient dîner (mon mec et moi; il y a quelques temps, elle demandait toujours "est-ce que TU viens dîner", en excluant complètement mon mec avec qui je vis depuis plusieurs années), je réponds, avec une petite voix, "non", comme si j'avais honte. Je sais de l'autre côté que ça saoule ma mère que je vienne dîner avec l'Homme (elle m'a fait comprendre qu'elle trouvait qu'il mangeait trop... Sympa), alors quand je suis passée la voir tout à l'heure (je vis à 5 minutes) et qu'elle m'a demandé, sur le pas de la porte alors que j'allais partir, si on venait dîner ce soir, je n'ai pu que répondre NON. Parce qu'on aurait dit que ça lui écorchait la gueule de me demander ça. Et moi ça me fend le coeur de savoir que ce soir, toute la famille sera réunie mais que moi je n'y serai pas. Je vais dîner de mon côté avec mon mec, comme si on était exclus. Comme si j'étais exclue de ma propre famille seulement parce que je suis avec mon mec.
Mon ancienne amie, celle qui m'a mise au plus bas, avait décidé il y a quelques temps de s'inscrire à un concours pour faire un défilé avec les galeries Lafayette "pour se redonner confiance en elle, et se trouver jolie"... Et j'ai appris tout à l'heure qu'elle avait réussi. Et ça m'énerve. Et ça m'énerve que ça m'énerve.
Je me disais qu'en déménageant, en allant loin de tout ces mauvais souvenirs, loin d'elle, j'irais mieux, je lui donnerais moins d'importance. Mais il faut croire que je n'en suis pas encore capable, même après une année sans lui parler.
Je suis en général pour le pardon, la patience, etc. Mais elle, je n'y arrive tout simplement pas. C'est plus fort que moi, et moi qui me suis donnée comme principe de ne pas me laisser détester quelqu'un, que ça finisse en pardon ou par indifférence, ça me tue.
Et j'essaie de ne pas (trop) en parler, parce oui, je suis contente pour elle, mais non, je n'ai pas envie qu'elle soit heureuse. J'ai envie qu'elle paie pour ce qu'elle m'a fait subir.
Elle n'a jamais été fichue d'être heureuse pour moi, toujours envieuse.
Je ne l'envie pas, j'ai eu envie de participer aussi, pour la défier, mais c'est nul. (Et puis, j'avais pas de vêtements pour. x))
Non, je ne l'envie pas, je veux qu'elle se rende compte qu'elle ne peut pas foutre les gens à terre, et se faire passer en victime le jour où ils se rebellent. Puis faire comme si tout ça n'avait jamais exister.
Je me sens horrible de penser ça, mais il faut que je l'accepte pour que ça passe, je crois : Je veux qu'elle souffre. Au moins autant qu'elle m'a fait souffrir.
C'est méchant, c'est ignoble, mais c'est ce que je ressens. Et je n'en peux plus.
Je me disais qu'en déménageant, en allant loin de tout ces mauvais souvenirs, loin d'elle, j'irais mieux, je lui donnerais moins d'importance. Mais il faut croire que je n'en suis pas encore capable, même après une année sans lui parler.
Je suis en général pour le pardon, la patience, etc. Mais elle, je n'y arrive tout simplement pas. C'est plus fort que moi, et moi qui me suis donnée comme principe de ne pas me laisser détester quelqu'un, que ça finisse en pardon ou par indifférence, ça me tue.
Et j'essaie de ne pas (trop) en parler, parce oui, je suis contente pour elle, mais non, je n'ai pas envie qu'elle soit heureuse. J'ai envie qu'elle paie pour ce qu'elle m'a fait subir.
Elle n'a jamais été fichue d'être heureuse pour moi, toujours envieuse.
Je ne l'envie pas, j'ai eu envie de participer aussi, pour la défier, mais c'est nul. (Et puis, j'avais pas de vêtements pour. x))
Non, je ne l'envie pas, je veux qu'elle se rende compte qu'elle ne peut pas foutre les gens à terre, et se faire passer en victime le jour où ils se rebellent. Puis faire comme si tout ça n'avait jamais exister.
Je me sens horrible de penser ça, mais il faut que je l'accepte pour que ça passe, je crois : Je veux qu'elle souffre. Au moins autant qu'elle m'a fait souffrir.
C'est méchant, c'est ignoble, mais c'est ce que je ressens. Et je n'en peux plus.
