Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Je n'en peux plus.
J'ai passé toute la nuit à me torturer l'esprit. Ce n'est que vers 05h que j'ai enfin trouvé le sommeil pour me réveiller à 14h. Cette situation me détruit à petit feu, j'ai perdu du poids, j'ai une mine décomposée et le teint blafard. Un véritable squelette déprimé ambulant.
Ca m'est insupportable de voir mon reflet dans la glace, je ne vois que des os. J'ai condamné tout les mirroirs qui me font face, en particuliers ceux de la salle de bain, ils sont une véritable torture psychologique.
J'essaye de garder la face en publique mais il parait que mon regard ne suit pas. J'ai eu plusieurs remarques ces derniers temps, il parait que j'ai le regard triste, perdu dans le vide, disent-ils. J'aime pas qu'on puisse lire en moi ce que je refuse de montrer.
J'ai tout essayé pour m'en sortir. Aller au lit à 21H, me forcer à dormir pour me réveiller le matin à la meme heure que quelqu'un de ''normal''. Faire des choses dans la journée, rentrer, sortir, vivre. Mais je ne ferme pas l'oeil de la nuit avant 05h. Et j'ai ensuite un sommeil très lourd duquel je me réveille déprimée, triste et angoissée sachant qu'il est 14h et que je ne suis toujours pas sortie de ce cauchemare. Je me sens coupable de m'infliger ça. Je dois sortir de l'appartement faire des courses mais j'en suis incapable. J'ai besoin d'être accompagnée quoique je fasse. C'est ma dernière source de confiance en moi, être avec quelqu'un. Je me mens mais ça me va, je fais semblant. Savoir que des gens veulent bien marcher avec moi, me laisse rêver à autre chose. J'ai honte, incapable de quoique ce soit, un boulet. Je souhaite avec tellement de force de pouvoir changer un jour. On me reproche cette situation, c'est très difficile de te voir comme ça disent-ils.
Et bien je vous demande pardon. Pardon de ne pas être heureuse, de ne pas connaitre la joie de vivre, pardon d'être constamment angoissée. Pardon de jalouser ceux qui vivent l'esprit vide, pardon de ne pas être assez solide pour cette vie, pardon de me sentir si seule au point d'avoir envie de vomir. Pardon d'être une source d'inquiètude et d'angoisse, pardon de ne pas être votre rayon de soleil. Vous ne méritiez pas quelqu'un comme moi.
Je pense à partir, loin, très loin d'ici. Peut être qe j'y serai mieux.. j'espère, je m'accroche à ce dernier espoir sachant parfaitement que je me voile la face. Le problème n'est pas ici ou là bas. Où que je sois, je suis constituée des mêmes angoisses. J'espère un jour connâitre la paix, ne serait-ce qu'un instant pour moi, mais surtout pour eux...
J'ai passé toute la nuit à me torturer l'esprit. Ce n'est que vers 05h que j'ai enfin trouvé le sommeil pour me réveiller à 14h. Cette situation me détruit à petit feu, j'ai perdu du poids, j'ai une mine décomposée et le teint blafard. Un véritable squelette déprimé ambulant.
Ca m'est insupportable de voir mon reflet dans la glace, je ne vois que des os. J'ai condamné tout les mirroirs qui me font face, en particuliers ceux de la salle de bain, ils sont une véritable torture psychologique.
J'essaye de garder la face en publique mais il parait que mon regard ne suit pas. J'ai eu plusieurs remarques ces derniers temps, il parait que j'ai le regard triste, perdu dans le vide, disent-ils. J'aime pas qu'on puisse lire en moi ce que je refuse de montrer.
J'ai tout essayé pour m'en sortir. Aller au lit à 21H, me forcer à dormir pour me réveiller le matin à la meme heure que quelqu'un de ''normal''. Faire des choses dans la journée, rentrer, sortir, vivre. Mais je ne ferme pas l'oeil de la nuit avant 05h. Et j'ai ensuite un sommeil très lourd duquel je me réveille déprimée, triste et angoissée sachant qu'il est 14h et que je ne suis toujours pas sortie de ce cauchemare. Je me sens coupable de m'infliger ça. Je dois sortir de l'appartement faire des courses mais j'en suis incapable. J'ai besoin d'être accompagnée quoique je fasse. C'est ma dernière source de confiance en moi, être avec quelqu'un. Je me mens mais ça me va, je fais semblant. Savoir que des gens veulent bien marcher avec moi, me laisse rêver à autre chose. J'ai honte, incapable de quoique ce soit, un boulet. Je souhaite avec tellement de force de pouvoir changer un jour. On me reproche cette situation, c'est très difficile de te voir comme ça disent-ils.
Et bien je vous demande pardon. Pardon de ne pas être heureuse, de ne pas connaitre la joie de vivre, pardon d'être constamment angoissée. Pardon de jalouser ceux qui vivent l'esprit vide, pardon de ne pas être assez solide pour cette vie, pardon de me sentir si seule au point d'avoir envie de vomir. Pardon d'être une source d'inquiètude et d'angoisse, pardon de ne pas être votre rayon de soleil. Vous ne méritiez pas quelqu'un comme moi.
Je pense à partir, loin, très loin d'ici. Peut être qe j'y serai mieux.. j'espère, je m'accroche à ce dernier espoir sachant parfaitement que je me voile la face. Le problème n'est pas ici ou là bas. Où que je sois, je suis constituée des mêmes angoisses. J'espère un jour connâitre la paix, ne serait-ce qu'un instant pour moi, mais surtout pour eux...
J'ai envie de m'enfoncer 6 pieds sous terre quand je réalise que je ne ne pourrai jamais avoir de relation amoureuse "normale". Je voudrais tellement être différente, ne pas être comme je suis.
Je n'ai pas fait exprès d'être comme je suis, mais finalement, je dois avoir un problème.
Ça se confirme même quand je lis des topics du forum : je ne suis pas normale et je finirai ma vie toute seule, voilà.
Je n'ai pas fait exprès d'être comme je suis, mais finalement, je dois avoir un problème.
Ça se confirme même quand je lis des topics du forum : je ne suis pas normale et je finirai ma vie toute seule, voilà.
Ca fait 2 ans que je suis dans une promo de merde, entre égocentriques, fifilles à papa, hypocrites et emmerdeuses, et j'en passe. Et les potes que j'avais dans les autres promos sont soit à l'étranger pour un an, soit ont fini leurs études. Je reprends les cours dans genre un mois, et même si c'est (enfin) ma dernière année dans cette école, je me demande vraiment si je vais tenir jusqu'au bout sans piquer une crise de nerfs... 
J'ai tellement pas envie que mon stage se finisse. En fait, je veux bien arrêter mes études tout de suite et finir de me former là-bas. J'ai appris plus de trucs ces dernières semaines qu'en deux ans d'école, vécu des trucs bien plus forts (et parfois bien plus chouettes), les gens sont tous adorables et hyper pédagogues, la structure est merveilleuse. J'ai pris à la fois une grosse dose de confiance en moi et d'humilité là-bas.
À côté de ça, l'idée de retourner à l'école me rend malade, la personne qui m'aidait à tenir en est partie, en fait la plupart des gens avec qui je passais du temps a quitté l'école. Il reste les gens de ma promo, que j'apprécie beaucoup bien sûr, mais c'est pas pareil.
À côté de ça, l'idée de retourner à l'école me rend malade, la personne qui m'aidait à tenir en est partie, en fait la plupart des gens avec qui je passais du temps a quitté l'école. Il reste les gens de ma promo, que j'apprécie beaucoup bien sûr, mais c'est pas pareil.
J'ai pas envie d'être à la rentrée. Presque tous les ans sans exception je déprime à la rentrée et ça ne fait que s'amplifier avec les années.
Je me souviens il y a un an jour pour jour j'avais posté le même genre de message ici. Je me disais qu'il fallait que je sois forte, que je prenne sur moi et que je gagne en indépendance. Au final ça a été une des pires périodes de ma vie, je n'en voyais plus le bout et ma déprime s'est presque traduite physiquement (perte de poids, de cheveux et eczéma). Ca a duré jusqu'en Décembre.
Depuis j'aime à croire que je suis plus forte et plus armée. Je me suis vraiment reposée cet été, j'ai bien profité et j'ai beaucoup évolué depuis l'année dernière. Sauf que j'ai encore certains (un seul en fait) problèmes qui me rongent et j'ai peur qu'avec le rythme hyper soutenu de mes études je ne tienne pas le coup. Faut pas que j'y pense, j'ai encore deux semaines pour m'y préparer, pour essayer d'en tirer du positif. Ca devrait aller...
Je me souviens il y a un an jour pour jour j'avais posté le même genre de message ici. Je me disais qu'il fallait que je sois forte, que je prenne sur moi et que je gagne en indépendance. Au final ça a été une des pires périodes de ma vie, je n'en voyais plus le bout et ma déprime s'est presque traduite physiquement (perte de poids, de cheveux et eczéma). Ca a duré jusqu'en Décembre.
Depuis j'aime à croire que je suis plus forte et plus armée. Je me suis vraiment reposée cet été, j'ai bien profité et j'ai beaucoup évolué depuis l'année dernière. Sauf que j'ai encore certains (un seul en fait) problèmes qui me rongent et j'ai peur qu'avec le rythme hyper soutenu de mes études je ne tienne pas le coup. Faut pas que j'y pense, j'ai encore deux semaines pour m'y préparer, pour essayer d'en tirer du positif. Ca devrait aller...
Dernière édition :
J'aimerais me plaindre de la rentrée, de la fin des vacances!
Non moi je vais reprendre ma vie de cas soc' (comme ils disent), à espérer des réponses positives chaque jours pour du boulot!
Je veux bosser, avoir des collègues à la con, mais une paie à la fin du mois pour me faire plaisir!
Les soldes: une éternité que je n'en ai pas profité!
Bref je veux une vie!
Non moi je vais reprendre ma vie de cas soc' (comme ils disent), à espérer des réponses positives chaque jours pour du boulot!
Je veux bosser, avoir des collègues à la con, mais une paie à la fin du mois pour me faire plaisir!
Les soldes: une éternité que je n'en ai pas profité!
Bref je veux une vie!
Tout ce que je voudrais, c'est partir d'ici. Je me fais chier dans ce pays ennuyeux, qui n'est bon que pour y passer sa retraite. La Suisse ne me correspond pas du tout, ils sont trop conservateurs, trop mous, trop centrés sur leur minuscule pays.
J'ai l'impression que si je fais mes études ici, je serai coincée, parce que leurs diplômes n'ont de valeur que chez eux, et qu'il n'y a aucun accord avec les autres pays. Je ne veux pas être coincée ici.
Et puis, je que j'aime, c'est le dynamisme culturel, les concerts, les expos, les festivals.
J'aimerais aussi avoir une expérience d'étudiante, découvrir du pays, étudier ailleurs. J'aime bien la France, malgré tout ce qu'on dit dessus.
Et pourtant, mon copain a peur de ne pas trouver du travail (il a déjà fini ses études), il a une très mauvaise image de la France, dans sa tête si on y va, on sera pauvres. Mes parents disent aussi qu'on ne pourra plus voyager, plus rien faire, qu'on aura pas d'argent.
Donc j'ai peur de mon côté, je ne veux pas aller en France seule, j'ai tellement de projets avec lui, je ne m'imagine pas une seule seconde le quitter. Et je ne veux pas non plus rester dans ce pays qui m'ennuie profondément, avec en plus un choix très limité au niveau de mes études...
J'ai l'impression que si je fais mes études ici, je serai coincée, parce que leurs diplômes n'ont de valeur que chez eux, et qu'il n'y a aucun accord avec les autres pays. Je ne veux pas être coincée ici.
Et puis, je que j'aime, c'est le dynamisme culturel, les concerts, les expos, les festivals.
J'aimerais aussi avoir une expérience d'étudiante, découvrir du pays, étudier ailleurs. J'aime bien la France, malgré tout ce qu'on dit dessus.
Et pourtant, mon copain a peur de ne pas trouver du travail (il a déjà fini ses études), il a une très mauvaise image de la France, dans sa tête si on y va, on sera pauvres. Mes parents disent aussi qu'on ne pourra plus voyager, plus rien faire, qu'on aura pas d'argent.
Donc j'ai peur de mon côté, je ne veux pas aller en France seule, j'ai tellement de projets avec lui, je ne m'imagine pas une seule seconde le quitter. Et je ne veux pas non plus rester dans ce pays qui m'ennuie profondément, avec en plus un choix très limité au niveau de mes études...
S
Seih
Guest
Je redouble ma seconde par correspondance. Ayant reçu mes cours depuis quelques jours, j'ai décidé aujourd'hui de commencer le français parce que c'est la matière que je préfère (et je compte bien faire un bac littéraire). J'ai tenté, tenté, tenté et retenté, mais rien n'y fait, je suis une bille... Je pense qu'à cause de mes énormes absences lorsque j'étais au collège, je n'ai pas acquis la moitié des choses et que du coup c'est pour ça que j'ai des lacunes. Et puis, il faut dire qu'au lycée, l'année dernière, mon prof de français ne nous a jamais fait de cours, on devait un peu se débrouiller seuls... 
Tout ça pour dire que j'ai l'impression que je vais encore me planter cette année et j'en ai marre. Parce que j'arrive à rien et que ça me fait déprimer encore plus que d'habitude... Je suis au bord des larmes, tout ça pour des cours, quoi. Je crains du boudin. 
Mais bref, j'ai peur de ne pas y arriver, j'ai peur d'être dépassée par les événements, de ne pas être à la hauteur et de ne pas réussir à gérer mon stress ou encore de ne pas réussir à travailler seule... J'ai peur. 
Je pense qu'à cause de mes énormes absences lorsque j'étais au collège, je n'ai pas acquis la moitié des choses et que du coup c'est pour ça que j'ai des lacunes. Et puis, il faut dire qu'au lycée, l'année dernière, mon prof de français ne nous a jamais fait de cours, on devait un peu se débrouiller seuls... Tout ça pour dire que j'ai l'impression que je vais encore me planter cette année et j'en ai marre. Parce que j'arrive à rien et que ça me fait déprimer encore plus que d'habitude... Je suis au bord des larmes, tout ça pour des cours, quoi. Je crains du boudin. Mais bref, j'ai peur de ne pas y arriver, j'ai peur d'être dépassée par les événements, de ne pas être à la hauteur et de ne pas réussir à gérer mon stress ou encore de ne pas réussir à travailler seule... J'ai peur. 
