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Si une Mad a vécu ça MP s'il vous plait...
Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Si une Mad a vécu ça MP s'il vous plait...
Pourquoi revoir mon ex amicalement = gueule de bois emotionnelle le lendemain?
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Quand j'avais 10 ans, un jour de retour de vacances, on a retrouvé mon père mort dans son lit. Je ne l'avais pas vu depuis 2 semaines et ma mère, elle, l'avait quitté vivant pour venir nous chercher chez ma grand-mère.
Hier, mon copain est revenu bourré d'une "sortie" anodine. Il est sorti s'acheter des cigarettes et le chercher à bouffer et il est revenu 3h plus tard. Je ne savais pas qu'il était bourré. Il semblait hésitant dans ses propos...Je ne l'ai remarqué qu'au moment où je l'ai retrouvé couché sur les carreaux de la salle de bains, à même le sol et quand je lui ai demandé ce qu'il a bu, il divaguait. Il m'a répondu : "mais rien", puis "j'ai bu un verre de cidre", puis "j'ai bu un verre de filles". Je lui ai demandé de répéter, je lui ai demandé s'il savait avec qui il parlait.
Je psychote peut-être...Mon père était un gros fumeur et un alcoolique. Je suis tombée par hasard sur son autopsie. Cause de la mort : pneumonie. Il est mort comme çà dans son lit, d'une pneumonie quoi. Je ne me suis jamais renseignée plus que çà. Je me fais peur aujourd'hui à me focaliser sur des épisodes particuliers de Dr House, sur des faits divers sur Internet (le garçon ivre mort déshydraté dans sa voiture), en saisissant des mots au hard "coma éthylique", etc. Je n'ai aucune idée de ce que c'est mais hier, je n'arrêtais pas de faire des tours dans la salle de bains pour vérifier que mon copain respirait toujours.
Mon copain est déjà revenu complètement bourré à la maison, la paume des mains égratignée, de la poussière plein le jeans, divaguant, articulant à peine, ayant perdu son téléphone, ne sachant pas comment il était revenu à la maison. Je lui avais fait promettre qu'il ne recommencerait plus jamais.
Je n'aimerais pas passer pour la mère la morale, lui dicter ce qu'il a à faire.
On dit que l'on finit par épouser son "père" (mon copain a recommencé à fumer et çà rend folle d'angoisse). Mon père nous aimait mais je me souviens qu'il n'était heureux que quand il avait bu. Un jour, je lui ai même acheté une bière tellement il semblait mais d'une tristesse quand il était sobre et fauché. J'en ai encore l'image qui me ruine le coeur.
Je ne voudrais jamais à avoir à revivre çà. Retrouver mon père dans la salle de bains endormi dans ses urines, accueillir mon père à la maison alors qu'il a été ramené par un ami qui l'a trouvé dans un parc, complètement saoul. Je ne voudrais pas avoir à revivre çà.
L'excuse suivant laquelle l'alcool est un fédérateur social a du mal à passer avec moi. J'exagère peut-être mais je ne peux pas.
Je lui en veux de ne pas comprendre, mais il ne va pas non plus arrêter de vivre à cause de mes peurs. Il ne trouve même pas que c'est mal...de rentrer aussi bourré, de me faire vivre çà. Je ne voudrais pas qu'il arrête de vivre pour moi. De même, je n'ai pas encore la force de lui parler de çà. D'autant plus que j'aimerais juste qu'il arrête mais c'est pas possible.
Hier, mon copain est revenu bourré d'une "sortie" anodine. Il est sorti s'acheter des cigarettes et le chercher à bouffer et il est revenu 3h plus tard. Je ne savais pas qu'il était bourré. Il semblait hésitant dans ses propos...Je ne l'ai remarqué qu'au moment où je l'ai retrouvé couché sur les carreaux de la salle de bains, à même le sol et quand je lui ai demandé ce qu'il a bu, il divaguait. Il m'a répondu : "mais rien", puis "j'ai bu un verre de cidre", puis "j'ai bu un verre de filles". Je lui ai demandé de répéter, je lui ai demandé s'il savait avec qui il parlait.
Je psychote peut-être...Mon père était un gros fumeur et un alcoolique. Je suis tombée par hasard sur son autopsie. Cause de la mort : pneumonie. Il est mort comme çà dans son lit, d'une pneumonie quoi. Je ne me suis jamais renseignée plus que çà. Je me fais peur aujourd'hui à me focaliser sur des épisodes particuliers de Dr House, sur des faits divers sur Internet (le garçon ivre mort déshydraté dans sa voiture), en saisissant des mots au hard "coma éthylique", etc. Je n'ai aucune idée de ce que c'est mais hier, je n'arrêtais pas de faire des tours dans la salle de bains pour vérifier que mon copain respirait toujours.
Mon copain est déjà revenu complètement bourré à la maison, la paume des mains égratignée, de la poussière plein le jeans, divaguant, articulant à peine, ayant perdu son téléphone, ne sachant pas comment il était revenu à la maison. Je lui avais fait promettre qu'il ne recommencerait plus jamais.
Je n'aimerais pas passer pour la mère la morale, lui dicter ce qu'il a à faire.
On dit que l'on finit par épouser son "père" (mon copain a recommencé à fumer et çà rend folle d'angoisse). Mon père nous aimait mais je me souviens qu'il n'était heureux que quand il avait bu. Un jour, je lui ai même acheté une bière tellement il semblait mais d'une tristesse quand il était sobre et fauché. J'en ai encore l'image qui me ruine le coeur.
Je ne voudrais jamais à avoir à revivre çà. Retrouver mon père dans la salle de bains endormi dans ses urines, accueillir mon père à la maison alors qu'il a été ramené par un ami qui l'a trouvé dans un parc, complètement saoul. Je ne voudrais pas avoir à revivre çà.
L'excuse suivant laquelle l'alcool est un fédérateur social a du mal à passer avec moi. J'exagère peut-être mais je ne peux pas.
Je lui en veux de ne pas comprendre, mais il ne va pas non plus arrêter de vivre à cause de mes peurs. Il ne trouve même pas que c'est mal...de rentrer aussi bourré, de me faire vivre çà. Je ne voudrais pas qu'il arrête de vivre pour moi. De même, je n'ai pas encore la force de lui parler de çà. D'autant plus que j'aimerais juste qu'il arrête mais c'est pas possible.
A
Arpège_
Guest
Mon père m'a laissé un message cet après-midi, rien que de le voir s'afficher sur l'écran de mon portable et j'ai eu l'impression qu'on me remettait la tête dans le sac.
Mais parce que je n'ai plus 10 ans, je me suis quand même fait violence et je viens de l'écouter, en fait il a besoin d'un papier pour une connerie administrative, et me précise même que "c'est moi, voilà mon numéro c'est le (...)".
Ca me fait vraiment bizarre qu'il pense que j'ai pu supprimer son numéro (pourtant je l'ai effectivement fait il y a des mois). Et puis ça m'emmerde aussi qu'il m'appel pour ça, et qu'il précise que c'est urgent, car je ne me vois absolument pas le rappeler et pire, le voir pour lui donner son foutu papier... La tête dans le fond du bac quoi.
(Finalement si, j'ai dix ans et je vais juste lui poster son truc)
Mais parce que je n'ai plus 10 ans, je me suis quand même fait violence et je viens de l'écouter, en fait il a besoin d'un papier pour une connerie administrative, et me précise même que "c'est moi, voilà mon numéro c'est le (...)".
Ca me fait vraiment bizarre qu'il pense que j'ai pu supprimer son numéro (pourtant je l'ai effectivement fait il y a des mois). Et puis ça m'emmerde aussi qu'il m'appel pour ça, et qu'il précise que c'est urgent, car je ne me vois absolument pas le rappeler et pire, le voir pour lui donner son foutu papier... La tête dans le fond du bac quoi.
(Finalement si, j'ai dix ans et je vais juste lui poster son truc)
Je me sens un peu seule dans cette nouvelle ville. Ma première année étudiante je sortais trop et j'en avais clairement marre. La deuxième, je sortais moins mais j'avais toujours mon copain pour venir me voir les soirs où on ne sortait pas. Là, mon copain ne peut plus venir me voir comme il l'entend, et je ne sors plus beaucoup. A côté de ça je ne fais strictement rien, je ne bosse pas, je préfère regarder des séries débiles. Je me sens vide.
Mes parents ne veulent pas venir ce week-end parce-que mon père a déplacé un rendez-vous. Un "problème au poumon" qui fait qu'il doit monter à Lyon pour se faire opérer. Égoïstement j'aurai aimé qu'ils viennent, et d'un autre côté je comprends, ça me fout aussi la trouille de savoir ce que l'opération va apprendre à mon père jeudi.
Une amie devait venir me voir aussi mais en fait sa carte 12-25 ne débute que le 1er décembre donc c'est mort. Et je viens de me rendre compte que même si je n'ai plus de CM en décembre, j'aurai toujours mes modules qui m’empêcheront d'aller voir mon copain comme je l'entends. Je me suis fait une fausse joie. A côté de ça mon copain recommence à ne plus m'envoyer de messages dans la journée. C'est bête, parce-que de toute façon le soir on se téléphone et on se raconte tout mais je sais pas, j'aime bien savoir qu'il pense à moi et qu'il a pris le temps de m'écrire un message, même s'il est inutile. Là c'est moi qui fait le premier pas à chaque fois. Même aujourd'hui, où ses cours commencent à 17h il n'a même pas prit la peine de m'envoyer un message. Si je ne l'aurai pas appelé pour lui parler un petit peu, je n'aurai pas eu de nouvelles. Ça m'agace, j'ai pas envie de lui rappeler. Je ne veux pas qu'il voit ça comme une obligation.
Mes parents ne veulent pas venir ce week-end parce-que mon père a déplacé un rendez-vous. Un "problème au poumon" qui fait qu'il doit monter à Lyon pour se faire opérer. Égoïstement j'aurai aimé qu'ils viennent, et d'un autre côté je comprends, ça me fout aussi la trouille de savoir ce que l'opération va apprendre à mon père jeudi.
Une amie devait venir me voir aussi mais en fait sa carte 12-25 ne débute que le 1er décembre donc c'est mort. Et je viens de me rendre compte que même si je n'ai plus de CM en décembre, j'aurai toujours mes modules qui m’empêcheront d'aller voir mon copain comme je l'entends. Je me suis fait une fausse joie. A côté de ça mon copain recommence à ne plus m'envoyer de messages dans la journée. C'est bête, parce-que de toute façon le soir on se téléphone et on se raconte tout mais je sais pas, j'aime bien savoir qu'il pense à moi et qu'il a pris le temps de m'écrire un message, même s'il est inutile. Là c'est moi qui fait le premier pas à chaque fois. Même aujourd'hui, où ses cours commencent à 17h il n'a même pas prit la peine de m'envoyer un message. Si je ne l'aurai pas appelé pour lui parler un petit peu, je n'aurai pas eu de nouvelles. Ça m'agace, j'ai pas envie de lui rappeler. Je ne veux pas qu'il voit ça comme une obligation.
Je suis triste, stressée, je panique completement. Je ne comprend pas le travail qu'on me demande, je ne sais pas si je suis trop bête pour comprendre ou pas. Il n'existe aucun livre qui puisse m'expliquer en quoi consiste ce qu je dois faire.C'est en train de me dégoûter de mes études. J'ai peur, si j'y arrive pas maintenant comment je peux en faire mon travail plus tard... Je me sent abattu, alors qu'on est juste au début de l'année et j'ai l'impression que personne ne peut comprendre mon stress. J'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre, j'ai besoin d'aide, je veux un calin et qu'on me dise que ça va aller que je ne suis pas débile.
Alors voila,
Aujourd'hui à la gym je me suis tordu la cheville, pas vraiment méchamment, mais ça me fait quand même mal.
Le truc c'est que du coup je ne peux pas bouger de mon canapé et samedi je ne pourrais pas aller au travaille et ces temps j'ai besoin d'argent donc ça m'embête quand même un peu.
Comme dirait ma soeur, j'ai le seum
Aujourd'hui à la gym je me suis tordu la cheville, pas vraiment méchamment, mais ça me fait quand même mal.
Le truc c'est que du coup je ne peux pas bouger de mon canapé et samedi je ne pourrais pas aller au travaille et ces temps j'ai besoin d'argent donc ça m'embête quand même un peu.
Comme dirait ma soeur, j'ai le seum
J'aurais pas du lire mes e-mails du boulot avant d'aller me coucher. J'ai pris un jour de congé et genre j'ai été reveiller par un texto d'une collégue qui me disait de prévenir qu'elle serait en retard (elle a approuvé mon congé....).
Et tout le monde me demande des choses de façon impolies, s'étonne que d'autres trucs ne soient pas finis (ben oui forçément si on me demande de faire 10 autres trucs en plus, d'aller a des réunions a droite à gauche qui ont pas grande utilité le shmilblik n'avance pas c'est sûr). Ma bosse insiste pour que je fasse des trucs qui sont moins importants que les trucs sur lesquels j'aimerais me concentrer pour la fin de l'année. J'en ai marre aussi de bosser dans un open space bruyant.
Je suis en pleurs et j'ai pas commencé ma semaine, j'en peux plus. Pourtant j'aime mon boulot, mais il y a des trucs qui font que je suis plus aussi ravie d'y aller qu'avant.
Et tout le monde me demande des choses de façon impolies, s'étonne que d'autres trucs ne soient pas finis (ben oui forçément si on me demande de faire 10 autres trucs en plus, d'aller a des réunions a droite à gauche qui ont pas grande utilité le shmilblik n'avance pas c'est sûr). Ma bosse insiste pour que je fasse des trucs qui sont moins importants que les trucs sur lesquels j'aimerais me concentrer pour la fin de l'année. J'en ai marre aussi de bosser dans un open space bruyant.
Je suis en pleurs et j'ai pas commencé ma semaine, j'en peux plus. Pourtant j'aime mon boulot, mais il y a des trucs qui font que je suis plus aussi ravie d'y aller qu'avant.
Faut vraiment que je sorte de ce cercle vicieux à la con :
Ne rien avoir envie de faire > s'ennuyer > se détester > ne rien avoir envie de faire ....
Ne rien avoir envie de faire > s'ennuyer > se détester > ne rien avoir envie de faire ....
J'ai le moral au fond des chaussettes.
Je me retrouve de nouveau sur une pente glissante à me trouver pathétique parce que je fous rien de mes journées. Je ne retravaillerai qu'en janvier, j'avais grandement besoin de cette pause, j'avais plein de projets pour l'occuper, mais force est de constater que je suis toujours aussi molle comme fille. Même envoyer un mail, c'est trop dur pour moi en ce moment. Je n'ai aucun enthousiasme, et ça me fait peur, je me dis que j'ai surement (encore) pris la mauvaise décision. J'en suis sure même. J'ai voulu faire un mix entre les différentes possibilités que j'avais, et au final je ne satisfais aucune de mes aspirations, si?
J'ai pas fait le bon choix, c'est sur. J'aurais pas du faire les choses qu'à moitié comme ça. Et à cause de ça, je le reverrai jamais.
Je vais continuer combien de temps encore à faire toujours les mauvais choix?
Je me retrouve de nouveau sur une pente glissante à me trouver pathétique parce que je fous rien de mes journées. Je ne retravaillerai qu'en janvier, j'avais grandement besoin de cette pause, j'avais plein de projets pour l'occuper, mais force est de constater que je suis toujours aussi molle comme fille. Même envoyer un mail, c'est trop dur pour moi en ce moment. Je n'ai aucun enthousiasme, et ça me fait peur, je me dis que j'ai surement (encore) pris la mauvaise décision. J'en suis sure même. J'ai voulu faire un mix entre les différentes possibilités que j'avais, et au final je ne satisfais aucune de mes aspirations, si?
J'ai pas fait le bon choix, c'est sur. J'aurais pas du faire les choses qu'à moitié comme ça. Et à cause de ça, je le reverrai jamais.
Je vais continuer combien de temps encore à faire toujours les mauvais choix?
