Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
L
LyraNightingale
Guest
@Iaoranamoana: Si je comprends bien ce que tu as écrit, vous n'avez en fait eu aucun contact depuis que ton amie a appris que tu étais enceinte? Son comportement est du grand n'importe quoi, donc ce n'est pas à toi de faire des efforts, mais peut-être que si tu lui envoyais un message en lui expliquant que tu ne comprends pas pourquoi elle te rejette de cette manière et que cela t'attriste/te déçoit, ça la confronterait directement à la stupidité de sa réaction? Tant qu'elle passe par personnes interposées, c'est beaucoup trop simple pour elle...
Ca n'allait pas du tout avec une amie depuis un mois et j'ai donc pris l'initiative de m'expliquer avec elle.
Elle a été franche, c'est ce que je voulais mais putain, ça fait pas du bien. Elle m'a dit qu'elle m'a détesté ces dernières semaines ; que je faisais tout le temps la gueule, que je savais pas prendre sur moi et que tout le monde avait des problèmes. Qu'elle avait fait en sorte de m'aider au départ (c'est vrai) mais qu'elle avait abandonné car elle sentait que je ne prenais rien en compte, que ça ne servait à rien...
Je suis vraiment blessée parce-que... je ne fais que ça, tenter de prendre sur moi. Je sais qu'en septembre, pendant un mois, je n'ai pas fait cet effort, je n'avais plus la force. Mais j'avais le sentiment d'avoir repris du poil de la bête depuis octobre et d'avoir fait attention à ne pas trop me plaindre. Mais en fait, pas du tout selon ses dires (et ceux du reste du groupe)... Et je veux pas donner cette image de fille négative qui n'avance pas et se lamente sur ses soucis. Il y a des choses que j'ai gardé pour moi, dont mes amis ne sont absolument pas au courant ; je l'ai parfois évoqué sur Madz et puis je supprimais mes postes parce-que j'avais honte de me plaindre.
C'est vraiment le sentiment que j'ai là, la honte. Et je l'ai aussi en postant dans ce topic... Je suis dans une situation où j'ai besoin de sortir les choses mais je n'y arrive pas (au mieux) ou je m'y refuse complètement (au pire). J'ai honte car je pensais que j'arrivais à encaisser plus ou moins tout ça, et en fait non, et je me méprise pour avoir eu cette attitude.
(ne pas citer)
Elle a été franche, c'est ce que je voulais mais putain, ça fait pas du bien. Elle m'a dit qu'elle m'a détesté ces dernières semaines ; que je faisais tout le temps la gueule, que je savais pas prendre sur moi et que tout le monde avait des problèmes. Qu'elle avait fait en sorte de m'aider au départ (c'est vrai) mais qu'elle avait abandonné car elle sentait que je ne prenais rien en compte, que ça ne servait à rien...
Je suis vraiment blessée parce-que... je ne fais que ça, tenter de prendre sur moi. Je sais qu'en septembre, pendant un mois, je n'ai pas fait cet effort, je n'avais plus la force. Mais j'avais le sentiment d'avoir repris du poil de la bête depuis octobre et d'avoir fait attention à ne pas trop me plaindre. Mais en fait, pas du tout selon ses dires (et ceux du reste du groupe)... Et je veux pas donner cette image de fille négative qui n'avance pas et se lamente sur ses soucis. Il y a des choses que j'ai gardé pour moi, dont mes amis ne sont absolument pas au courant ; je l'ai parfois évoqué sur Madz et puis je supprimais mes postes parce-que j'avais honte de me plaindre.
C'est vraiment le sentiment que j'ai là, la honte. Et je l'ai aussi en postant dans ce topic... Je suis dans une situation où j'ai besoin de sortir les choses mais je n'y arrive pas (au mieux) ou je m'y refuse complètement (au pire). J'ai honte car je pensais que j'arrivais à encaisser plus ou moins tout ça, et en fait non, et je me méprise pour avoir eu cette attitude.
(ne pas citer)
S
Shield
Guest
En ce moment, je ne supporte pas les "ça va?". J'ai envie de répondre "non, ça va pas", mais je sais que c'est une question de politesse/salutations et que ça serait malvenu et brutal de répondre un truc pareil; en même temps, je ne peux pas la prendre à la légère cette question, parce que se sentir bien, ça ne va plus de soi et c'est dur de faire semblant. Je redoute tellement les fêtes de Noël là. Je vais devoir voir mes parents qui vont essayer de me remonter le moral mais le plomber encore plus et me mettre la pression malgré eux, voir ma famille et des connaissances que je vois rarement et à qui je vais pas savoir comment avoir une conversation plaisante.
Je sais pas si c'est trop le topic approprié, en même temps je me suis dit que c'était mieux de publier ça ici plutôt que sur ECM, histoire de pas plomber inutilement le topic... Je mets en spoiler comme ça rien ne vous oblige à lire.
Je suis désolée d'avoir lâché ma bombe de petite crise existentielle ici, j'arrive pas à rester avec ça comme ça...
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Je suis désolée d'avoir lâché ma bombe de petite crise existentielle ici, j'arrive pas à rester avec ça comme ça...
Il y a le frère à ma belle sœur qui vient pour Noel 
c'est peut être égoïste mais ça me saoule. Déjà qu'elle nous a complètement éloigné de mon frère et qu'on a été des pots de fleurs dans le décor au mariage. Maintenant elle ramène sa famille chez moi pour noël... J'ai l'impression qu'elle contrôle tout, c'est stressant
c'est peut être égoïste mais ça me saoule. Déjà qu'elle nous a complètement éloigné de mon frère et qu'on a été des pots de fleurs dans le décor au mariage. Maintenant elle ramène sa famille chez moi pour noël... J'ai l'impression qu'elle contrôle tout, c'est stressant
I
Ink
Guest
Je me sens seule 
Est-ce que la faute vient de moi ? Trop exigeante vis-a-vis des autres ? Trop ... ?
Ou ce sont vraiment les autres qui n'ont aucune considération ? J'ai l'impression de ne pas être une personne marquante et ça m'étonne toujours quand des personnes que j'ai croisé en coup de vent se souviennent de moi et de mon prénom. C'est devenu pour moi un critère de fiabilité : si la personne se souvient de moi, c'est qu'elle a un minimum fait attention à moi. Parfois je me demande si, pour remarquer les qualités des autres, on use pas du même procédé-miroir pour voir les défauts (= le truc qui dit que les défauts qui nous insupportent chez les autres sont en fait nos propres défauts). Je dois sûrement tellement m'investir dans des relations naissantes que je retiens absolument tout de la personne. Genre une éponge qui absorbe tout ce qu'elle peut. Et quand eux ont oublié la moitié de ce que j'ai dit, moi je me souviens de tout. Et souvent ça me bloque, j'ai envie de dire "Ha oui ça tu me l'avais raconté" mais j'ai toujours la trouille de passer ensuite pour une stalkeuse désespérée.
(Parenthèse manga
: Dans Kimi Wa Pet (Au pied chéri), Sumiré raconte sa rencontre avec son premier amour, qui compare son prénom avec un poème dont il ne se souvient plus l'auteur. Sumiré connait le nom mais se tait par peur de passer une prétentieuse miss-je-sais-tout.
Bah j'ai exactement le même complexe.)
Puis l'ambiance des fêtes qui arrivent ... j'ai l'impression que ça m'enfonce encore plus dans ma solitude. Avec qui les fêter ? Avec mon copain certes, mais qui d'autres ? Ses potes, qui, si je n'étais pas avec, ne seraient pas amicaux avec moi ? J'ai le sentiment de vivre à travers mon copain (alors que c'est pas le genre pervers narcissique).
Puis ça me rappelle que trop ce nouvel an passé avec une "amie" (elle ne l'est plus maintenant) : un jour où je n'ai reçu aucun message de bonne année, pas même de mon propre frère et seulement de mes parents. Et elle, qui recevait des messages à la chaîne; sachant bien sûr que personne n'était au courant que nous passions le nouvel an ensemble.
Parfois j'ai l'impression d'avoir un défaut de fabrication au niveau des interactions sociales
Est-ce que la faute vient de moi ? Trop exigeante vis-a-vis des autres ? Trop ... ?
Ou ce sont vraiment les autres qui n'ont aucune considération ? J'ai l'impression de ne pas être une personne marquante et ça m'étonne toujours quand des personnes que j'ai croisé en coup de vent se souviennent de moi et de mon prénom. C'est devenu pour moi un critère de fiabilité : si la personne se souvient de moi, c'est qu'elle a un minimum fait attention à moi. Parfois je me demande si, pour remarquer les qualités des autres, on use pas du même procédé-miroir pour voir les défauts (= le truc qui dit que les défauts qui nous insupportent chez les autres sont en fait nos propres défauts). Je dois sûrement tellement m'investir dans des relations naissantes que je retiens absolument tout de la personne. Genre une éponge qui absorbe tout ce qu'elle peut. Et quand eux ont oublié la moitié de ce que j'ai dit, moi je me souviens de tout. Et souvent ça me bloque, j'ai envie de dire "Ha oui ça tu me l'avais raconté" mais j'ai toujours la trouille de passer ensuite pour une stalkeuse désespérée.
(Parenthèse manga
: Dans Kimi Wa Pet (Au pied chéri), Sumiré raconte sa rencontre avec son premier amour, qui compare son prénom avec un poème dont il ne se souvient plus l'auteur. Sumiré connait le nom mais se tait par peur de passer une prétentieuse miss-je-sais-tout.Bah j'ai exactement le même complexe.)
Puis l'ambiance des fêtes qui arrivent ... j'ai l'impression que ça m'enfonce encore plus dans ma solitude. Avec qui les fêter ? Avec mon copain certes, mais qui d'autres ? Ses potes, qui, si je n'étais pas avec, ne seraient pas amicaux avec moi ? J'ai le sentiment de vivre à travers mon copain (alors que c'est pas le genre pervers narcissique).
Puis ça me rappelle que trop ce nouvel an passé avec une "amie" (elle ne l'est plus maintenant) : un jour où je n'ai reçu aucun message de bonne année, pas même de mon propre frère et seulement de mes parents. Et elle, qui recevait des messages à la chaîne; sachant bien sûr que personne n'était au courant que nous passions le nouvel an ensemble.
Parfois j'ai l'impression d'avoir un défaut de fabrication au niveau des interactions sociales
J'enchaîne les rendez-vous chez l'osthéo depuis quelques semaines à cause de gros problèmes de dos, cumulé à des chutes de tensions de plus en plus fréquentes et handicapantes, le tout couronné depuis quelques jours par une gastrite (inflammation de l'estomac assez douloureuse) et... ma mère ne trouve rien de mieux à faire que de m'allumer car je n'ai qu'à contrôler mon stress au lieu de me plaindre et de me rendre malade, et qu'à mon âge je ne connais encore rien à la vie ni aux soucis qu'on peut avoir.
J'ai 25 ans, j'en suis à 150 candidatures refusées alors que j'ai un Master 2 et plein de recommandations positives lors de mes stages, je suis obligée d'encore vivre chez mes parents, dans leurs règles (comme l'inspection de l'ordre de la chambre, oui madame...), à 200 km de chez mon amoureux et mes émotions n'ont aucune légitimité car "je ne connais encore rien à la vie".
J'ai 25 ans, j'en suis à 150 candidatures refusées alors que j'ai un Master 2 et plein de recommandations positives lors de mes stages, je suis obligée d'encore vivre chez mes parents, dans leurs règles (comme l'inspection de l'ordre de la chambre, oui madame...), à 200 km de chez mon amoureux et mes émotions n'ont aucune légitimité car "je ne connais encore rien à la vie".
J'y repense. Je repense à sa main dans la sienne, tout devant, à son air éperdu de bonheur, hypnotisé, quand ils couraient ensemble. Je pense à ce sourire satisfait de soi-même. Et ça me fait mal putain, je les revois sans cesse, eux deux devant, le petit manteau noir, les cheveux qui ont poussés, la main serrée dans l'autre, moi derrière, triste, triste à mourir.
Putain ça fait mal. Ca fait tellement mal.
Putain ça fait mal. Ca fait tellement mal.
tu m'inspires un méga gros câlin. (et j'ai espoir que tu écrives parce que ces 4 lignes m'ont donné envie de te lire
)
J'ai un sale sentiment qui me suit depuis la soirée du nouvel an.
Je pensais que c'était avant tout dû à une gueule de bois pas facile à gérer mais il est encore là aujourd'hui et il m’écœure.
J'ai toujours été une grande buveuse lors des soirées mais, même si j'ai parfois été ridicule, j'ai toujours su garder une part de lucidité. Je pense à peu près connaitre mes limites.
Mais pour ce dernier soir de 2014, on peut dire que l'alcool m'a littéralement fait péter un câble. J'ai oublié la majeure partie de ma soirée alors que ça ne m'était encore jamais arrivé. Par contre je me souviens très bien de mon état d'esprit et je n'en suis pas fière du tout. J'étais désespérée. Je me suis brutalement sentie très triste et totalement à côté de la plaque. Et je me souviens que j'aurais pu faire n'importe quoi pour me sentir vivante. C'est affreux mais si mes amies n'avaient pas été là pour me contenir je crois que j'aurais totalement déchanté. Heureusement, je crois n'avoir rien fait de répréhensible à part m'être couverte de ridicule.
Ah oui parce que niveau hontes je suis servie pour 2015... Mes amies m'ont vu dans un tel état de faiblesse et de vulnérabilité. Elles qui me croyaient si forte et si courageuse, j'ai dû leur montrer une facette bien sombre qu'elles ne connaissaient pas. J'ai aussi cherché à draguer à tout prix un mec alors qu'il n'y avait absolument aucun feeling entre nous, probablement l'évènement le plus tragi-comique de toute mon année
. Et j'ai honte parce que j'ai pleuré devant des gens que je venais de rencontrer et à qui j'aurais aimé faire une bonne impression.
Je ne veux plus jamais me sentir comme ça. Mais comment aurais je pu prévoir ? Je pensais que j'allais bien. Je pensais que j'avais fini par faire le deuil de mon père. Certes j'ai pas une vie très marrante en ce moment mais tout mon entourage est là pour m'aider, j'ai tout le soutien nécessaire et je sais à peu près où je vais. Vraiment je ne pensais pas du tout que deux-trois verres de vin en trop allaient me faire partir en vrille comme ça.
Je suis écœurée dès que je repense à cette soirée. J'aimerais remonter le temps et tout effacer. Mais je ne peux rien faire à part espérer que les gens oublieront rapidement tout ça.
Je pensais que c'était avant tout dû à une gueule de bois pas facile à gérer mais il est encore là aujourd'hui et il m’écœure.
J'ai toujours été une grande buveuse lors des soirées mais, même si j'ai parfois été ridicule, j'ai toujours su garder une part de lucidité. Je pense à peu près connaitre mes limites.
Mais pour ce dernier soir de 2014, on peut dire que l'alcool m'a littéralement fait péter un câble. J'ai oublié la majeure partie de ma soirée alors que ça ne m'était encore jamais arrivé. Par contre je me souviens très bien de mon état d'esprit et je n'en suis pas fière du tout. J'étais désespérée. Je me suis brutalement sentie très triste et totalement à côté de la plaque. Et je me souviens que j'aurais pu faire n'importe quoi pour me sentir vivante. C'est affreux mais si mes amies n'avaient pas été là pour me contenir je crois que j'aurais totalement déchanté. Heureusement, je crois n'avoir rien fait de répréhensible à part m'être couverte de ridicule.
Ah oui parce que niveau hontes je suis servie pour 2015... Mes amies m'ont vu dans un tel état de faiblesse et de vulnérabilité. Elles qui me croyaient si forte et si courageuse, j'ai dû leur montrer une facette bien sombre qu'elles ne connaissaient pas. J'ai aussi cherché à draguer à tout prix un mec alors qu'il n'y avait absolument aucun feeling entre nous, probablement l'évènement le plus tragi-comique de toute mon année
. Et j'ai honte parce que j'ai pleuré devant des gens que je venais de rencontrer et à qui j'aurais aimé faire une bonne impression.Je ne veux plus jamais me sentir comme ça. Mais comment aurais je pu prévoir ? Je pensais que j'allais bien. Je pensais que j'avais fini par faire le deuil de mon père. Certes j'ai pas une vie très marrante en ce moment mais tout mon entourage est là pour m'aider, j'ai tout le soutien nécessaire et je sais à peu près où je vais. Vraiment je ne pensais pas du tout que deux-trois verres de vin en trop allaient me faire partir en vrille comme ça.
Je suis écœurée dès que je repense à cette soirée. J'aimerais remonter le temps et tout effacer. Mais je ne peux rien faire à part espérer que les gens oublieront rapidement tout ça.
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